« Des réponses. »

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L'adolescente soupira bruyamment et compris. Elle ramena ses cheveux derrière son oreille, et baissa les yeux. Angela en profita pour observa sa plaie, tandis qu'elle racontait.

« Comme vous le savez j'ai été trouvée par Jesse et Hanzo en Chine, en pleine rue. J'étais une sans-abris ni papiers, comme vous l'aurait deviner. Ma mère était française et mon père chinois, même si j'ai sûrement pris que de son caractère, parce que j'ai pas trop la tête d'une chinoise. Bref, j'ai jamais connu mon père. Je suis née en France, et ma mère buvait, fumait, et consommait autres choses pas très légales. Mais elle aimait mon père. Alors, avec nos derniers sous, elle prit l'avion pour Pékin. Son regard se perdu dans un mélange de haine et de colère. Mais il n'était pas là. Il lui a juste fait savoir qu'il avait du partir au Japon au dernier moment en nous laissant à la rue. Alors, ma mère partis seule là -bas, en me laissant toute seule. C'est un an après que je vous ai rencontrés. »

Un silence suivit la première partie de son récit, laissant le temps aux agents de digérer un peu toute la triste histoire de l'adolescente. Seulement, cette partie ne donnait pas les explications entières. Elle n'avais fait que poser le décor. La brune continua donc.

« Dans les cinq ans que j'ai passé après le départ de Jesse, j'ai cherché des réponses. On traînait souvent à côtés de dealeurs ou de criminels qui avaient beaucoup voyager. J'en profitais donc pour leurs poser des questions sur un chinois qui était obligé de déménager au Japon, etc. Hanzo se tourna vers le cowboy qui fixait sa fille, étonné.
— Tu savais qu'elle faisait ça ? L'américain fit non de la tête en fronçant les sourcils. L'adolescente expliqua avec un rire.
— Evidement. Je leurs posait des questions quand ils étaient bourrés, c'est à dire quand Jesse se prenait une cuite. Donc tout les soirs. »

L'archer fusilla du regard le brun qui lui souriait d'un air gêné. Il était vrai qu'il avait fait une dépression suite à son départ, et sa consommation d'alcool avait alors augmentée. Ancy continua.

« Donc à force de demander à tout le monde, j'ai fini par tomber sur un japonais du nom de Aki Shimada. Les deux frères japonais sursautèrent. C'était un lointain cousin à eux qu'ils croyaient mort. Il s'était enfui d'Hanamura parce qu'il en avait marre d'y être, et il m'affirma qu'il connaissait mon père. Il m'expliqua qu'il s'était attiré des ennuis avec sa famille, et qu'il s'était fait tué. Ça ne m'a pas vraiment affecté. Je détestait mon père. Mais ma mère était curieuse. Trop curieuse. Alors qu'elle avait réussi à s'introduire dans le temple, pour trouver mon paternel, elle s'est faite assassinée, parce que les Shimada n'aiment pas que des gens viennent fouiller dans leurs affaires, et j'en ai eu un aperçu. Aki me donna même le nom de celui qui l'avais tuée. Son regard se releva sur le cyborg. Genji Shimada. J'ai pensé à toi au début à cause du prénom, mais j'ignorais que tu étais un Shimada. Surtout que ton cousin m'avait parlé d'un homme aux cheveux verts. »

Angela se tourna vers son fiancé, le regard perdu. Celui-ci ne sembla pas réagir. Il l'avait deviné dès que la brune avait énoncé le nom de son cousin. Il pencha doucement la tête, et ôta son masque pour dévoiler un visage peiné et plein de remords. Il affronta les yeux haineux d'Ancy.

« Je ne vais pas te demander de me pardonner. Tu ne pourras sans doutes pas. Mais je voudrais que tu comprenne que lorsque qu'on est un Shimada, on ne peux vivre sans du sang sur les mains. L'un de nous doit tout de suite apprendre à tuer, et cela très tôt. Je n'ai pas fait exception à la règle, même si mon père était beaucoup moins strict avec moi. Je me souviens du visage de ta mère. Sache que ses dernières paroles t'étaient destinées. J'ai empêché les anciens de te retrouver au qu'à où tu savais des choses, mais tu as bien fait de ne pas dire ton nom de famille. Ma tante n'oublie jamais un nom, surtout quand elle a en tête de le tuer. »

Il se releva, et remit en place de son masque. Angela était encore troublée. Elle savait que Genji avait déjà tué des gens qui ne le méritait pas, mais se sentait désarmée face à leur famille. Ancy se releva et fixa le cyborg.

« Dans ce cas, une vie pour une vie. Je n'essayerais plus de te tuer. Jesse demanda.
— Qu'est-ce que tu cherchais là bas ?
— Des réponses. Je voulais savoir ce qu'avait fait mon père. »

Elle jeta un regard aux frères, qui lui firent signe qu'ils ignorait les raisons de l'assassinat de l'homme. Ils décidèrent de rentrer, mais à la sortis de la ruine, il croisèrent un vieux, qui avait dans les bras une grosse machine. À leur vue, il la posa au sol, et s'excita seul en hurlant.

« Ah des jeunes ! J'ai besoin de vous pour tester quelques chose ! Hanzo lui jeta un regard désinvolte, mais Genji s'étonna.
— Vous savez parler français ? L'homme eu un petit rire bizarre.
— Oui-hi-hi-hi ! J'ai sentis en vous les langues françaises, et je me suis adapté. Pouvez vous m'aider ? Angela, toujours dans une pure bonté, se pencha vers l'homme.
— Que pouvons nous faire ? Hanzo râla en roulant des yeux. Le vieux observa longuement la blonde.
— Angela Ziegler.. Vous êtes une médecin d'une gentillesse extrême, mais votre libido est plutôt élevée pour.. Il parcouru le groupe de ses yeux fous pour se stopper du Genji. Pour ce cyborg. Dans un sursaut, la blonde se releva d'un coup, en rougissant, sous les rires de Jesse.
— Comment savez tout ça ?
— Hi-hi-hi... J'ai un don ma petite.. Il pointa de son long doigt tremblant Hanzo. Voyez ce cher Shimada, qui veut vite partir de cet endroit, est beaucoup attiré par le cowboy, mais c'est plus difficile à percevoir, car il est habité par une haine permanente qui ne le quittera pas de si tôt. »

L'archer frémit et fusilla de son regard tueur le vieux qui riait sournoisement. Jesse le regarda avec un sourire jusqu'au oreilles. Le noiraud rougit alors timidement, et détourna le regard. Ancy elle, écarquilla des yeux.

« Comment réussissez vous à savoir tout ça ? Quand ses yeux se portèrent sur l'adolescente, il tressaillit tout d'abord.
— En premier, calmez votre envie de tuer, petite. Cela vous causera des problèmes. Ensuite, je vous ai déjà dit, j'ai un don. Et j'ai besoin que vous testiez ma machine. Angela, qui s'était un peu calmée, demanda.
— Elle sert à quoi votre machine ? Le vieux lui lança un sourire mystérieux.
— À voir vos alters-égos du passé. Chacun de vous en a trois.. Il montra Ancy. Sauf mademoiselle qui n'en a qu'un. »

Dans la boite | McHanzoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant