« Vous annoncer une nouvelle. »

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Un grand sourire s'étendit sur le visage de Jesse, un sourire fier et amoureux. Il s'assit à la place de Genji, et lui embrassa la joue tendrement. Encore rouge, Hanzo le fusilla du regard.

« Eh, attend.. Le fait qu'on.. Il eu de la difficulté à le dire, mais le cowboy l'encourageait avec moquerie du regard. Sorte ensemble, ne veut pas dire que je t'ai pardonné. Pourquoi m'as tu menti, stupide cowboy ?
— Et bien il me semblait évident de venir avec toi à la rencontre de ta famille. Félicite moi, j'ai mis un temps fou à convaincre Angela, avec mon fantastique talent de persuasion !
— Et tes chevilles aussi. L'américain ria.
— Un peu oui ! »

Blasé, et légèrement en colère, le japonais en profita pour lancer un regard à son frère, qui s'était installé aux côtés de la blonde et qui semblait être en train de s'expliquer avec elle. Finalement, ils s'enlacèrent, et l'asiatique eu un picotement de bonheur au cœur pour son cadet. Il semblait être l'âme sœur de la suisse, et être heureux.

Jesse, qui les observait aussi, demanda, un peu jaloux, et surtout, jouant plus idiot qu'il ne l'était. Même si il l'était un peu tout de même.

« Pourquoi nous on fait pas ça ? L'archer lui lança un regard tueur, et grinça.
— Parce que mon frère est une bonne personne, et qu'Angela est victime de ta tête parasite.
— Ben on est pareil non ? Hanzo roula des pupilles.
— Tu n'est pas victime de ta propre idiotie, imbécile, et je suis loin d'être une bonne personne. »

Cette phrase laissa le cowboy pensif, et il observa son amant, à qui le regard ébène était perdu dans le vague. Discrètement, il entrelaça ses doigts avec les siens, et les serra doucement. Le japonais, surprit, se tourna vers lui, pour voir sourire amoureusement.

« J'suis peut-être un imbécile, mais t'es loin d'être une mauvaise personne, Chérie. »

L'archer lui répondit par un petit sourire timide. Comme à chaque fois pour casser le doux moment romantique, Jesse colla son épaule à la sienne, et lui souffla, un sourire pervers aux lèvres.

« Eh, ça te dit, on va dans la soute ? Le noiraud le regarda avec incompréhension, et grogna, fatigué des bêtises de son copain.
— Pourquoi faire ?
— Ben pour s'enfermer dans une boite. Le japonais mit un temps de réflexion un peu lent, et rougissa alors soudainement.
— Hors de questions. Le brun posa sa tête sur l'épaule de l'asiatique, pour qui ses pieds était devenu quelque chose d'inestimables, qu'il ne pouvait pas s'empêcher de regarder.
— Roh aller !
— C'est non Jesse. Je dois méditer, laisse moi. »

Le noiraud ferma les paupières, et Jesse, toujours sa tête sur son épaule, s'endormit alors doucement.

Arrivée à Hanamura. Les frères étaient de plus anxieux et stressés. Angela et Jesse, eux, étaient partis dans un débat. La blonde avait osé râler après le le cowboy, et cela s'était enflammé.

« Mais puisque je te dis que si tu n'avais pas commencer à fumer ta foutu crotte, Hanzo ne se serait rendu compte de rien !
— Ah bah c'est bon hein ! Déjà que je me retiens... Il compta sur ses doigts au fur et à mesure qu'il sortait des excuses. Quand je suis avec Hanzo, quand je suis en salle principale, quand je suis à côté de ton fils, bla bla bla ! J'avais besoin OK ?
— Dans un avion ? Et tu as vraiment cru qu'ils allaient te laisser faire ?
— Ben c'est pas interdit !
— Bien sûr que si !
— Ah bon ? »

Ignorant les petites disputes entre leurs copain et copine respectifs, les Shimada se rapprochaient de plus en plus du temple de leur enfance. Ils se jetèrent un regard quand ils arrivèrent devant l'énorme portail du temps des Shimada. Les décorations traditionnelles japonaises ornaient les murs, en dessins de dragons où autres animaux légendaires.

Les deux gardes armés leurs barrèrent la route, et avec d'habiles paroles dans sa langue natale, Hanzo parvint à tous les faire rentrer, avec un garde pour les diriger et les surveiller. Il ne précisa pas que son frère était Genji, car si il y avait quelqu'un qui devait annoncer cela, c'était uniquement lui et personne d'autre.

Dans les énormes couloirs silencieux, régnait une atmosphère très calme, mais néanmoins électrique. Ça n'avais pas changé. Et c'est bien ce qui faisait un peu peur aux deux frères. Quand ils arrivèrent dans la salle principale, des vieux hommes et vieilles femmes, les attendaient, perchés sur des cannes ou assis sur des coussins en train de boire du thé.

Hanzo se pencha de politesse, et une dame, de taille moyenne et ayant dans la soixantaine l'observa de son regard sévère. Elle parla alors d'une voix stricte, en japonais, se rapprochant de lui, en faisant traîner son large kimono par terre.

« Nous avons vraiment cru ne jamais te revoir, Hanzo. L'archer se redressa, et affronta les yeux ébènes de la femme. Angela comprenait l'essentiel, mais le cowboy était complètement paumé.
— Moi non plus, ma tante. Cet endroit n'a pas changé.
— Que viens tu faire ici ?
— Vous annoncer une nouvelle. »

Le senior des Shimada, un homme dont les yeux étaient tout autant strict et qui était assis, le dos courbé par la vieillesse, ironisa d'un ton odieux. À l'entente de cette façon de parler, Jesse s'affirma qu'Hanzo et eux étaient bien de la même famille.

« Parler de ta place auprès du clan ? J'ai entendu dire que tu faisait maintenant parti de l'organisation d'Overwatch. Ses petits yeux se portèrent sur la blonde derrière le noiraud. Cette femme d'ailleurs, en fair partis. Les rumeurs étaient donc vraies ? »

Après un long silence, Hanzo hocha lentement la tête. Des exclamations fusèrent alors, le traitant de traitre, d'irresponsable, d'immature. L'archer affrontait les insultes, droit, sans changer l'image de son visage une seule fois, stoïque. Les anciens finirent par se calmer, et la tante annonça, en français cette fois.

« Dans ce cas, j'ai une question pour toi, ou pour plutôt toute ta troupe qui est avec toi. »

Cette fois-ci, l'américain comprenait la conversation. La japonaise claqua des doigts, et des gardes, entourés de mercenaires, traînèrent un corps vers eux. Ils relevèrent la tête de la jeune femme. De longs cheveux bruns dégringolaient de son visage plutôt joli, et elle était habillée de loques déchirées, son corps couverts de bleus et autres blessures.

Jesse suffoqua.

Ancy.

Dans la boite | McHanzoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant