« Chérie. »

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« Tout cela, c'est de ta faute !
— Je suis content, que tu me tutoie enfin, chérie. »

Cela faisait une bonne demi heure, que les deux hommes (enfin, uniquement Hanzo) s'insultaient de tout les noms. Le japonais grinça des dents.

« Arrête de m'appeler comme ça. Jesse entra dans la provocation. Étant le plus assis des deux, Hanzo étant à moitié alongé, se pencha vers le noiraud et le fixa de ses yeux ambrés.
— Tu préfère que je t'appelle comment ? " Petit homme " ? »

Hanzo fulminait de rage. Il était en effet plus petit que le cowboy, et la moitié des hommes en général, et en complexait énormément. Il tenta de garder son sang froid, ses phalanges blanchirent atrocement. Et il articula, plein de colère.

« Non. Shimada. Jesse le regarda avec des yeux ronds.
— Pourquoi je t'appellerais par ton nom de famille ? En plus vous êtes deux. Hanzo soupira, et le provoqua lui aussi.
— Qu'est-ce que tu es inculte. Au Japon, quand on ne connais pas quelqu'un, on l'appelle par son nom de famille. Jesse frémit.
— Mais on se connais toi et moi... Non ? L'archer, le regarda, désinvolte.
— Ah bon ? C'est toi qui me fais des plaisanteries, de très mauvais goûts d'ailleurs, tout les jours. »

L'américain se sentis soudainement vexé. Il espérait sincèrement que l'asiatique dise cela pour qu'il s'énerve. Il feigna alors la tristesse.

« Tu viens de me briser le cœur, chérie. Seulement ce ne sont pas des " plaisanteries ". Je fais seulement ce que je veux faire. Hanzo, rétorqua, semblant avoir réponses à tout.
— Peut être, mais ce que tu veux faire, c'est des plaisanteries. Jesse soupira, s'éloignant (du mieux qu'il pouvait) de l'archer.
— Non. Je voulais attirer ton attention.
— Faire ça n'est pas la meilleure solution. Et lui aussi recula, et tourna la tête, les bras croisés sur son torse. »

Il repensa à toute leur petite " dispute ", qui avait assez duré à son goût. Tant qu'il avait le dernier mot. Attirer son attention. N'importe quoi. Attend une seconde... Attirer son attention ? Il rougissa, croyant comprendre et se tourna vers le cowboy, qui l'observait d'ailleurs, pour lancer des balbutiements.

« Att-Attirer mon attention ? Son interlocuteur roula des yeux.
— Oui, chérie, comme quand on est amoureux. On avait perdu Hanzo.
— Q-Quoi ? Mais... C'est impossible ! Tu es un homme et moi aussi ! Jesse le regarda bizarrement, un peu comme si il venait du passé.
— Tu es plutôt vieux jeu hein !
— Ça n'a rien à voir !
— Écoute, maintenant, aimer un homme quand on en est un est courant. Alors je l'assume complètement. »

Pour la première fois, Jesse détourna son regarda, mais en rougissant, légèrement bien sûr. Il restait Jesse McCree. Être gêné ne faisait pas partie de ses habitudes.

Ça y était. Le cowboy l'avait avouer. Enfin, il avait été obligé, car l'archer n'avait pas compris son jeu évidement. Il tenta un regard vers le noiraud, mais celui-ci le regardait, les paupières écarquillées, choqué, et rouge comme une tomate. Jesse ria.

« Tu ne t'en doutait vraiment pas ? Aucunes réponses. Chérie ? Aucuns sons. Hum... Il agita sa main devant ses yeux. Hanzo ? Aucuns résultats. Bon... »

Il soupira, pensant c'était encore une sorte de râteau. Mais un sourire séducteur, fendis son visage. Il se redressa, et se penchant vers l'asiatique. Il ne bougeait toujours pas. Alors un déposa un bisous sur le bout des ses lèvres, n'osant pas le faire plus loin. Et se fit éjecter de son côté violemment. Hanzo se colla la main sur la bouche, et hurla.

Dans la boite | McHanzoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant