Dans la boite | McHanzo

« J'adore la glace à la noisette. »

Hanzo eu un rougissement, et son regard se perdit sur le torse bronzé de Jesse, qui le remarqua, et qui ne pu s'empêcher de rire, avec séduction. Enfin, si il restait quelque chose à séduire chez l'archer. Tout les deux se dirigèrent au bords de l'eau, où le japonais y entra sans hésitation, d'un plongeon aussi gracieux qu'un nageur professionnel.

L'américain, lui, le fit dans la grâce d'une pieuvre à moitié crevée. Mais c'est en éclatant de rire qu'il sortit de l'eau, pour couler affectivement son copain. Genji lui, en short de bain et lunettes de soleil, bronzait sa peau inexistante au soleil, aux côtés de son maître, qui faisait de même.

Sa femme, tête dans le cul, essayait de garder les yeux ouverts pour surveiller son fils, qui sautait sans ménagements dans l'eau alors qu'il ne savait même pas nager. Heureusement, Fareeha, sa baby-sitter autoproclamé le surveillait elle aussi de près. En nageant un peu, Hanzo remarqua qu'Ancy s'était mit à part du groupe.

Il sortis de la piscine, et se dirigea vers, en ramenant ses cheveux ébènes mi-longs derrière son dos.

« Tu ne te baigne pas ? L'adolescente eu un sursaut, et se gratta la nuque.
— Oh, euh... Non... »

Le noiraud allait lui demander pourquoi, mais un gros boulet arriva en courant vers eux. Alors qu'Hanzo s'écarta avec précipitation, la brune ne le vit que trop tard, et Jesse l'attrapa par la taille pour courir en hurlant vers l'eau. La Ancy cria.

« NON ! ATTEND !!! JE SAIS P- »

Trop tard. Les deux tombèrent à plat dans le liquide transparent, sous le regard amusé de leurs amis. Le cowboy remonta, mort de rire. Mais pas Ancy. L'archer d'Overwatch comprit alors. Il plongea, et ouvrit les yeux sous l'eau, s'explosant les pupilles par la même occasion.

L'adolescente s'agitait du mieux qu'elle pouvait, en essayant de remonter à la surface, de grosse bulles d'oxygène s'échappants de ses poumons. Il l'attrapa par la hanche et la ramena à la surface. La brune, ses longs cheveux bruns collant à son dos et à ses épaules, recracha alors toute l'eau qu'elle avait avalé.

Son père adoptif se précipita vers eux, tandis qu'Ancy toussait comme si sa vie en dépendait. Il prit sa fille par les épaules.

« Ancy ! Ça va ? Celle-ci lui lança un regard plein de rage, l'attrapa par les cheveux et le fourra sa tête dans l'eau.
— ESPÈCE DE PÈRE INDIGNE !!! Elle remonta sa tête, et la replongea aussitôt. T'ES COMPLÈTEMENT CINGLÉ !!! T'AS FAILLIS ME TUER LÀ !!! TU LA SENS MA RAGE LÀ ??? EST-CE QUE TU LA SENS ???? Jesse tenta tant bien que mal à parler, entre les replongées consécutives dans l'eau de la piscine publique.
— Mais- blublublou je savais pas que- blublublou tu savais pas- blublublublou nager ! »

La brune râla, avant d'envoyer, d'un coup de pied dans les fesses de son père pour le faire tomber dans l'eau, sous les regards choqué des autres baigneurs. Elle essora ses cheveux, et Hanzo la suivie, désorienté. Il demanda.

« Tu ne sais pas nager ? Elle lui souria ironiquement.
— Quand est-ce que j'aurais appris a ton avis ? Quand ma mère était en cavale autour du monde ? En plein milieu de la Chine ? Elle regarda, d'un air désinvolte son père qui remontait à la surface en s'ébrouant comme un animal. Ou alors avec ce kéké qui a faisait le malin, alors qu'il se mettait à pleurer devant les Disneys tout les soirs pendant cinq ans ?
— Oh. Oui c'est vrai. Elle re souria, cette fois sincèrement.
— Sinon merci de m'avoir remontée. Devant son sourire, Hanzo se dit que si elle souriait plus, elle aurait du succès auprès des hommes. Ses lèvres se fendirent en un petit sourire lui aussi.
— De rien. »

Jesse les rejoignit, et s'excusa miles fois auprès d'Ancy, qui lui pardonna rapidement. Soudainement, derrière lui, elle sembla remarquer quelque choses. Ses pupilles ébènes se mirent à briller. Ses deux pères se retournèrent, pour voir, devant un marchand de glace, un adolescent, au corps bien bâtis, qui fixait la franco-chinoise d'un air intéressé.

Son corps mouillé doré brillait au soleil, ses mèches blondes tombaient sur son front, et ses iris émeraudes amusé, regardait Ancy. Elle écarquilla les yeux, et se rapprocha du garçon. Jesse serra du point violemment, le regard plein de rage, et allait la suivre, mais Hanzo le retint.

C'était d'un air presque sensuel que le cowboy vit sa propre fille se diriger vers un HOMME DE SON ÂGE. Évidement c'était uniquement dans sa tête. Ancy avait juste son comportement habituel. Il crut que ses ongles allait lui arracher la paume de la main.

Hanzo lui posa une main clamante sur l'épaule. Le jeune homme blondinet souria, séducteur et se dirigea lui aussi vers l'adolescente. Jesse regardait avec horreur ce qui se produisait, et l'archer se dit qu'avec son corps de rêve et son visage d'ange, ce n'était pas étonnant qu'elle soit intéressée par des hommes, et inversement.

Elle se rapprocha du beau-gosse, les yeux brillants, et le cowboy sentis la colère gronder en lui. Jusqu'au moment, où elle le contourna habillement, pour prendre une glace au marchant derrière lui. En mangeant, elle bougonna, les yeux pleins d'amour pour la nourriture qu'elle avait devant le nez.

« J'adore la glace à la noisette. »

Jesse écarquilla les yeux, et explosa de rire sous la tête abasourdie du garçon qu'elle avait habilement évité. Celui-ci ne se découragea pourtant pas, et s'approcha de la jeune femme, et lui demanda, d'un léger accent espagnol.

« Euh.. Salut ? Ancy leva le regard vers lui, semblant enfin le voir. Elle marmonna.
— Mmh ? Le blond se gratta la nuque, en ne se gênant pas pour observer les courbes de la franco-chinoise.
— Je... Je suis Abran. Il la regarda intensivement, s'attendant à une réponse. Mais elle s'éloigna.
— Cool pour toi. »

Jesse tapa dans le dos de son copain, qui le regarda, blasé.

« Mais comment as tu élevé cette fille ? L'américain eu un sourire sadique, et se rapprocha de son amant.
— Comme moi. Normalement, tu l'aimeras, vu comment tu m'aimes maintenant.. Le japonais eu un rougissement et il détourna le regard.
— Je ne t'aime pas tant que ça.. »

Discrètement, le cowboy laissa une claque sur ses fesses, et il lui lança un regard bouillant.

« C'est ça. On en reparlera plus tard. Le brun s'éloigna. Je vais d'abord parler à ce petit con. »