Chapitre 11

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Le soir venu je décide de discuter de cette histoire de bourse avec mon "père". Le dîner et comme à son habitude servis à l'heure des poules et je descend donc souper avec ma famille à 19h. Je m'installe à ma place; le plus près de ma mère et la plus éloigné de mon père à côté de mes deux petits frères et en face de ma petite soeur. Le repas commence et nous faisons l'habituel tour de table au quel je saute habituellement mon tour.

- Et toi Lucas comment c'est passé ta journée mon coeur ? Ma mère me pose cette question chaque soir avec un peu plus d'amour le jour d'après et je lui répond généralement toujours la même chose " Oh tu sais maman je n'est pas grand chose à dire, j'ai eu une journée bien remplis mais je suis sûre que mes petits frères préférés ont des choses à dire non ?" Mais ce soir c'est différent j'ai des questions à poser à mon géniteur.

- Hum et bien ma journée à commencer de façon habituel puis dans la journée nous avons eu la visite de papa. Tout le monde y compris le concerner me regarde avec insistance.

- Es que tu es malade Lucas ? Il me pose cette question comme si la réponse été évidement oui.

- Non, mais enfin arrêtez de regardez tous comme cela, je vous assure c'est très gênant. Mais passons dîtes moi père es que vous pouvez me réexpliquer le concept de ses bourses ?

- Des bourses ? Je n'ai jamais parlé de bourse, j'ai parlé d'examens et de stages mais en aucun lieux je n'ai parlé de bourses voyons ! Au moment où ce monsieur commence à s'exister tout seul je reçois un message de Louis ;

De : L'homme 2 la situation !

" Alors quelle est la réponse de ton père face à ces "bourses universitaires" ? Tu sais en te disant cela je me suis dit que se serait une bonne idée, tu devrais lui en parler pour qu'il le mette en place, plutôt que cette réforme tout à fait inutile sur lequel lui est ses conseiller travaillent depuis plus d'un an. Bref bisous mon chat hein ;)"

" Ah oui et la prochaine fois que tu oublis que c'est l'anniversaire de mon chat je te préviens je te ferai pire que ça !"

" Car pour rappelle c'était AUJOURD'HUI !"

En lisant ses messages je commence à rigoler. Le pauvre je lui avais promis de souhaiter un très bon anniversaire à son chat et je dois avouer que cette information" existentielle" et sortis de mon cerveau. Mais mon nouveau problème et celui qui se trouve de l'autre côté de la table et qui commence à perdre patience de mes non-réponses.

- Hum désolé de vous coupez, mais je pense que je me suis mal exprimer peut importe laissons tomber cela vaut mieux pour tout le monde.

- Vous voyez Lucas, c'est simplement pour cette raison que nos discutions sérieuse sont inexistantes; votre pertinence est égale à celui d'un enfant en bas âge non capable de réfléchir de lui même.

Ses mots aussi dure que de la pierre me font toute fois mal, même nos disputes habituels ne sont jamais si cruels. L'espace d'un instant, le temps d'analyser encore et encore cette phrase je ne sais toujours pas comment réagir avant que la suite de cette phrase déjà incompréhensible poursuive;

- En plus de votre pertinence inexistante vous êtes la définition même de la honte et vous faire représenter cette famille est la pire erreur de ma vie. 

Après ces coups de couteaux à répétition mon géniteur se lève royalement suivis de ma mère affaiblis et affichant des joues ruisselante de larmes. Toute cette agitation autour de moi, je ne l'entend plus, toutes les paroles que prennent ma mère et ma soeur contre ce monsieur, je ne l'entend pas. La seule chose que j'entend encore c'est mon coeur, il bat bien plus fort que le votre actuellement. J'entend ma respiration, saccadée, tremblante et profonde. Alors sans un regard en arrière, je prends mon manteau, mon casque, mes clés et part simplement.

La vitesse de mon engin sur la route, j'oublie. J'oublie, le danger, la peur, ses mots... J'attend simplement de savoir où es que ma tête me guide. Apparemment je suis la honte de la famille royale, je déçois tout le monde à cause de mes actes non-réfléchies. 

- Je suis simplement quelqu'un de stupide qui cherche encore une fois à faire chier son putain de monde ! Je cris cette phrase pour sortir cette rage et ralentis enfin.

Quand j'enlève mon casque, je suis apparemment arrivé dans la rue de Marie. Je m'approche de la porte, toque, attend patiemment et toque une nouvelle fois. Le truc faux dans la phrase d'avant c'est le mot "patience" je suis tout sauf patient alors attendre une minute; soixante secondes exactement était un calvaire.

Marie ouvre la porte tout sourire me voyant. Elle allait se mettre sur la pointe des pieds mais mes bras l'enlacèrent avant de faire n'importe qu'elle autre chose. Surprise elle me questionna mais se contact simple calmait mon coeur encore meurtrit. 

Quelques minutes passèrent et je me décolla d'elle.

- Lucas, qu'es qui ne va pas ? S'il te plait rentre et parle moi. Elle posa sa main chaude sur ma mâchoire contractée.

J'embrassa sa main et la suivis derrière elle. Nous montâmes alors les escaliers pour arriver dans un grand étage où plusieurs portes se font face. Au milieu de la pièce se trouve un salon plutôt grand, un lieu où l'on peut se retrouver entre autre. C'est vraiment soigné chez elle et en regardant les photos accrochées aux murs je pût remarquer que deux enfants se trouvaient sur celles-là.

- Tu as un petit frère ?

- Ah lui, je suis mieux non ? Elle sourie en regardant la photo et passa entre mes bras.

- Je dirai que vous vous ressemblez... Beaucoup même, c'est ton portrait craché.

- Pfff, n'importe quoi je suis mille fois mieux que cette chose ! Une voix nous interrompis dans notre discution.

Ludo dégage ! Marie leva les yeux au ciel sans pour autant se décollé et rigola en disant c'est deux petits mots.

- D'accord, d'accord je m'en vais... Mais c'est moi le plus beau ! Il lança cette phrase avant de s'enfermer à toute allure dans la pièce à côté qui, je suppose doit être sa chambre.

- Revenons sur toi Lucas, qu'es qui t'arrive, je vois bien que tu ne vas pas bien...

- Non, c'est juste que... Es que tu pourrais m'héberger cette nuit ? Où non plutôt je vais aller chez Louis, juste es que tu peux rester comme ça le temps qu'il faudra ? Je pose ma tête sur son épaule et respire le parfum de son cou découvert.

- Lucas tu peux rester aussi longtemps que tu voudras ici, je veux seulement que tu m'explique ce qui t'arrive.. Mais viens on va en parler dans ma chambre nous serrons beaucoup plus tranquille.

Je la suis, et elle m'entraîne dans sa chambre. Bien rangée, propre, net, rien ne traîne. Simplement décoré mais juste assez, elle correspond tout à fais à l'image de ma bien aimée. Nous nous installons sur le lit et après beaucoup d'hésitation je me livre à elle qui est en train de m'écouter. Je reçois sans cesse des messages d'Ali et de Louis. Et après quelques heures je décides d'envoyer un message à Louis lui disant que j'arrive chez lui dans quelques minutes.

- Marie... Je voulais te dire merci d'avoir été là, c'est... ça m'a fais du bien. Je la regarde dans les yeux et pour toutes réponses Marie m'embrasse. Vous connaissaient ce genre de baiser doux, qui vous réchauffe un peu le corps, le coeur, qui vous donne envie de sourire pour un rien et bien c'est ce genre de baiser dont j'avais besoin. Je commence à partir et une dernière fois Marie me tire sur la manche avant de me dire ;

- Lucas je crois que... Des sentiments sont entrain de naître pour toi alors ne fais pas de conneries à cause de cette personnes ok ? Sa me touche vraiment ce qu'elle me dit alors je souris simplement et me retourne vers ma moto qui n'attendais que moi.

- Marie demain tu commence à 7h45  soit à l'heure au lycée ou envoie moi un message si tu veux que je vienne te chercher. Mon casque est à présent enfilé, je me dirige maintenant chez mon meilleure ami où je vais passer une nuit... ou deux...ou trois...

The Little PrinceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant