« Tu te sens toujours délaissé ?

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Hanzo poussa un gémissement incontrôlé, en sentant Jesse entrer en lui. Son dos se plaqua violemment contre le mur des vestiaires, tandis que le cowboy lui suçait le cou, à en laisser des tâches violettes sur peau, qui avait goût de clore.

L'archer attrapa avec envie le visage de son amant, et l'embrassa, en fouillant ses cheveux de ses mains, pour approfondir le baisé. L'américain eu un rire sournois, et se décolla un peu de lui, pour le pénétrer de nouveau, avec sauvagerie.

Il bloqua le cris de l'asiatique en l'embrassant de plus belle, et en y ajoutant sa langue. Même si c'était raté, il fallait quand même se faire discret ; ils étaient dans une des vestiaires de la piscine publique, peut-être à un mètre d'une personne totalement inconnue.

Mais faire cela ici, excitait encore plus le brun, qui toucha avec tendresse l'engin du japonais. Celui-ci se mordit la lèvre inférieure, en parcourant le cou de Jesse de sa bouche. Le cowboy murmura à l'oreille du noiraud, de sa voix suave.

« Alors ? Tu te sens toujours délaissé ? La voix d'Hanzo se brisa de plaisir, et il gémissait.
— Hum... »

L'américain ricana, et il embrassa le tatouage de l'archer, faisant vibrer les dessins d'une lueur bleuté. Le japonais trembla, et enfonça ses ongles dans le dos de son amant pour lui griffer délicatement la peau. Il entendirent alors soudainement quelqu'un toquer à la porte.

L'asiatique sursauta, et serra les lèvres, n'osant plus faire le moindre bruit. La voix d'Hana retentis alors.

« Jesse ? Hanzo ? Alors que le noiraud faisait signe de se taire, le brun rétorqua, amusé.
— Oui ? Il entendirent la coréenne rire, avec d'autres rires derrière elle. Ce fut Angela qui poursuivit.
— Vous ne devriez pas faire ça ici. C'est sale. L'archer fit tomber son front dans le cou du cowboy, cramoisi. Jesse râla.
— On ça où on veux, sale médecin parano. Cette fois, Genji parla.
— Oui, mais tout les gens qui sont passés devant la cabine sont partis. Vous devriez rentrer faire ça autre part avant que ça soit quelqu'un du personnel qui passe. Des pas retentirent et la voix d'Abran demanda.
— Qu'est-ce qui ce passe ? »

Hanzo sursauta, et fit un regard suppliant au cowboy. Déjà que tout Overwatch était au courant.. Il ne voulait pas que le monde entier le sache tout de suite. Le brun comprit, et allait répondre, mais la gameuse du groupe le fit à sa place.

« Ton cher Jesse McCree est en train de prouver son amour à sa, elle exagéra sa voix. " Chôrie d'amour ". L'adolescent ria.
— Oh ! Tu vois Ancy, tes parents sont démonstratifs de leur amour ! Ta mère doit être une très belle femme ! La franco-chinoise se racla la gorge, tandis que les agents d'Overwatch eurent des petits rires.
— En fait... Genji sauva son frère.
— En fait elle est très moche ! Jesse à vraiment un goût de merde par rapport aux femmes. Sa femme râla, en bouchant les oreilles de leur fils.
— Ton langage Genji. Hanzo soupira de soulagement, et l'américain en question râla.
— Hey ! Tu veux qu'on parle de toi et de ta blondasse de femme ? Abran sursauta.
— Vous êtes marié ? À qui ? Le cowboy dans la cabine eu un ricanement.
— À la seule blonde du groupe, t'es con. La médecin fronça les sourcils, en entrant dans une cabine avec Armin.
— Jesse ne la ramène pas d'accord ? Surveille toi aussi ton langage. Le blondinet regarda le cyborg avec de grands yeux.
— Vous êtes marié à... La fameuse Angela Ziegler ??? La blonde le corrigea, maintenant dans sa cabine avec son fils.
— Angela Shimada.
— Oh je vois ! Félicitations ! Mais... Où est passé le fabuleux Hanzo ? »

Le japonais concerné eu un sursaut, et s'habilla avec rapidité. Tel un ninja, il sortit de l'autre côté des cabines discrètement, pour sortir des vestiaires et ensuite de la piscine vivement. Il espérait que quelqu'un le sortirait rapidement de ce pétrin après.

