Dans la boite | McHanzo

« Et toi... »

Mais dans quelle merdier s'était il foutu ? Hanzo devait faire diversion d'après le cowboy. Il se dirigea vers le groupe de garçons, qui entourait Ancy avec des airs faussement séducteurs. Il allait leur faire part de son méprit pour eux d'un air stoïque et totalement ennuyé, mais une explosion soudaine le coupa dans son élan.

Le plafond de la salle des fêtes venait d'exploser, laissant place à un hélicoptère noir. Des soldats habillés comme ceux de La Griffe en sortirent, et se mirent à tirer dans tout les côtés.

En bon réflexes d'agents entraînés, le groupe se mirent à couvert, et la fille de Jesse fut emportée par le groupe de garçon, qui, croyants qu'elle était sans défense, la prirent a couvert eux aussi. Ils avaient des armes sur eux, en bon jeunes militaires.

Hanzo jura. Son arc était dans ses affaires, loin dans le bureau de rangement. Paranoïaque comme il était, il avait bien ses shurikens sur lui, mais ça ne suffirait pas à contrer les soldats sur-armés du groupe ennemis. Caché derrière une table avec Lena, il lança un regard perdu à l'anglaise.

Comment La Griffe les avaient retrouvés ? Où était Jesse, Angela et Genji ? Armin était en sécurité au moins ? Le noiraud aperçu le petit, mains sur ses oreilles, à côté de Fareeha. Des cris venant du village où ils étaient installé prouvait que les gens innocents étaient attaqués eux aussi.

L'archer vit qu'Ancy tentait tant bien que mal à expliquer aux garçons qu'elle savait se battre, et les deux se lancèrent un regard. Ils se posaient exactement la même question. Où était le père de la jeune fille ? La panique prit possession des agents.

Jack hurla entre les rafales de tir à Ana des instructions, Winston partis aider les villageois sans prévenir personne. Lena, par peur pour son meilleur ami, courût dans des flashs bleus le rejoindre. Fareeha, dans un souffle, confia Armin à Hana et Lúcio, pour se précipiter derrière l'hélicoptère pendant qu'Aleksandra occupait les soldats.

La plus jeune des égyptiennes ouvrit la porte de la pièce où était rangés leurs armes. Rapidement, elle enfila son armure et son lance-roquettes, pour sortir, pleine de rage. Elle hurla, animale, et tira sur le groupe de soldats.

Un autre explosion retentie, l'hélicoptère vacilla. Dans la pagaille, les agents en profitèrent pour récupérer le maximum de leurs armes. Hanzo s'y précipita aussi, mais un homme lui barra la route. Avec horreur, il reconnu alors Jesse, et suffoqua, en voyant son regard froid et sévère.

Il n'eu le temp d'esquiver. Peut-être parce qu'il ne se méfiait pas. Le cowboy le frappa sèchement à la tempe de son pacificateur. Il tomba dans les pommes.

|...|

L'archer papillonna des paupières, et voulu se relever. Impossible. Ses mains étaient liées par une corde épaisse dans son dos. Le japonais observa l'endroit. Une petite salle, sombre et humide, avec qu'une seule ouverture l'entourait. L'entrée, seule source de lumière, était bouchée par de gros barreaux.

Hanzo jura, et essaya de se rappeler qu'est-ce qu'il l'avait mit dans cette situation. Il écarquilla ses yeux ébènes en se rappelant. Jesse. Sans réfléchir, il sortit de son corps. En se relevant, il vit ses deux dragons.

Celui du sud tournait en rond comme un lion dans une cage, plein de rage. Celui du nord était assis dans un coin de la cellule, l'air grave. Troublé par l'attitude qu'avait pris son copain, ou ex-copain, il ne savait plus, Hanzo allait parler, mais son dragon bleu hurla en premier, le pointa du doigt, avec un regard accusateur.

« JE T'AVAIS PRÉVENU HANZO !!! Cet homme est un con ! Un paysan qui ne vaut même pas l'amour d'un Shimada ! Et toi... ET TOI ! UNE ERREUR ENCORE UNE FOIS ! Tu lui as donné une confiance aveugle, au point de te rabaisser, toi et ton honneur ! L'archer baissa les yeux, perdu. Le turquoise se leva, et se mordit la lèvre.
— Calme toi Udon... Il y a sûrement une raison ! Jesse à pourtant réussi l'épreuve... Ces mots ne firent qu'énerver encore plus l'esprit. Il se tourna comme une furie vers son frère.
— Un simple coup de chance à tous les coups !!! Cet homme est manipulateur, sournois et mesquin !!! J'AVAIS RAISON !!! »

Les deux dragons commencèrent à se disputer, et Hanzo glissa au sol, soudainement faible. Deux larmes coulèrent lentement de ses yeux toutes seules, et son corps physique fit de même. Ses yeux se perdirent dans un vague de mélancolie, et il passa ses mains astrales sur son visage, pour murmurer.

« Dites moi juste ce qu'il s'est passé, s'il vous plaît... Ses deux dragons se tournèrent vers lui, et le clone de Genji détourna le regard, pour expliquer.
— C'est bien Jesse qui t'as assommé. Jusque là, Hanzo espérait bien qu'il y ai un malentendu. À l'entente de la vérité, il cru que son cœur allait se déchirer. Le turquoise continua. Après, l'hélicoptère sortis encore plus de soldats. Une femme... Elle se fait appeler Fatale je crois... Elle a réussi à prendre Armin en otage. C'est à ce moment là que Genji, Abran et Angela sont revenu, et Jesse les à empêchés de sauver leur fils. Seuls Ancy, Abran et les autres garçons ont réussis à s'enfuir, alors que tout le monde s'est fait prisonniers. »

L'archer n'arrivait plus à respirer. Pourquoi ? Pourquoi ??? Jesse les avaient trahis... Cette fois, son visage se déformât par la souffrance, et des cascades de larmes dévalèrent ses joues. Il hurla. Il se cogna les poingts avec rage sur le sol de pierres de sa prison, sous les quatre yeux de ses dragons, qui ressentaient parfaitement ses sentiments.

Pourquoi ? Il n'avait donc pas le droit d'être enfin heureux ? Était il en colère ou infiniment triste ? Peut-être un peu des deux. Il avait juste envie de revenir en arrière, et rester dans son jeu de séduction avec ce stupide cowboy. Même si celui-ci ne l'aimait pas vraiment, il s'en foutait royalement.

Il voulait juste rester avec lui, et ressentir sa peau nue contre la sienne, même si le monde entier devait être au courant, il voulait juste l'aimer en paix, être enfin tranquille, et fonder une famille, avec son frère, la médecin, leur gamin, l'imprévisible Ancy, et son amour de tout les temps.

Pourquoi n'avait il même pas le droit à ça ?