« NON ! »

541 55 68
                                    

Jesse hurla.

« TA GUEULE, PÉTASSE !!! QU'EST-CE QUE TU COMPRENDS PAS DANS " CASSE TOI " ??? Sa sœur lui donna un coup de pied dans l'estomac, l'éloignant d'elle.
— ET TOI ??? QU'EST-CE QUE TU COMPRENDS PAS DANS " JE FAIS CE QUE JE VEUX " PETIT CON ??? »

Abran, Ancy, Clark et le fameux homme aux cheveux rouges observaient la fraternité se disputer salement. L'adolescente du quatuor soupira d'exaspération. Comment son père et sa tante pouvait être aussi immatures ? Elle se demanda une énième fois que pouvait bien trouver Hanzo à son paternel d'adoption.

N'apercevant pas, comme d'habitude, les regards brûlants que lui offrait l'espagnol à ses côtés, elle s'approcha du duo, qui hurlaient des phrases qui commençait à ne plus être françaises. Elle les attrapa violemment par le col, et leur cogna le front dans un bruit sourd.

Pendant un instant, elle crut vraiment que leurs crânes sonnaient creux.

Les deux la regardèrent avec des yeux ronds, et elle grogna.

« On est pas là pour fêter vos heureuses retrouvailles. Elle toisa son père. Jesse. Expliques, nous t'écoutons. »

Le cowboy devina que sa fille parlait de sa raison de sa trahison. Il dégluti en se frottant douloureusement la tête. Il baissa les yeux, et se mordit l'intérieur des joues. Comment pouvait il expliquer cela ? Il finit par bafouiller.

« C'est.. Compliqué. Mais avant tout, il faut que vous partiez. Les réponses furent immédiates. Ancy fronça des sourcils.
— Hors de question. Alicia eu un sourire sadique.
— Je fais ce que je veux ! Et même Abran prit par au débat.
— Pas après tout ce qu'on a fait ! »

La famille se tourna vers lui. Il souria bêtement, et Jesse plissa des paupières, rapprochant sa fille un peu plus près de lui pour grincer.

« Bryan. Ça fait longtemps. L'espagnol ironisa avec audace.
— Oui, depuis que vous m'avez séquestré dans une salle noire et menacé de me torturer. Et mon prénom c'est Abr-
— Ouais c'est ça, j'm'en fou. »

L'électricité régnait toujours dans leur relation. Enfin, surtout du côté du cowboy. Le snipeur, lui, son admiration était toujours rayonnante pour l'agent, même si il avait trahit Overwatch. Le mur de l'endroit où il étaient se détruisit alors dans un grand bruit sourd. Les deux adolescents et les trois adultes se protégèrent la tête, et une fois que la poussière fut tombée, il aperçurent un corps rouler dans les cailloux.

Jesse suffoqua.

Hanzo.

L'archer tenta de se relever sur ses membres tremblants. Une voix grave retentit.

« Tu es encore vivant Shimada ? Sincèrement, je te croyais moins résistant après ton séjour en prison. L'archer grogna, encore à terre, peinant à se redresser.
— Connard..
— Adieu, maître des dragons. »

Akande leva son bras de fer, et s'apprêta à achever le noiraud, qui ferma les yeux, attendant l'impact, sans avoir aperçu la présence des autres à ses côtés.

Mais le coup de vint pas.

Hanzo papillonna des yeux, et vit son ennemis, le regard dur sur une personne derrière lui. Il jeta un regard. Et suffoqua.

Jesse.

Le cowboy avait pointé son arme vers le crâne de Doomfist. Les deux s'affrontaient du regard, avec provocation, et le cowboy grinça.

« N'oublie pas notre marché. Hanzo doit rester en vie. »

À ce moment, Ancy, Alicia et Hanzo devinèrent tout. L'américain était victime d'un piège. Si il n'agissait pas en faveur de La Griffe, ils tueraient l'archer. Ce dernier se sentis alors terriblement coupable d'avoir douté de l'américain.

Les deux nouveau adversaires se dévisagèrent longuement. Puis, le grand noir grogna.