Faire ça dans les vestiaires de la piscine publique... Mais franchement. Quelle idée... Malgré lui, il ne pouvait pas regretter. Trop de plaisir de cette façon d'un coup, c'était trop pour pouvoir se dire qu'il n'aurait jamais du faire ça.

Jesse était vraiment un dieu. Le cowboy le rattrapa d'ailleurs en courant, et demanda, essoufflé.

« Pourquoi t'es partis ?
— Écoute, je ne veux pas que notre... Il fit la grimace. Couple, ce sache du monde entier tout de suite d'accord ? Le brun ria.
— Aucuns problèmes Chérie ! Le noiraud le fusilla du regard. L'américain continua tout de même, en souriant tendrement. Tu fais comme tu le sens. L'asiatique sentis le sang lui monter gentiment aux joues.
— Merci. »

Jesse aurait voulu lui tenir la main, mais s'en priva à contre-cœur. Le devinant, discrètement, Hanzo, dans les virages de leur petite marche dans le village, lui frôlait doucement la main de la sienne, et à chaque fois, le cowboy sentait son cœur s'envoler.

Il se dit alors, que ce japonais se laissait vachement désirer. Ça lui plaisait encore plus qu'il ne l'aurait admis, et il était plutôt du genre franc.

Se frôler la peau quand ils étaient en public, était devenu leur petit jeu, et quand ils rentrèrent dans la salle des fêtes, il eurent cette envie de déchirer les vêtements, mais ils se retinrent, car Angela et son fils, qui était lui aussi fatigué par la piscine, rentrèrent.

La blonde sentait bien qu'elle gâchait quelque chose, mais par pur plaisir d'embêter ce cher cowboy, elle resta, jusqu'à ce que tout le monde arrive. Avec horreur, Jesse vit qu'Abran s'était ramené, avec cinq autres potes à lui, tous de l'âge de sa fille, qui essayait de discuter activement avec Ancy, qui les ignorait royalement, une autre glace à la main.

D'instinct, Jesse vérifia l'argent dans son châle. Aucun centimes de moins. Il grinça des dents. Ses kékés lui avait donc payé quelque chose ??? Il crut qu'il allait leurs envoyer à tous une balle entre leurs petits yeux sournois, mais il se retint, et vit qu'un autre homme, plus vieux celui-ci, parler avec Jack.

Sa fille lui souria, en gardant en tête ce qu'il avait fait avec Hanzo dans les vestiaires il y avait quelques instants, et s'assit lourdement sur le canapé à ses côtés. Son père souria lui aussi, mais ironiquement.

« Qui sont tes merveilleux nouveaux amis ?
— Ce sont pas mes amis. Mais les élèves d'un vieil ami de Jack. Elle pointa du doigt les deux, qui riaient ensembles. Vus qu'ils avaient beaucoup de chose à se dire, tu sais l'armée, tout ça, et bien ils s'incrustent.
— Oh. »

Cet petit espagnol de Bryan était donc de l'armée ? C'était bête... Si il devait avoir un malheureux accident, ça serait un soldat en moins pour peut-être une prochaine guerre. Jesse hésitait, entre le voir trébucher fâcheusement la tête la première dans les escaliers, où alors le regarder glisser malheureusement du haut d'un immeuble.

Dans tous cas ça serait fatal, pour lui, et son petit visage de couillon.

Dans la boite | McHanzoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant