Je gare ma bécane à l'entrée de chez mon ami mais à peine ais-je mis un pied au sol que ma soeur et le propriétaire de la maison arrivent courant dans ma direction. Ali me saute dans les bras me disant un nombres incalculables de phrases sur moi, Monsieur le roi, ma mère... bref des choses dont à l'heure actuel je me contre-fou. Nous rentrons à l'intérieur et après avoir salué les personnes qui m'accueil à bras ouvert monte à l'étage discuter avec Louis et Ali. Quelques heures passent et Alicia décide de rentrer au palais. Maintenant que je suis seul avec Louis je sais déjà ce qu'il va me dire et je sais également qu'il a plus que raison mais comme vous vous en doutez je ne dirai jamais que je pense la même chose.
- Lucas... Il soupire. Je sais ce que tu vas dire mais s'il te plait laisse moi te rappeler que malgré toutes les erreurs de ton père il se comporte comme le roi et...Il marque une pause. Je pense que tu devrais te ranger Lucas.
Il me regarde attendant une réponse de ma part.
- Ahah... Je souffle. Louis j'ai déjà essayé tu le sais, pour lui j'essaye de trouver la fille idéale avec qui je pourrai me poser réellement, alors que je te le rappelle je n'ai que 17 ans ! Mais lui qu'es qu'il à fait pour moi ? Je le regarde attendant une réelle réponse de sa part.
- J'ai pas d'exemples en tête Lucas. Il s'assoit sur son lit et prend sa tête dans ses mains.
- Tu vois c'est ça le problème, il ne fait tellement rien que le seul exemple que l'on pourrait trouver remonte à mon enfance. Je viens le rejoindre et m'allonge à côté de lui.
- Et si tu réessayé ?
- Tu es sérieux là ?
- Lucas je pense qu'avec les problèmes de ta mère il doit être autant à bout que toi tu peux l'être.
Je ris jaune à sa remarque.
- On sait tout les deux comment ma mère en est arrivée là alors ne viens pas me dire qu'il a des remords et encore moins en me comparant à lui.
- Lucas mais merde écoute moi un peu t'as plus 15 ans, montre à ton putain de père que t'es plus un gamin, que t'es plus intelligent que lui. En ce moment même en étant ici, avec moi, à discuter de tout ça tu lui prouve que ça te touche, que tu es plus faible que lui, que tu ne peux rien faire de mieux que de te comporter comme il le souhaite ; Lucas prouve simplement à ton père qu'il a tord.
Les paroles de mon ami sont dures, mais vrai. En faisant cela il gagne encore.
- Louis je sais que tu as raison mais comment tu veux que je fasse ça ! Il me prend pour un con, comme si j'étais la dernière merde de son existence. Louis met la main sur mon épaule et me dit une phrase qui conclura définitivement ce débat inutile.
- Mon pote t'es un prince alors profite pour une fois de ta notoriété pour lui faire passer un message ; Va te faire foutre papa.
Après ses paroles nous rigolons légèrement et profitons de notre soirée pour parler de tout et de rien.
Le lendemain matin je me lève plutôt que Louis et décide d'aller prendre une douche. L'eau ruisselle à présent sur ma peau me détendant au maximum. Je ferme les yeux et profite de se moment intime avec moi-même pour réfléchir simplement à comment nous en sommes arrivé ici avec mon père. Tout se passait bien au début, j'étais heureux, j'aimais ma vie de petit prince et j'aimais que mon père me donne des responsabilités mais au fur et à mesure du temps ses exigences devenais de plus en plus importantes me privant de ma vie d'adolescent. Il avait même commencé à m'interdire de fréquenter Louis. Puis se fameux jour arriva j'étais simplement au mauvais endroit au mauvais moment mais pourtant c'est sûrement cette situation qui venait d'appuyer sur le bouton "Démarrage de la guerre enclenchée " entre mon père et moi.
C'était un mardi en fin d'après midi. J'avais 12 ans, je rentrais à pieds à l'époque du collège et en m'arrêtant sur le chemin pour prendre des photos avec les passants, je vis la limousine de mon père. La vitre était baissée et je le vis accompagné d'une femme, ce n'étais pas ma mère et elle était beaucoup plus jeune que mon père. Elle était descendu de la voiture et mon père tout sourire lui lança un baiser qu'elle se fit une joie de rattraper quand brusquement mon père posa ses yeux sur moi. Son teint pâli à vue d'œil et vue ses yeux j'avais commencé à courir pour rentrer le plus vite à la maison retrouver mère. Sa limousine étant plus rapide que mes jambes d'enfant de 12 ans attendait devant le portail. Quand mon père m'avait vue, il descendit de la voiture et se rapprocha de moi un visage grave imprimer sur le visage. Je me souviendrais toujours des mots qu'il m'avait dit ce mardi là.
« Lucas la personne que tu as vue dans la voiture, es que tu as vue son visage ?
- Non père... J'avais menti évidemment.
- Bien et tu ne parleras donc pas à la reine de mon amie ?
- Votre amie ? Pour mes 12 ans je le trouvais déjà cette histoire un peu louche.
- Oui une amie. Vous ne parlerez donc pas à la reine d'elle, c'est totalement inutile.
- Bien monsieur. »
A l'époque je ne pouvais pas le regarder dans les yeux, il m'avait éduqué comme ça, si je le regardais trop longtemps dans les yeux il prenait cela pour une preuve d'irrespect. J'étais donc comme à mon habitude parti rejoindre ma mère dans son salon et lui couru dans les bras. Nous avions commencé à parler mais je m'étais tue. Le soir alors que j'allais dire bonne nuit à la femme de ma vie, j'avais entendu une grosse dispute entre elle et le roi. Je m'étais mis dans l'embrasure de la porte et je les avaient observés se disputaient puis monsieur le roi m'avait vue, il était venu ouvrir la porte et me claqua si fort la joue que je tomba par terre. Tout devin rapidement noir. On m'avait alors dit que mon chère « papa » comme vous dîtes, m'avait fait une légère commotion cérébrale mais avait continuer de passer ses nerfs apparemment tendus sur ma mère. Il pensait que j'avais tout raconté et était donc parti s'expliquer. Le problème c'est qu'en battant ma mère bien plus fort que moi il venait de tuer ma futur petite sœur... Oui en effet ma mère était enceinte de 5 mois à ce moment là, sous ses coups qui n'aurait jamais dû avoir lieux il avait tué une personne qui n'était pas encore de ce monde. Après ça on à jamais vraiment sue comment ma mère avait découvert sa liaison, peut-être l'intuition ? Je sais cependant que mon chère « papa » avait dû tasser l'affaire. Il avait annoncer à la presse que la reine était tombée dans les escaliers du palais se faisant de nombreuses séquelles dont la fausse couche... Une dépression c'était installer au fur et à mesure du temps ainsi qu'une solitude extrême. Elle n'arrivait plus à nous regarder Ali et moi sans se mettre à pleurer et le jour de mes 14 ans elle avait fait une tentative de suicide. Elle fût placer en hôpital psychiatrique à domicile. Mes petits frères n'ont jamais étaient au courant et l'apprendront sûrement le jour d'une dispute qui sait ?
Me remémorant cela je sais que la haine que j'ai envers cet homme et légitime. Je sors de la douche et attrape une serviette prêter par Louis. Ma toilette terminer je descend dans le salon des Farnois. Les domestiques installent le petit déjeuner et me sourient en cœur. Je m'installe et Louis vint me rejoindre, puis, peut de temps après partons en direction du lycée.
Imaginer ma surprise quand, comme par "hasard" les torchons people. Non, pardon les journaux (j'ai tendance à confondre, quel tête de Linotte je fais !) parler déjà de ma dispute entre mon "père" et moi. Ils avaient vraiment été rapide cette fois-ci. Etrange... Je sors de ma poche la monnaie qu'il me rester et achète le dit torchon... Journal ! Lucas, enfin ce n'est pas compliqué ! Je déplia ce que vous savez pour éviter une nouvelle fois les débats, puis je fus une nouvelle fois surpris par les précisions donner. La totalité, ou du moins les trois-quart sont vrai. Ce qui me surprena le plus c'est le fait que ce "machin" me défende pour une fois... Et je peut vous l'assurez; c'est rare.
VOUS LISEZ
The Little Prince
Teen Fiction○■NOMINÉ AUX WATTYS 2018■○ "Tout le monde me dit que j'ai de la chance, mais est ce qu'ils savent vraiment ce que sait d'avoir ma vie ? Non sans doute pas et puis l'avis des autres, je m'en contre fou." Une vie de Roi ? Non juste celle de Lucas le "...