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Je fini d'étendre le linge, le soleil se lève à peine sur la ville de Fès. Je reprends le bac à linge vide et regagne la maison. Personnes n'ai debout, après avoir déposer le panier près de la machine, je me dirige vers la cuisine. Je me lave les mains et prépare le petit déjeuner. M.Kalifah veut que tout soit déjà près quand il se lève.

J'ai installer les bols, le pain et les gâteaux que j'ai préparer hier soir avant d'aller dormir. Le café, le thé son prêt. Je n'attends pas qu'ils se lèvent pour commencer le ménage de cette grande maison. J'attrape un chiffon et le passe sur tous les objets qui se trouvent sur mon passage. Je me regarde dans le miroir, je porte des anciens vêtements de la fille aîné, mes cheveux son attacher en un chignon qui n'ai pas soignée, malgré ma peau satiné, je suis pâle, j'ai d'horrible cernes sous les yeux. Je n'ai pas de formes.

- Ella!

Je sursaute, laisse le chiffon là et pars retrouver M. Kalifah dans la cuisine. Celui-ci est à table, je prends le café et lui serre une tasse, puis je prends le thé et fait la même chose.

- Bonjours, lui dis-je.

- Tu ira faire les courses, il n'y a plus rien a manger et nous recevons des invités ce soir, puis tu ira récupéré mes affaires au pressing, la voiture doit aussi être laver.

- Oui M.

Puis petit a petit Mme. Kalifah et leurs deux filles arrivent dans le salon, elles s'installent à table et je m'affaire autour d'elle.

- Ella, tu ira me chercher ma crème, me dit Mme.Kalifah

- Oui, Mme.

- Les filles vous avez prévu quoi pour aujourd'hui? leurs demande leurs mère.

- Aller faire du shopping avec Adila, lui dit Latifa sa cadette.

- Rester près de la piscine a ne rien faire, répond Kenza.

- Très bien. Ella ma tasse est vide.

- Oui Mme.

Je prends le thé et lui serre une nouvelle tasse. Une vingtaine de minutes plus tard, ils sont tous partie, je débarrasse la table, la nettoie, je met ensuite mes chaussure et pars faire les courses. Mes sacs se remplissent vite.

- Raffaella! entendais-je.

Je me retourne et vois Ahmed. Je le salue. 

- Comment va tu? me demande-t-il.

- Comme d'habitude, lui dis-je.

Gentiment il me tant une pomme, je la prends et le remercie, je mord dedans, ce n'ai pas grand chose mais c'est la première chose que j'avale de la journée et il est bientôt  11h00, je me dépêche donc de la manger, je remercie Ahmed et continu de faire les courses. Je n'oublie pas de lui prendre sa crème et la met soigneusement dans mon sac. Je rentre ensuite assez vite à la maison dès Kalifah.

Une fois là-bas, je range mes courses et me mes a préparer le déjeuner. L'après-midi s'enchaîne, je nettoie plusieurs pièce de fond en comble, je dresse la table pour les invitées de ce soir, et commence a faire a manger. Mme Kalifah entre dans la cuisine.

- Je ne veux pas te voir ce soir, quand les invitées seront là, tu ira dans ta chambre, jusqu'à que je vienne te chercher pour tout nettoyer.

- Très bien.

- Très bien qui?

- Pardon, très bien Mme, dis-je en baissant les yeux.

Elle n'ajoute rien et quitte la cuisine. Comme prévue quand les invitées arrivent, je pars dans ma chambre sous l'ordre de Mme. Je referme la porte de la buanderie. C'est ça ma chambre, un vulgaire matelas poser à même le sol entre le lave-linge, le sèche-linge. J'y m'y allonge. J'ai tellement faim, que mon ventre me fait souffrir. De là où je suis, je n'entends rien de ce qui se passe dans le salon. Mais je c'est que Mme.Kalifah reçois les félicitations pour le dîner qu'elle à "préparer". Je ne sais pas combien de temps je reste enfermer ici. Mais la porte s'ouvre enfin sur cette femme. Elle allume la lumière, je cligne plusieurs fois des yeux pour m'y habituer.

- Va nettoyer!

 Je ne perd pas de temps et me lève tout de suite. Je me dirige vers le salon, je ramasse tout les couverts qui traînent et les laves à la main, car bien sûr il ne passe pas dans le lave-vaisselle. Sans le faire exprès un verre m'échappe des mains et atterrie par terre, il se brisent en petit morceaux.

- Oh non non non, dis-je a moi même.

J'attends que quelqu'un entre dans la cuisine mais personnes ne vient. Je me dépêchent de ramasser les morceaux, et de finir mes tâches. Il est plus de trois heures quand je vais me coucher. Et épuiser, je tombe de fatigue.

Le lendemain je suis réveiller à 6h00. Je n'ai pas beaucoup dormi. Je m'habille avec les même vêtements de la veille, je n'ai le droit que de prendre trois douches par semaine de cinq minutes pas plus. Mes vêtements son ceux de Kenza, qu'elle ne veux plus porter où son trop abîmer pour elle. Le petit déjeuner est près quand M est lever.

- Bonj....

Je n'ai pas le temps de finir ma phrase qu'il m'a giflé. Je me tiens la joue, sa bague m'a sans doute éraflé la joue, mais je ne pleure pas devant lui, ni devant personnes d'autre.

- Tu sais combien il coûtait ce verre?!

Je fait non de la tête.

- Plus cher que ta propre vie! Va me faire un café.

Je file dans la cuisine, je touche ma joue et oui je saigne bien. Je revient et lui donne sa tasse. Tout le monde fini par ce lever.

- Du coup vous êtes d'accord pour que je partent à Paris? demande Kenza.

- Nous avons réfléchie avec ton père et nous sommes d'accord, tu est assez grande maintenant, mais a une seule condition.

- Je t'écoute? lui répond Kenza.

- Que Ella partent avec toi.

- Quoi? Pourquoi? lui demande sa fille. Non je ne veux pas d'elle!

- Tu ne sais même pas te faire cuire un œuf! ni faire tourner la machine a laver. Et puis je ne veux plus d'elle, elle ne fait que des bêtises ces dernier temps!

Je baisse les yeux, je crois que ce n'ai pas ma journée, mais depuis mes 8ans je pense que ce n'ai pas ma journée.

- Pff super! dit Kenza.

La jeune femme quitte la table. Les jours se suivent et se ressemble. J'ai un petit sac où sont réuni toute mes affaires, c'est a dire, quelque vêtements et ma brosse a dent. Alors que Kenza à elle toutes seule a deux valises. Je les prends et les emmènent jusqu'à la voiture, où le chauffeur de la famille nous attends. Je me retrouve à l'arrière, le trajet jusqu'à l'aéroport passe vite. Je dit au revoir à Khaled le chauffeur. Il me fait un mince sourire. Puis je suit la famille Kalifah jusqu'au guichet, nous présentons nos papiers.

C'est la première fois enfin depuis que je suis arriver au Maroc que je quitte le pays. Ce n'ai pas Paris qui me faisait rêver...  Je suis assise du côté hublot dans l'avion, Kenza est en première classe alors que moi je suis en économie. L'avion commence a bouger puis fini par prendre son envole. Je suis un peu stresser... enfin même beaucoup. Paris me fait peur... Le pilote nous dit que nous arrivons, je commence a voir les immeubles, les routes et la Tour Eiffel. L'avion amorce sa descente, je me sens pas bien, pas bien du tout. J'ai chaud, mais l'avion fini par atterrir. Je souffle. Je descend après plusieurs passager, l'air frais de Paris me fait du bien, je fini par retrouver Kenza à l'arriver des bagages. J'attrape le miens, puis attend ceux de Kenza.

Après avoir récupérées les valises, nous quittons l'aéroport, j'ai beaucoup de mal à la suivre parmi la foule. Elle hèle un taxi. Les valises dans le coffre nous quittons l'aéroport et partons pour son nouvel appartement.


Dignité ( Mékra ) ( /!\ HISTOIRE SENSIBLE /!\)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant