Valkyon[Partie II]

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Le type de Kagune de (T/p1): Type écailleux/Rinkaku (Voir média).

Miiko n'en croyait pas ses oreilles: des goules. Elle croyait que cette espèce n'était qu'une légende, étant donné que personne n'en avait vu de vrais. Elle se releva, en tremblant, et se rua vers la Salle des Portes.

Il n'y avait aucun intérêt à défendre à le Crystal, si personne n'était vivant. Elle la trouva assise, dévorant avec appétit... Une gardienne. Ecoeurée, Miiko vomit sur le côté.

(T/p1) se tourna vers elle, la fixant froidement.

"T-Tes yeux..." murmura la kitsune.
"Ah, ça. Les yeux de goule se nomment Kakugan, et ont la particularité de changer de couleur, la sclère devient noir et l'iris rouge. Je suis une goule avec un Kagune de type écailleux. Mais je parie que tu ne comprends rien de ce que je viens de te dire. Vous n'avez pas vu ça dans votre service avant de rentrer dans les Gardes. Pourquoi? Car pour vous, nous n'existions pas. Et cela va vous coûter cher. Et tu sais pourquoi. L'absence de connaissance sur son ennemi..." Une Obsidienne apparut, son épée à la main, la levant et l'abattit sur la goule. "vous mènera à votre perte."

L'Obsidienne fixa son épée, brisée en deux, effarée. (T/p1) abandonna le corps qu'elle dévorait, et jaugea cette nouvelle proie, d'un regard satisfait. Elle se lécha les lèvres, activant son Kagune, son arme, remuant ses RC dans tous les sens, face à la Gardienne, celle-ci tomba sur ses fesses, reculant effrayée face à cette chose inconnue.

"Ma belle, si tu savais, Ô Combien tu me donnes faim." Avec l'un de ses Kagune, elle caressa la peau de la jeune femme, celle-ci frissonna, et se fit dessus. (T/p1) désapproba d'un regard. "Comment suis-je censée savourer une viande, si elle a le goût de pisse?
-Ne la tues pas!!!"
hurla Miiko. Trop tard.

Avec l'un de ses Kagunes, elle transperça la gardienne, en plein dans l'estomac. Celle-ci cracha du sang, mais elle était toujours vivante. La goule l'amena jusqu'à elle, passant ses doigts sur ses lèvres pulpeuses.

"Tu sais ce que je préfère? Dévorer mes proies, alors que le cur bat encore, que leurs nerfs ressentent la douleur, et qu'elles crient. Vos hurlements ne sont qu'une douce mélodie à mes oreilles. je suis si impatiente de commencer avec toi."

Miiko se jeta sur elle, mais (T/p1) envoya un autre de ses Kagunes et l'enfonça dans la jambe de la kitsune, la clouant littéralement à une colonne de marbre.

"Laisses-moi Miiko." (T/p1) se reconcentra sur sa gardienne, entrouvrit en grand sa bouche, et croqua entre son épaule et son cou à l'Obsidienne. Celle-ci hurla. Tandis que la goule mastiquait. Elle re-croquait, les cris doublèrent, elle recrachait les os.

Il entra dans la Salle des Portes, et ce qu'il vit le figea. Miiko, clouée à une colonne, l'une de ses Gardienne hurlant à la mort, et elle... Elle, qui dévorait sa gardienne et qui clouait Miiko, avec une sorte de tentacules. Celle-ci s'arrêta, lâcha l'Obsidienne qui avait perdue un bras, et la balançant, sans calculer sa force sur l'un des murs de la Salle. Elle relâcha par la même occasion Miiko, celle-ci se rua, tout en boitant vers la gardienne.

(T/p1) fit fouettée ses Kagunes sur le sol, les yeux ouverts en grand, un sourire sadique grandissait sur son visage.

"Valkyooooonnnn...
-Qui es-tu?
-Mais arrêtez de me poser cette question. Bon, je suis (T/p) mais mon vrai prénom est (T/p1). Cela ne te dit rien? Alors, Ashkore, l'homme au masque? Ah, voilà! Bah lui, c'est mon frère."

Valkyon se mit en position de combat, dégainant son épée et se rua sur (T/p1). Qui elle était ne comptait plus, elle n'était plus qu'un monstre. La jeune femme ne bougea pas, l'épée ne fit glisser le long de sa peau. Le chef de Garde fit les gros yeux, et recula, puis se relança une nouvelle fois, et abattit coup sur coup. Mais rien n'y fait, sa lame ne faisait pas d'effet.

"Mon pauvre, si tu savais... Une goule ne craint rien des armes blanches."

Il jeta son épée à terre, ôta son armure, prit une grande inspiration et se rua sur elle. Elle eut un instant de surprise: il voulait se battre à mains nues!

Elle reçut un poing dans sa face, la faisant reculer de quelques pas. Son sang battait dans ses tempes...

Elle le regarda.

"Dis, tu te souviens d'une petite fille de huit ans, torturée?"

Il l fixait, s'arrêtant. De quelle petite fille parlait-elle? Son coeur se figea. Se serait-elle? Il se ressaisit, et se rua sur elle, enchaînant les poings, alors qu'elle les esquivait avec une rapidité surprenante.

Pourtant, aux entraînements, elle était tout le contraire. Faible. Elle continua son monologue, le sourire triste, tout en échappant aux attaques du jeune homme.

"Je n'avais que huit ans, je vous admirais. Du fond du cur. Mais lorsqu'Ashkore a commis l'irréparable, vous vous en êtes pris à moi. Une vie n'est rien, comparée à des milliers d'autres, mais cela m'a fait mal, lorsque je vous voyais, avec vos sourires sadiques, vos mains baladeuses. Vous preniez plaisir à me faire souffrir, le peuple ne comptait plus."

Valkyon s'arrêta, il s'en souvenait parfaitement. Il venait juste de devenir chef de la Garde Obsidienne, et pour la première fois, il comprit qu'Eel n'était pas tout à fait blanche. Il avait dû assisté au traitement que l'on affligeait aux traîtres et à leur famille.

Son coeur s'était serré lorsqu'il dût assister à celui d'une gamine. Les Gardiens de l'Ombre avaient pris u étrange plaisir à la voir hurler, pleurer. Elle l'avait regardé, lui qui assistait, sans mot, à cette scène. Elle l'avait supplié du regard. Mais il n'avait rien fait. Et lorsqu'elle comprit cela, elle ne prononça plus un mot et ses yeux perdirent tous leur éclat. A cet instant, il comprit qu'il venait de la tuer. Moralement.

Et depuis toutes ces années, sa culpabilité ne s'était jamais dissipée.

(T/p1) le regardait. Non. Elle avait le regard vide. Il trembla, il en était sûr, c'était elle, il y a quelques années. Ce regard morne, sans vie, c'était bien le sien. Elle releva la tête, le fixa.

"Tu sais comment est mon corps. Chaque parcelle de ma peau est faite de cicatrices. Vous avez défiguré mon frère, tué notre famille. Vous allez le payer."

Elle se lança sur Valkyon, voulant lui donner un coup de pied, sauf que celui-ci l'attrapât. Elle tourna sur elle-même, son pied de même, et lui balança un autre coup de pied de son pied libre, l'envoyant s'enfoncer dans le mur. Elle atterrit sur le sol, remettant son pied froissé en place.

Elle s'avança, d'un pied déterminé. Valkyon se releva, essuya le filet de sang qui coulait de son nez.
Ils se défièrent du regard: c'était soit lui, soit elle.

RecueilOù les histoires vivent. Découvrez maintenant