Le Croissant de Lune - Livre 1 La Nouvelle Constellation [Terminé]

Partie 36

  Le lendemain, au réveil, le soleil est a peine levé. Il est très tôt.Mais j'ai dormis plus d'une demi-journée.

Je me lève, je suis encore toute habillée et transpirante. Hier à été très mouvementé. Première étape, prendre une douche.

L'eau chaude ruisselle sur mon visage et dans mon dos. C'est tellement agréable. Je me sens mieux, mieux qu'hier. Quand je repense à ces souvenirs, je ne sais qu'en faire. Je ne sais pas à qui ils sont, je ne sais de quand il datent, ni pourquoi ils m'a été donné de les voir.

  Je sors de la douche, les yeux dans le vide et des questions plein la tête. En entrant dans ma chambre, je ne réalise pas tout de suite sa présence. Ce n'est qu'au bout de quelques minutes de je pousse un cris sourd. Je recule d'un pas mais glisse sur le sol. Le garçon n'ouvre pas les yeux, il pousse un petit grognement et se retourne dans mon lit. Mais pourquoi dort-il ? et dans mon lit d'autant plus ? Je me relève rapidement, replace ma serviette. Attrape à vitesse grand V : un jean, un t-shirt et des sous-vêtements avant de m'enfermer dans la salle de bain.

Lorsque je sors, enfin habillée, il dort toujours. Quel marmotte celui-là !Il est bientôt neuf heure et il dort encore.

  Dans la cuisine, mon père boit un café fumant. Je m'attable en face de lui.

-  Ma chérie ! Dit-il en me voyant. Comment te sens-tu ? Ta tête, comment va-t-elle ? Mais que fais-tu debout, tu devrais être couchée ! Mon père enchaîne ses question si vite que je ne n'ai pas le temps de les entendre correctement.

-  Quoi ? Je n'ai rien compris. Dis-je en riant.

-  Comment tu te sens ma chérie ? Fit-il plus calmement. Hier, quand je suis rentré, Timoté m'a dit que tu étais tombée et que tu t'étais cogné la tête. Tu saignais, d'après ses dires.

-  Ah ! Ben... Je passe mes doigts sur mon crâne, une bosse remplace ma plaie. Je n'ai plus rien, ne t'en fais pas. J'étais très fatiguée, c'est pour ça.

-  Il m'a dit que tu as eu froid à un moment et puis que tu t'es endormi.

-  En parlant de sommeil, comment se fait-il qu'il se trouve dans mon lit ?

-  Ahah ! Il se met à rire de bon cœur.

-  Padouk ! Me plaignis-je.

-  Tu dormais quand il allait partir, mais a peine a-t-il mit sa veste que tu l'ai mit à avoir des convulsions. J'ai voulu appeler les urgences mais il m'a dit que c'était inutile. Il avait raison, il s'est approché de toi et tu t'es calmée. Il suffisait qu'il parte et tu réagissais bizarrement. Ca me tombait sous le sens qu'il dormirait à la maison. Au début il ne voulait pas, mais il ne pouvais s'absenter plus de cinq minutes avant que tu n'ai une crise épileptique. Tu m'as vraiment fait peur hier soir.

-  Pardon. Et Laure ?

-  Les filles ne sont au courant de rien, j'ai dit que tu étais malade et que tu devais rester au calme. Personne n'est entré dans ta chambre. Ma chérie ?

-  Oui ?

-  Pourquoi tu as eu ces... réactions ? Me demande-t-il.

-  Je ne sais pas.

  Cequi est vrai, au fond.

-  J'étais très fatiguée. Je ne me souviens de rien.

-  Tu dors depuis quinze heure, tu ne peux pas te souvenir de grand chose.

-  C'est vrai.

-  Oh ! mais il faut que tu manges ! Je ne veux pas que tu me fasses de malaise.