Racontes moi.

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Emma l'attrapa et la porta telle une princesse pour la déposer sur le lit. Regina ne pu s'empêcher de rire. Une fois sur le lit, Emma allait s'asseoir à ses côté mais elle se redressa, lança un clin d'oeil à Regina qui la regardait d'un air interrogateur. Elle se dirigea vers la « cuisine » et pris une tablette de chocolat qu'elle avait aperçu en faisant vaisselle plus tôt dans la journée.

-Du chocolat?! Tu peux pas te passer de nourriture?

-Et bien quand je vais au cinéma je mange du popcorn, là je vais te raconter une histoire alors je mange du chocolat, et je suis sûre que tu vas te laisser tenter. Elle se jeta sur le lit et se blottie contre Regina, qui elle était assise, donc Emma à moitié allongée, la tête posée sur la poitrine de la brune.

Emma commença à tout raconter à Regina, l'opération Cobra, les talki walki avec Henry, et les mots de passes, les codes pour qu'ils communiquent ensembles, la mission pour mettre David et Mary-Margaret ensemble, la pomme que Henry l'a empêchée de manger, August, Graham et ce qu'il disait sur son coeur... Tout, elle parla plus de deux heures. Elles avaient mangées tout le chocolat, enfin surtout Emma, Regina n'avait pris que quelques carrés. Emma avait bougée pendant tout sont récit, elle c'était blottie contre Regina, puis mit face à elle, puis elle avait fait quelques pas, puis c'était assise à côté, voir sur Regina... Regina, elle, n'avait presque rien dit, elle avait sourit, un peu rit, versé une ou deux larmes, mais elle avait surtout écouté Emma, et l'avait admirée, elle était heureuse d'être avec elle, heureuse que Emma se confit, elle ne faisait pas que raconter, elle lui parlait de ses peurs, de ses doutes, de tout ses sentiments qui avaient régit son année sous la malédiction.
Emma était désormais allongée au côté de Regina, la tête dans le creux de l'épaule de la brune, cette dernière avait une main sur le flanc de son amie et l'autre égarée dans les cheveux blonds.

-Voilà, je crois que tu sais tout.

-Et moi?

-Quoi toi?

-Et bien tu m'as parlée de tout, de tes sentiments, de Henry, de tout, mais pas de moi. Alors qu'est ce que tu ressentais pour moi? Regina avait un petit sourire en coin, elle avait autant peur de la réponse que envie de la savoir.

Emma se retourna et s'appuya sur ses coudes, pour pouvoir voir le visage de Regina.

-Et bien... Je crois que tu étais celle qui me perturbais le plus, et pourtant on peut pas dire que j'étais très à l'aise avec la situation et Henry. Mais toi tu étais aussi détestable et froide, que attirante et chaleureuse. Je veux dire tu pouvais être infecte et méchante avec moi, mais quand tu étais près de moi j'avais qu'une envie de sauter dessus. Quand on à sorties Henry de la mine ou quand j'ai coupé ton pommier, on était beaucoup trop proche et mon coeur était sur le point d'exploser. Bref, je sais pas j'avais presque autant envie de t'étrangler que de t'embrasser.

À cette dernière phrase, Regina laissa un rire sonné dans la pièce, et regarda Emma, cette dernière était rouge mais souriait, elle était gênée d'avoir dit tout ça mais aussi heureuse. Ne voulant pas être la seule à être gênée, elle se redressa, embrassa la brune, puis déposa un petit baiser sous son menton.

-Et toi, tu ressentais quoi pour moi?

Regina ne s'y attendant pas la regarda et devant le sourire en coin de la blonde décida de lui dire, d'ouvrir un peu son coeur, ce qui n'était pas une chose aisée pour elle.

-Alors c'est complexe, j'avais toutes les raisons de te détester. Regina elle te détestait parce que tu étais la mère biologique d'Henry, la méchante reine elle c'était parce que tu étais la Sauveuse. Mais Regina ne pouvait pas s'empêcher d'être fortement attirée par toi, et puis en plus tu as bien fait comprendre que tu voulais pas me prendre Henry. Alors j'avais en moi la méchante reine qui haïssait la Sauveuse, et Regina qui aimait beaucoup la femme que tu es et petit à petit la mère d'Henry. Jusqu'à ton arrivée c'est toujours ce que pensait la méchante reine qui était le plus important, mais lorsque tu as débarquée Regina et son attirance on prient le dessus, et tu m'as changée tout doucement. Tu es pas la Sauveuse pour rien, tu as sauvée mon âme en plus de la ville et des habitants, de la méchante reine.

On verra demainOù les histoires vivent. Découvrez maintenant