« Ta gueule. »

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La fameuse Alicia, chef de gang, avec le sang de milliers de personnes, la plupart innocentes, sur les mains, se retrouvait paumée. De la vue de gens normaux, cela pouvait paraître idiot, mais elle, elle ne comprenait plus rien. Pourquoi ce con avait il fait ça ?

Essayer d'exploser la porte, accessoirement blindée, mais franchement. Il n'y avait que lui pour avoir des idées pareilles. Elle toisa durement son homme, qui lui, la regardait d'un air bête. Évidement que ça n'avait pas marché. La porte était construite exprès pour résister à ce genre de choses. La blonde grogna.

« Bravo Clark. T'es fier de toi j'espère ? Le jeune homme bafouilla.
— Eh ben je...
— Vive la discrétion ! Maintenant, ils savent qu'on est là ! Un autre, celui aux cheveux rouges, qui semblait être le plus raisonné de tous, ajouta.
— Sincèrement, je pense que pas qu'essayer d'entrer par la porte principale, soit très discret d'origine. La punk le mitrailla du regard, sachant parfaitement qu'il avait raison, mais étant simplement têtue et bornée.
— Tu veux qu'on entre où sinon ? Là, le passage discret est déjà prit par les gamins ! On est sensé faire diversion ! Une diversion, c'est pas discret ! Le premier homme, l'idiot, murmura.
— Mais tu viens de me reprocher de ne pas être discret...
— Ta gueule. J'AI RAISON. Le teinté roula ses pupilles aciers et ironisa.
— Mais ouais, t'as raison ma vieille.
— Wow tu te calmes ! J'suis pas vieille !!! »

Sous la dispute, qui était habituelle, des agents de La Griffe virent alors voir la source de l'explosion. À la vue du gang, ils allaient hurler l'alarme, mais les deux, d'une rapidité déconcertante, sortirent leurs revolvers, et les tuèrent d'une balle dans la tête. Alicia lança un sourire sournois à son partenaire.

« Le mien est mort le premier. L'homme grinça des dents et la regarda avec des iris furieuses.
— Tu rigoles ? Je crois bien qu'avec l'âge, tu te ramollie, petite mémé puante. Ils allaient repartir dans une dispute, mais Clark essaya une approche.
— On devrait peut-être essayer d'entrer non ? L'homme aux cheveux rouges acquiesça.
— Il a raison. La McCree fronça les sourcils et râla, en posant sa main sur l'épaule du jeunot, explosant son pauvre os par la même occasion. Elle dit, avec sérénité.
— Mon petit Clarkou... Pour réussir ce que tu veux faire dans la vie, il faut s'armer de patience.
Patience ? Mais- La blonde le coupa, et eu un sourire féroce.
— Oui. Apporte moi patience, j'en ai ras le cul. »

Avec un peu de peur, ses hommes lui apportèrent une sorte de bazooka fin avec deux extrémités plus larges. Sur le canon de l'arme, était inscrit d'une écriture rouge sang, " patience " et Alicia l'installa sur son épaule, et prit aussi appui par terre. Ses hommes s'enfuir hâtivement plus loin, et elle hurla, en appuyant sur la gâchette de patience.

« PRENEZ ÇA, ENCULÉS DE MERDE !!! »

Abran sursauta à l'entente d'une explosion sourde. Il entendit la voix de Jack, un des jumeaux, dans son oreillette qui ria.

« Je crois que c'est le signal ! Le plus vieux de la section F, Adrien, qui était un français blasé dans l'âme, rétorqua de sa voix calme et suave en soupirant.
— Ta tante n'a pas l'air d'être très discrète Ancy. On lui avait pourtant assurer que ça serait mieux. Aucunes réponses de la part de la concernée. L'espagnol demanda, inquiet.
— Ancy ? Toujours aucuns son de la part de la jeune fille. Zach, le deuxième jumeaux expliqua.
— Je crois qu'elle a enlevé son oreillette. Elle l'avait déjà refusée tout à l'heure. Adrien poussa un soupire exaspéré, et Jack éclata dans un rire qui se voulait discret. Le français demanda.
— Abran ? Tu la voie ? »

Le blondinet mit son œil dans son fusil de précision pour parcourir d'un œil le point de vue qu'il avait prit pour être à son aise. Avec soulagement il l'a vit derrière un énorme cylindre. Elle avait rabattu son écharpe noire sur son nez, et observait les soldats qui faisaient leurs ronde.

Abran la détailla d'un sourire idiot aux lèvres de haut en bas. Que c'était pratique d'être un sniper... Mais son sentiment de bien-être fut de courte durée. L'adolescente se précipita vers un agent et l'égorgea d'un coup sec avant qu'il ne pu pousser le moindre cris. Abran bafouilla.

« Elle- ! »

Mais un autre la remarqua, et appuya sur le bouton d'alarme, explosant les tympans des garçons, et principalement de l'espagnol, qui avait eu la merveilleuse idée de s'installer juste à côté d'un haut-parleur. Il entendit Jack rire dans son oreillette.

« Ah oui c'est bon, moi je la voie maintenant ! Adrien, lui, ne riait pas. Il grogna plutôt.
— Nan mais c'est de famille ou quoi ? »

Abran, paniqué, tira sans ménagement dans la tempe d'un homme qui allait attaquer Ancy par derrière. La brune lui répondit par un regard assassin, et son supérieur râla.

« Abran. Ne t'y met pas. Zach et son frère rirent, et le plus introverti des deux commenta.
— L'amour rend vraiment idiot.
— Ta copine peux se débrouiller toute seule ! Franchement, tu l'a bien regardée ? Nouveau rire.
— Maintenant, ils savent où tu es, M. Je-suis-doué !
— Ne tombez jamais amoureux. Ça fous que des emmerdes.
— C'est toi qui dit ça ? Un jour t'es fou amoureux d'une meuf, et le lendemain, c'est une autre !
— C'est bien ce que je dis ! Ça fou la merde après ! »

L'espagnol râla face à toute sa section qui le blâmait et se racontait leurs vies dans son oreille. Avec hâte, il glissa son long fusil dans son dos et se dépêcha de changer d'endroit, avec toujours un œil sur sa bien-aimée. Il savait bien que la jeune franco-chinoise n'avait pas besoin d'aide, mais il ne pouvait pas s'empêcher de la surprotégée, c'était plus fort que lui.

Et puis voir ses yeux d'un noir absorbant avoir envie de le tuer le faisait craquer. D'un point de vue extérieur, lui et Jesse se ressemblait beaucoup. L'un hétéro, l'autre gay, mais Ancy et Hanzo étaient très aussi très semblables eux aussi.

Dans la boite | McHanzoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant