Chapitre 9

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Arrivant aux grilles, les doubles portes de la propriété s'ouvrent laissant place au domaine. Marie est surprise tandis que nous autres prenons route vers l'entrée, saluant au passage les gardes qui si tiennent.

Je vois Marie légèrement en retrait, se sentant peu à son aise. Arriver à son hauteur, je glisse naturellement mon bras au dessus de sa hanche, ce qui ne la surpris pas, mais la mettant au contraire plus à l'aise. La sentant ainsi, son corps se colla un peu plus contre le mien me rendant comme protecteur de celle qui hantait depuis quelques jours mon esprit vagabond. Mon regard se posa sur elle et je su à cet instant que Marie serait la petite amie qu'il me faudrait pour satisfaire, mon père, ma mère, les journalistes mais évidement moi. Il devait être trop persistant puisque celle-ci me regarda à son tour, et naturellement mes lèvres se posèrent sur les siennes simplement, juste pour confirmer que celles-ci m'appartiennent désormais.

Nous rentrons à l'intérieur et nous présentons à Jules le valet s'occupant des entrées et sortis du château. Lilou est reconnus par tous les anciens employés, tous sont ravis de la revoir parmi nous, se qui installe une ambiance sereine, et joviale. Après une bonne vingtaine de minutes de retrouvailles entre eux elle souhaite rendre visite à ma mère, alors après insistance je finis par accepter et l'amène jusqu'à son étage.

- Alors, depuis combien de temps tu es avec Marie ? Me demanda-t-elle dans l'ascenseur.

- Je dirais trois ou quatre heures. Nous rions légèrement.

- Et ? Elle est juste de passage ou tu veux vraiment te poser avec elle ?

- Pourquoi est-ce que tu me demande ça ? J'affiche un air mystérieux.

- Sérieusement Lucas t'as toujours été mon meilleur ami, et on ne dirait pas comme ça, mais j'ai toujours gardé un œil sur toi... Même de New-York city.

- Donc ça veux dire que tu sais que...

- Que tu es un gros connard, égoïste, qui ne pense qu'au sex, aux filles et aux soirées ? Oui je sais.

- Ce n'est pas exactement ce que j'allais dire, en faite j'allais dire que j'étais toujours le plus beau, que tu m'aimais toujours autant et évidemment que je faisais toujours mannequin pour homme ?

- Oui, connard, égoïste et manipulateur... T'a pas changé.

Sur ses mots les portes s'ouvrent laissant place aux portes de la chambre de ma mère. Un léger toquement se fis entendre dans le grand hall puis une douce voix répondis.

- Bonjour, je ne vous dérange pas ? Ma mère se retourna un visage de surprise collé au visage.

- Lilou ? Quand es-tu revenu ? Tu as tellement changé regarde toi...

- Aha merci madame, vous avez bonne mine aussi. Toujours dans la positivité, elle et Lilou continuèrent de papoter pendant un bon quart d'heure avant de repartir avec nos amis nous attendant dans ma chambre.

En refermant la porte, elle afficha un air grave.

- Tu comptais me dire quand que ta mère était malade ? Son inquiétude se lisait dans sa voix.

- Comment ça « Malade » ? Elle est juste un peu fatiguée...

- « Fatiguée» ? Lucas, on dirait que ta mère a fait un burn-out... dans le meilleur des cas...

Elle a raison et je le sais, mais savoir que ma mère dépérie de jours en jours, je ne peux pas l'accepter.

- Lucas, écoute si tu veux parler, maintenant que je suis revenu, je serai là tu sais ? Elle pose sa main sur mon épaule me donnant de léger frisson.

The Little PrinceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant