On verra demain

C'est dit.

Regina lui sourit et vint se blottir dans ses bras. Emma remit bien les couvertures pour qu'aucunes n'ai froid, et entoura le corps de la brune de ses bras. Leurs visages se frôlaient, le bout de leurs nez se touchaient presque, elles sentaient la respiration de l'autre. Les yeux dans les yeux elles laissèrent le silence prendre place, et ne bougèrent pas pendant de longues minutes. Chacune se disant que c'était le moment de le dire, le moment le plus merveilleux pour finir cette journée parfaite. C'était juste trois mots et huit lettres, pas quelque chose d'exceptionnel, et pourtant quelque chose qui une fois dit peut tout changer. N'en pouvant plus, ressentant ce besoin de le dire même si ça l'effrayait, Regina prit son courage à deux mains et laissa son coeur parler.

-Je t'aime.

Emma recula son visage pour voir celui de la brune qui la regardait les joues écarlates. Elle voulait être sûre que Regina avait dit ça, sûre qu'elle n'avait pas rêvée. Elle voulait être sûre que c'était la réalité, cette réalité dont elle rêvait depuis longtemps.
Le visage de Regina lui fit comprendre qu'elle avait parlée avec son coeur, qu'elle l'aimait vraiment, et que demain n'était plus incertain. Emma fonça sur les lèvres en face d'elle, elle l'embrassa avec tout l'amour qu'elle avait en elle, faisant basculer Regina sur le dos, et se retrouvant au dessus d'elle. Regina laissa ses mains glisser dans le dos de la blonde puis elle la serra contre elle, pour ne plus jamais qu'elle parte. Emma elle plongea ses doigts dans les cheveux bruns.
Quand l'air vint à leurs manquer elles se détachèrent. Emma ouvrit les yeux et plongea son regard dans les yeux noisettes en dessous d'elle.

-Je t'aime, aussi. Emma lui embrassa le bout du nez, Regina souriait, elle laissa quelques larmes couler, larmes qui enfermaient tout le bonheur du monde. Emma déposa un baiser sur la fissures des lèvres et ajouta. Oui je t'aime.

Regina l'embrassa à nouveau. Emma l'aimait, c'est bon elle en était sûre, même si depuis des jours, et particulièrement aujourd'hui, elle le lui montrait, l'entendre était comme le graver dans le temps, lui dire c'était lui dire « tout ça n'est pas irréel et je ressens comme toi ».
Emma se laissa tomber sur le côté, le regard toujours dans celui de Regina, les corps toujours collé.

-C'est effrayant d'aimer comme ça.

Regina lui sourit, et replaça quelques mèche blondes qui tombaient devant le visage d'Emma.

-Je ne te le fais pas dire. Mais c'était tellement rassurant de voir qu'on est pas seule à aimer ainsi.

-Rassurant de voir qu'on sera plus seules faces au merdes de la vie.

-Language Emma, pouffa la brune. Mais c'est vrai et particulièrement chez nous.

Le deux femmes rigolèrent, et Emma reprit son sérieux.

-Je suis heureuse que tu l'ai dis. J'avais envie de te le dire mais j'avais peur. Merci, Emma embrassa la main de Regina, merci, elle embrassa son front, merci, son nez, merci, ses lèvres.

Regina lui sourit, pour la millième fois en une journée et colla son front au sien. Elles laissèrent le temps avancer, sans s'en soucier, elles voulaient juste être là, ce qui les entouraient elles s'en fichaient, elles l'avaient même oublié.

-Emma?

-Oui?

-Qu'as tu dis à tes parents pour qu'ils gardent Henry?

-Qu'on avait un truc de prévu.

-C'est tout? Ta mère à pas poser de questions?

-Je lui ai pas laissé le temps, j'ai posée la question au moment où on partait, elle a dit oui, et je suis partie pour te rejoindre dans l'escalier. Et ce matin j'ai déposée Henry mais je suis pas aller les voir.