OchaKatsu[Partie II]

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Arrivée à la Médina d'Askar, Ochaco n'avait pas perdu de temps, et s'était mise à la recherche du meurtrier de ses parents.
Elle le trouva, assis dans un bar, une fille de joie sur ses jambes. Elle se plaça face à lui, serrant les poings, tête baissée, une aura dangereuse émanait d'elle.

"Barbarossa?
-C'est bien moi, ma belle. Tu veux venir sur mes geno..."
Elle l'interrompit, pointant une lame sur son visage.
"Viens te battre, connard."

Il jeta la femme sur ses genoux au sol, excité par l'idée de se battre contre cette séduisante inconnue. Il se frotta les mains. Il acceptait. Elle fit exploser l'auberge, les clients s'enfuirent, le proprio' lui aussi

"Pas mal..." déclara-t-il, l'envie de ratatiner cette femme accroissait.
Elle se positionna, et se jeta sur lui. Il l'esquiva, bien qu'elle le frôla du bout des doigts. Assez, pour qu'elle le rende léger, le fasse ainsi donc voler dans les airs, puis le rendre lourd au maximum, l'écrasant au sol, avec une telle violence, qu'un cratère de trois mètres de rayon se forma.

Elle recula, le "super-héros" se leva, essuyant un filet de sang coulant le long de son menton. Il souriait, d'une façon sadique. Une lame apparut de l'un de ses tatouages, il se jeta sur elle.
Elle croisa ses bras, de façon à se protéger la tête, et le torse.

Sa lame était tâchée de sang, maintenant, et il le léchait. Ochaco observa son corps.

Des taillades apparurent. Elle se crispa, pivota sur une de ses jambes, envoya l'autre sur le visage de son adversaire, l'envoyant valser. Sauf que celui-ci l'attrapa et la fit tournoyait au-dessus de sa tête avant de l'écraser sur la terre.

"C'est tout c'que t'as à me proposer?" Il la fixa, une moue dubitative sur le visage. "Tu me rappelles quelqu'un, tu sais..." Il tilta. "C'étaient tes parents, cette fois-là?! Oh la pauvre choute, elle vient les venger! Que c'est mignon!" nargua-t-il, tout en écrasant sa poitrine avec son pied, la faisant cracher du sang. Elle le regarda en souriant.

"Chigaderu"

Il sentit une boule se formait, au niveau de son rein droit. Il s'écroula au sol, vomissant du sang. Une seconde boule se forma, mais cette fois-ci, sur son rein gauche. Il la fixait, les yeux teintés de sang.

"Salope!!" hurla-t-il, avant de retomber complètement, et de rendre son dernier souffle, après que son second rein ait explosé.
Elle se releva, se tenant au niveau de la hanche droite où d'une entaille plus profonde que les autres, s'écoulait du sang. Elle se sentait vide, lasse. Elle venait de réaliser sa vengeance... Mais...

Quelque chose manquait à son tableau. Elle s'écroula sur ses genoux, les larmes montant à ses yeux, s'écoulant lentement, inondant son visage.

"Aaaaaaaahhhhhh..." sanglota-t-elle, un long râle coulait de sa gorge. Deux bras l'encerclèrent, des mains se posèrent sur ses épaules. Elle se retourna lentement, et vit Mina, puis Momo et tous les autres.
Elle les regarda, ils lui souriaient.

"Dîtes..." murmura-t-elle, les larmes coulant à flots. "Vous me pardonnez?"

Izuku s'avança, et lui caressa la tête, gentiment, lui souriant.

"T'es pardonnée depuis longtemps, Ochaco-Chan."

Elle les prit dans ses bras, tout en pleurant. Ina observa la scène de loin.

"J'ai bien fait de rendre service..." se dit-elle, à voix haute. Elle disparut.

Ochaco s'avança, se frayant un chemin jusqu'à Katsuki.

"Excuses-moi de t'avoir frappé... Katsuki."

Il sentit son coeur se serrait, et des rougeurs apparurent sur ses joues. Elle l'avait appelé par son prénom. Elle lui sourit, le prit dans ses bras, et déposa ses lèvres sur les siennes.

"Je me sens si seul..." râla Minoru, tandis que certains offraient des tapes, et glissaient discrètement des préservatifs dans la poche de leur ami, celui-ci ne sachant plus où se mettre.

"Je t'aime, Katsuki. Et toi?" demanda-t-elle, un semblant de sourire malicieux naissait sur son visage. Il s'enfonça les mains dans ses poches, lui tourna le dos, et lui murmura un minuscule "Moi aussi, je t'aime...". Elle sourit, le contourna, et l'embrassa une nouvelle fois, le prenant dans ses bras. Il rougissait de plus belle. Elle s'écarta, le contempla, puis éclata de rire.

"Qui aurait pensé que l'orgueilleux, le fière, le narcissique Katsuki Bokugo rougirait?" ricana-t-elle, tout en embrassant son petit-ami, là où de la chair fut mise à nu, tandis qu'il enserrait ses bras autour d'elle, la soulevant. Il planta ses yeux dans les siens, un rictus sur ses lèvres.

"Qui a dit que je n'étais plus orgueilleux, fière et narcissique? Avec toutes ses capotes que j'ai, j'te ferais l'amour pendant deux jours, ma belle. Prépares-toi."

Ce fut à elle, de rougir, sous les rires de ses camarades.

RecueilOù les histoires vivent. Découvrez maintenant