« Nous avons capturé tout les agents d'Overwatch, Jesse. Nous n'avons plus besoins de toi. Et Akande abaissa son bras sur Hanzo. Le cowboy n'eu pas le temps de tirer. Il hurla.
— NOOOON !!! »

Alicia dégaina son revolver, et mitrailla l'agent de La Griffe de tirs qui lui écorchèrent l'épaule, l'obligeant à reculer. Elle lui lança son regard ambrés redoutable dans celui de Doomfist. Hanzo faisait partis de sa famille.

Une deuxième fois, La Griffe touchait à sa famille. Dieu qu'elle haïssait ça. Son bras mécanique fusionna en des claquements aigus avec un de ses revolvers, donnant l'impression que sa main était une arme vivante.

Tandis qu'elle occupait l'ennemi, avec Ancy qui s'était précipité sur l'occasion de se venger, Jesse sauta sur Hanzo. Son bras non tatoué était sûrement cassé, et à la vue des os retournés, le cowboy eu un haut de cœur. Il prit ses joues entre ses mains tremblantes pour souffler.

« Oh Chérie... »

Le blessé toussa, et cracha du sang. Son torse était ouvert à certains endroits, et il saignait beaucoup. En faisant du mieux qu'il pouvait, le cowboy déchira un morceau de son châle sans ménagement pour l'habit qu'il adorait, et compressa les plaies, apeuré à l'idée que le japonais puisse disparaître de sa vie.

« Jesse.. »

Le cowboy leva ses yeux brillants de larmes vers l'archer qui avait soufflé son prénom. Sa main froide passa sur sa joue, entremêlant son sang dans la barbe de son amant. Il lui souria, et eu de plus en plus du mal à respirer.

Abran observait avec stupéfaction, peiné de découvrir l'identité de la fameuse copine, ou plutôt copain de célèbre McCree, et de voir mourir son idole en même temps.

« Je t'aime... Les lèvres de Jesse tremblèrent en un sourire gêné.
— Moi aussi, mon amour.. Sa voix se cassa. Mais tu me diras ça après, d'accord ? Les iris ébènes de l'archer se teintèrent en un air triste. Il murmura.
— J'ai bien peur qu'il n'y ai pas " d'après ", Jesse...
— Si ! Si.. Des larmes roulèrent sur les joues de l'américain. Il posa son front sur celui du japonais et sanglota. S'il te plaît... Reste avec moi... J'ai besoin de toi...
— J'ai été si heureux de te rencontrer...
— Dit pas ça.. T'as pas le droit.. Pas maintenant...
— Arrête de pleurer... Souris moi...
— NON ! Tu verras mon sourire quand on rentrera à la maison, tous ensemble !
— Jesse... Ce n'est pas possible...
— Si... Si... »

Jesse ferma les yeux un instant. Et quand il les rouvrit, l'archer avait fermé les siens, et ne respirait plus. Paniqué, le cowboy passa une main sur son cou. Plus de poul.

« Non.. Hanzo ! »

Aucunes réponses. Sa main était tombée sur le sol lentement, le bruit de sa petite chute provoqua un grand bruit sourd dans les oreilles du brun. Il eu l'impression de tomber dans un gouffre sombre dans fin, de pourrir d'un coup de l'intérieur. Ses yeux n'avait même plus la force de pleurer. Il devint soudainement faible, et crut qu'il allait tomber dans la mort lui aussi, tellement sa poitrine le faisait souffrir.

Alors, dans les bruits de la bataille à ses côtés, il hurla de rage, de souffrance et de tristesse.

Dans la ruine de l'entrée, apparut alors avec panique, Genji, son fils évanoui dans ses bras. Il écarquilla les yeux à la vue du corps de son frère inerte à côté de son meilleur ami, et des yeux s'embaumèrent. Sa femme, bâton à la main, son amure à ailes dans son dos fut à ses côtés ensuite.

Un bruit claqua le sol, une lueur doré prit place alors dans la pièce, et un cris la suivi.

« LES HÉROS NE MEURENT JAMAIS !!! »

Dans la boite | McHanzoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant