Stupide pari/// Kyoka X Denki[Partie I]

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"Mec! Si t'es le meilleur dragueur de toute la Terre, t'as donc toutes les filles dans ta poche?" fit Katsuki, un sourire narquois sur le visage. Denki le regarda, tout sourire.
"Bien sûr! Tu crois quoi?
-Que t'as pas Kyoka dans ta poche..."
fit Minoru, ricanant. Denki arqua un sourcil.
"C'est même pas une fille! Elle est aussi plate qu'une planche à pain!"

Ses camarades masculins le regardèrent.

"Denki, t'es même pas capable d'avoir une planche à pain dans ta poche." déclara Eijiro.
"Quoi?! Si d'ici deux semaines, elle n'est pas à mes pieds, vous pourrez faire ce que vous voudrez de moi!" clama l'électricien.
"Denki, un pari est un pari, n'est-ce pas? Tu tiendras parole?" demanda Shoto.
"Tu m'as pris pour qui?! Bien sûr."

Sur ce, il sortit de la salle de classe, et s'assit sur le toit, élaborant un plan, afin que la rockeuse tombe dans ses bras.

*

"Kyoka? T'aurais le CD de Beck(manga où les protagonistes sont rockeurs-Je vous le conseille)?" demanda Momo. La rockeuse le lui balança à la gueule, et remit sa tête dans ses bras, de la musique dans ses oreilles.
Pourquoi l'autre câble électrique lui avait demandé de sortir ensemble? Ils ne se parlaient que pour se critiquer, ou parler de musique, mais ce n'était jamais allé plus loin. Voulait-il qu'ils deviennent plus que des camardes de classe? C'est-à-dire des amis? Pourquoi pas? Elle ne mourrait pas.
Elle soupira, et décida de s'endormir, pour le restant de la journée.

Elle attendait calmement, posée sur un banc, vêtue d'un short court taille haute et d'une brassière, et un sac sur le dos. Elle l'entendit arriver, et se leva, les mains dans ses poches.
Denki la vit de loin, elle l'avait entendu, songea-t-il. Il la détailla, elle était habillée de façon féminine. Il fit une moue. Serait-elle déjà tombée sous son charme, pour qu'elle s'habille ainsi? Il se sentit déçu de gagner aussi facilement, mais aussi fier, de sa rapidité.

"Yo, l'électricien!" fit-elle, en levant sa main.
"Ca va?
-Oe. Et toi?
-Oe. On y va?
-J'te suis, le débile."

Elle avait toujours une remarque, un surnom sans valeur à lui donner. Ils regardèrent Annabelle 2 au cinéma, et s'étonna de la voir rigoler, au lieu de sursauter et de se réfugier dans ses bras. Il se dit qu'il aura plus de chances dans la suite des évènements.

*

Il s'assit sur un banc, déprimé. Kyoka s'assit à ses côtés.

"Y'a quoi? Trop d'électricité dans le cerveau?
-Non, t'inquiète . Je suis encore intelligent pour savoir que je ne te considérerais jamais comme une fille.
-Pourquoi?"
demanda-t-elle.

Il la regarda, arquant un sourcil.

"Parc'ke face à un film d'horreur, tu rigoles. Parc'ke, au lieu de contempler la vue dans la grande roue, tu as préféré rester scotché sur ton cellulaire. Parc'ke, au lieu de faire attention à ta façon de manger face à moi, tu t'es goinfrée comme un porc. C'est bon? Ou j't'en dis plus?
-Et bien, apprends-moi à être plus féminine.
-Il faut déjà avoir un corps féminin. Et là..."

Déjà qu'elle manquait de confiance en son corps, il venait de la plonger au plus bas. Mais elle n'en montra rien, et, les sourcils froncés, un air déterminé dans les yeux, elle lui demanda.

"Apprends-moi, Denki-Kun! Je veux être féminine!"

Il vit une chance de la séduire, et accepta. Il lui donna rendez-vous, le lendemain. La chance était avec lui, il serait samedi, et ils avaient donc une journée de libre. Elle accepta le rendez-vous, le salua et le quitta. Il la contempla, rêveur. Mais se ressaisit, et se claqua. Ce n'était pas une fille!

*

"Et ça?" demanda Kyoka, tenant un jean boy-friend et un débardeur en main.
"Bon, suis-moi!" déclarât-il, tout en lui prenant la main, la conduisant au rayon des robes et jupes. Elle le regarda, effarée.
"Jamais!
-Tu veux devenir féminine ou pas?
-On peut l'être, sans robe! Stupide générateur!"

Il ne l'écouta pas, et prit une robe, noir, qui devrait sûrement lui arrivé mi-cuisse, avec un dos fendu. Elle observa la robe, intérieurement effrayée. Il la poussa dans la cabine d'essayage, et lui refila la robe.

"Soit tu la mets seule, soit c'est moi qui te la mets. Et dis-toi que ça ne m'excite pas de te voir nue."

Elle hocha la tête et enfila la robe. Elle se contempla dans le miroir. Il lui jeta une paire de talons.

"Mets-ça aussi!"

Elle les mit, puis ouvrit le rideau. Denki regardait les robes qu'il avait en mains.

"Denki-Kun." Il leva les yeux sur elle, et... Heureusement qu'il n'en montra rien extérieurement, car sinon, il lâcherait des phrases tout à fait stupides, comme lorsqu'il avait des court-circuit à son cerveau.
"Ca va..." maugréa-t-il. "Tiens, enfiles-ça, puis ça, et ça, et puis ça aussi et..."

Bref, des milliards de tenues furent essayées, et à chaque fois, le coeur du super-héros faisait un bond. Heureusement qu'il avait une cage thoracique, car sinon, celui-ci se serait tout simplement enfuie, ne pouvant supporter plus d'émotions.
Elle avait un corps magnifique. Bon, pas de seins, on était tous d'accord dessus. Mais à force d'entraînements et de musculation, le derrière de la rockeuse s'était formé, et semblait ferme. Elle acheta la première robe qu'elle avait essayé, et attendait Denki dehors, celui-ci avait une petite chose à faire.
Elle le vit sortir, plusieurs sacs en main.

"Qu'est-ce que c'est?" demanda-t-elle, intriguée.
"Tout c'que t'as essayé."

Elle le regarda, bouche bée. Cela devait lui avoir coûté bien cher. Elle sortit son portefeuille, prête à le rembourser, mais il l'arrêta, la fixant droit dans les yeux. Elle se sentit d'un coup minuscule, mise à nue.

"Laisse. C'est normal. Tu m'as demandé de t'aider, et je te rends service.
-Mais quand même, tu as dû payer cher..."
gémit-elle.

"Est-ce qu'elle gémirait de la même façon, dans mon lit?", songea-t-il. Il écarquilla les yeux, face à cette pensée, et se claqua.

"Oh! Electricien! Ca va?" demanda-t-elle, le fouettant doucement avec ses boucles d'oreilles, celles-ci s'allongeant.
"Oe, oe... Tu viens manger?"

Elle hocha la tête, et le suivit. Ils s'installèrent à un restaurant, et le Kaminari la reprit plusieurs façons sur sa façon de tenir sa fourchette, de parler la bouche pleine, de se tâcher n'importe où.

"Tu as de la sauce sur la commissure." fit-elle. Il voulut prendre sa serviette pour s'essuyer, mais se figea, lorsqu'elle se pencha par-dessus la table, offrant une magnifique vue sur la pré-naissance de ses seins, et qu'elle lui lécha du bout de la langue, sa tache. Il sentit une boule se former dans son ventre, et une érection naquit dans son caleçon.
"OH! Comment je peux être excité par ça?!" s'hurlât-il, intérieurement.

"Denki-kun? Etait-ce féminin? J'ai vu plusieurs filles le faire avec des garçons, donc...
-N-Ne fais plus ça. Ca ne se fait pas avec n'importe qui!"

Sur le coup, il hurla. Cela refroidissa Kyoka. Avait-elle mal agi? Elle se leva, déposa quelques billets sur la table, prit ses affaires.

"Je ne sais pas ce que tu as, mais ne m'hurle plus jamais dessus, stupide lampe vivante!"

Elle lui tourna le dos, et disparut. Il se tint la tête dans ses mains.

"Mais qu'est-ce qui m'arrive...?" gémit-il.

RecueilOù les histoires vivent. Découvrez maintenant