Je reviendrais un jour, je te le promets.[Wakfu] p.4

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  Amalia se regardait dans le miroir. Elle était belle. Elle le savait. Même si l'âge se reflétait sur son visage, elle gardait quelques atours.

  Elle fixa sa robe. Une robe verte, bordée de tissus blancs. Une coiffure en hauteur, et une couronne posée dessus.
  Elle allait se marier.

  Aujourd'hui.

"-Amalia?"
  La princesse se retourna vers sa meilleure amie, et lui sourit.

"-Eva. Prends ça et remets le lui... Avant la cérémonie, s'il te plaît..."

  La blonde acquiesça. Elle sera le bout de papier et s'en va retrouver l'eliathrope.
  Elle ne trouva qu'Adamai, aussi abords du royaume.

"-Où est-il? Pourquoi il ne l'en empêche pas ??"

  Le dragonneau soupira, dépitée.

"-Il se dit qu'elle ne l'aime plus.."

  Evangelyne fulminait et lui tendit un papier. Adamai le prit, ne comprenant ce que c'était.

"-Un message de la part d'Amalia. Donnes-le lui.
-D'Amalia ? Je me dépêche !"

  Il remit le message à son frère.
Celui-ci le fixa pendant une longue durée. Puis l'ouvrit et le lit.

  Son sang ne fit qu'un tour, les larmes franchissant la frontière de ses yeux, se disant qu'il n'était qu'un idiot.

"-Adamai! On y va!"

  La crâ et le dragonneau sourirent et se rendirent au plus vite au centre du Royaume.

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"-Amalia. Je crois que je comprends ce que vous faites.
-Que suis-je en train de faire, prince Ysig?"

  Il sourit tristement. Il appréciait énormément cette femme et se dit qu'elle aurait pu être la mère de ses enfants, si elle n'était pas amoureuse d'un certain Dieu.

"-Vous souhaitez "forcer la main", si je puis me permettre, à ce jeune homme, qu'il vienne vous épouser."

  Elle le regarda, surprise.

"-Je ne suis pas stupide, Amalia. J'ai bien vu votre jeu. Et c'est de mon plein gré que j'y ais pris part. Vous avez poussé dans ses derniers retranchements votre amant ,afin qu'il vienne vous "sauver" de l'homme qui vous épousera.
-Ysig..
-Vous aviez tout calculé. Mais puis-je vous poser une question?"

  La verte acquiesça.

"-Qu'allez-vous faire,s'il ne vient pas?
-Je vous épouserai.
-Je vois."

  Ysig salua Amalia et se rendit dans la salle de cérémonie, les mariés venant séparément.
 
  Amalia se posa à sa fenêtre. Elle était peinée pour Ysig. C'était un homme bien. Et il possédait un esprit extrêmement vif. Il avait compris ce qu d'elle souhaitait.

  Maintenant, il fallait simplement attendre.

RecueilOù les histoires vivent. Découvrez maintenant