Blocarde (Non abouti) [The maze runner]

Chap 8 (Part 2)

Cela faisait plus de deux heures que je veillais aux côtés d'Olga. J'avais passer la plupart du temps à défaire et refaire ses tresses, fouiller dans le matériels des medjacks, faire les cents pas, et me poser des questions sur le jour où je suis arrivée dans cette galère.

Je m'en rappelais en partie : le noir dans la boîte, le soleil qui éblouissait, les 11 visages bienveillants penchés sur moi, la découverte du bloc, les premiers jours pleins de chants et de travail,... Et puis après, la boîte qui remonte, plusieurs autres fois, trop de fois, les conflits, la peur, les trahisons, les combats, la folie, le sang, la mort....

"Eh ça va pas ???!!!"

Je sortis soudainement de mes pensées. Newt et Minho était postés à l'entrée de l'infirmerie et me regardaient bizarrement. Je retira mon bras du trou que j'avais provoqué dans le mur. Le sang coula entre mes doigts.

"Je ne sais pas ce qui m'a pris, bégayais-je en attrapant un morceau de tissu sur le comptoir, Je vais réparer ça."

J'enroula la bande de tissu autour de main de sorte que le sang de coule pas de trop. Minho haussa un sourcil inquiet et quitta la pièce en lâchant :

"Juste pour dire que c'est l'heure de manger."

Newt resta à l'écart et me demanda :

"T'es sûre que ça va ?
-Oui, oui, soupira-je, c'est juste les évènements qui sont difficiles à gérer."

Je m'apprêtais à suivre le jeune homme quand je me souvins d'Olga.

"Ne t'inquiète pas, me rassura Newt, il ne va rien lui arriver."

Le repas fut plus chaleureux que la veille, certaines filles mangeaient avec les garçons de leur atelier, d'autres restaient entre elles, mais cela semblait plus convivial.
Pour ma part, je mangeais avec Minho, Newt et deux autres coureurs. Je vis également Gally, qu'on avait finalement relâché, lui aussi me vit, et me fit un petit signe de mort que je préféra prendre comme une blague.

Au bout d'un moment je quitta les garçons et le joyeux feu de camp pour apporter à la petite Olga son assiette de poulet et de carottes bouillies. En arrivant dans l'infirmerie je posa l'assiette sur une table et me pencha au chevet de la petite.

"Olga, murmura-je, réveille toi c'est l'heure de manger."

La blondinette tourna lentement la tête, les yeux vitreux encore plongés dans le sommeil, ses lèvres fines s'entrouvrirent en laissant échapper, comme dans un râle :

"Wicked est bon."