Dans la boite | McHanzo

« Reste en arrière. »

Dans des coups violents et saccagés, coups de feu, et flèches, une grosse bagarre commença, les deux collègues ayant quasiment oublié la raison du pourquoi ils étaient dans cette situation. Mais plus le temps passait, plus des cadavres jonchaient le sol, et plus d'autres soldats arrivaient, étants de plus en plus nombreux.

De plus, ses chinois étaient bien entraînés, surtout au corps à corps. Cela ne dérangeait pas vraiment Hanzo, mais Jesse, lui, commençait à fatiguer, surtout le son manque de munition se faisait sentir. Le japonais lui aussi faiblissait, sa blessure à l'épaule s'était rouverte, et le sang perlait sous son kimono bleu nuit.

Il s'écarta un instant, pour souffler, avant de renvoyer une flèche dans le crâne d'un des gardes qui allait se jeter sur le dos du cowboy. Celui-ci le regarda un instant, lui en voulant toujours pour tout à l'heure, mais quand il vit le visage pâle et fatigué de son amant, il eu peur.

Il perdait du sang, et ses récents bleus au ventre et au torse de l'avion étaient toujours présents. Il eu peur de le perdre, et se rapprocha de lui, pour le protéger un maximum. L'asiatique se recula pour tirer une nouvelle flèche et grinça.

« Arrête. Je n'ai pas besoin de toi. L'américain le regarda une seconde avec un air de reproche, puis tira dans le ventre d'un chinois, en murmurant pour lui-même.
— Moi, j'ai besoin de toi... »

Malgré le bruit de la bataille, Hanzo entendit le murmure presque inaudible de Jesse. Cela le déconcentra une seconde. Rien qu'une petite seconde qui aurait pus facilement passer inaperçue. Mais un des soldat chinois avait remarqué la blessure de l'agent d'Overwatch, son sang tachant ses vêtements. Il profita de cet petit instant pour se faufiler derrière lui.

Il enfonça un couteau à l'endroit même où la balle avait touché les muscles de l'archer il y avait quelques heures. Dans une affreuse douleur, le japonais serra des dents, même si il hurla assez fort pour que tout le monde sois au courant. De son bras valide, il frappa l'homme, et d'une manœuvre habile, lui piqua son couteau pour lui enfoncer dans le cou.

Il garda l'arme et fusilla du regard les chinois qui se rapprochaient de lui en groupe. Il ne pouvait plus tirer de flèches, et ne se sentait pas près d'utiliser les esprits-dragons là maintenant. Mais pour une deuxième fois, une voix suave et grave retentis sordidement.

La haine dans les cordes vocales pour facilement s'entendre, et quand l'asiatique se tourna vers le cowboy, ses globes oculaires avaient noircis, la pupille devenant rouge sang.

« Une dernière volonté ? »

Hanzo se baissa instinctivement, et les cinq derniers gardes s'écroulèrent le crâne en sang. L'américain, redevenu " normal ", se précipita vers le japonais pour l'aider à se relever. Le noiraud le regarda, encore plus pâle. Il devait aller se faire soigner au plus vite. Il grogna quand le cowboy passa son bras sous son épaule, en lui murmurant doucement.

« On doit partir Chérie... T'as besoin de soins là. Le japonais dit alors, même si il ne pouvait pas se débattre.
— Lâche... Moi... La mission... L'américain s'énerva, en quittant le couloir.
— On s'en branle de la mission ! T'es plus important qu'un foutu enculé de trafiquant d'armes ! Hanzo ria ironiquement.
— Arrête... Je vais pas mourir... Au bout de l'autre couloir, une dizaine de gardes arrivèrent, en hurlant des instructions chinoises. Jesse jura.
— Putain, c'est des clones ou quoi ? Il poussa légèrement l'archer derrière lui, en rassemblant ses dernières balles. Reste derrière. J'vais régler ça vite fait bien fait. Le japonais le regarda avec une combinaison d'amusement et d'ironie.
— Avec trois balles ?
— Rhem... »

Les chinois couraient vite, et ils étaient plus à quelques pas. Aux yeux du cowboy, tout ce passa lentement. Hanzo, dans un élan de douceur, pris son pistolet par dessus sa propre main, avec son bras qui était tatoué, Jesse, du coin de l'œil, vit le tatouage s'embrasser d'un bleu électrique, et d'un langage japonais, l'archer murmura avec ses dernières forces.

« Que le Dragon vous consume ! »

Et il appuya sur le doigt du brun pour tirer. Son appel s'éleva dans les airs, et en face des deux hommes, apparaissèrent deux énormes dragons bleus, qui entouraient la balle du pacificateur du cowboy. Celui-ci était impressionné. Il n'avait jamais vu l'attaque spéciale d'Hanzo de si près et il même si elle n'était pas dirigée vers lui, il sentis de l'électricité parcourir tout son corps, encore plus dans son bras qui tenait l'arme.

Il regarda le japonais, qui tenait bon, ses yeux flamboyants de haine et son tatouage brillant de lumière bleue claire. Une fois que les deux esprits avait disparut, Hanzo s'écroula de fatigue dans les bras de Jesse. Il le rattrapa de justesse, et vit que les gardes étaient tous allongés sur le sol, morts.

Il ne chercha pas vraiment à comprendre comment des esprits pouvaient tuer des humains en les touchant. Il mit le japonais sur son dos, et passa dans le tunnel secret avant que d'autre chinois n'arrivent. L'archer s'était évanoui. Dans le passage, les attendait la jeune brune. Elle s'approcha du cowboy.

« J'ai vu que vous avez fais le bordel alors je suis venue... Elle remarqua Hanzo. Oh putain. L'américain grogna en le replaçant mieux sur son épaule.
— Tu connais un bon hôpital pas loin ? La petite hochât gravement la tête.
— Ouais. Grouille, ils vont nous retrouver sinon. »

La brune le guida rapidement à une clinique la plus proche, et les gens de là-bas les accueillirent, même si le médecin principale pris Jesse à part pour lui dire, d'un air désolé, utilisant le maximum de paroles anglaises qu'il pouvait.

« Votre ami a perdu trop de sang. Nous ne pourront pas le sauver... Le cowboy paniqua. Hanzo ne pouvais pas mourir. Il refusait cette hypothèse. Il y avait son frère, son ou sa futur neveux ou nièce, sa futur fille, et lui-même... Jesse attrapa un téléphone qui traînait, et parla sèchement, plus sèchement qu'il ne l'aurait voulu.
— Ne faites que le maintenir en vie. »

Il tapa rapidement le numéro de la copine de Genji, et attendis quelques instants qui paraissait durer une éternité. La jeune médecin répondit enfin.

« Jesse ?
— Angela ! Faut que tu vienne en Chine. Maintenant. Utilise un avion rapide, le jet de Lena, un truc comme ça, mais faut que tu viennes !
— Calme toi ! Qu'est-ce qui ce passe. La voix du cowboy se brisa, et les larmes lui montèrent au yeux.
— C'est Hanzo. Il va mourir. Ce fut dans un appel de détresse qu'il termina sa phrase. Vite... »