Le Croissant de Lune - Livre 1 La Nouvelle Constellation [Terminé]

Partie 47

-  Est-ce que je peux venir ? Me demanda Till, alors que je prépare mon sac.

-  Lorsque tu auras tes pouvoirs. Ris-je.

-  Mais j'en ai, des pouvoirs ! Fit-il pompeusement.

-  Ah, oui ? le pouvoir du casse-pied de service ?

-  Mmmh... Oui, mais il ne s'agit que d'un parmi tant d'autres ! Non, mais plus sérieusement, j'aimerais m'entraîner avec vous.

-  Je ne compte pas t'emmener avec nous pour une quelconque guerre. Tu n'as donc pas besoin de t'entraîner.

-  Non ! tu n'es pas sérieuse ? Tu vas vraiment m'ignorer ! Ignorer le soutient mental et physique que je pourrait être ?

-  Oui, totalement même. Je ferme le zip de mon sac et pose à nouveau mon regard sur mon ami.

-  Je suis outré. S'offusque-t-il.

-  Tu as une vie à vivre sur Terre, Timoté, il s'agit de ton Monde, ce qui se passe ailleurs ne te concerne pas.

-  Bien sûr que si...

-  Sujet clos, je sais ce que tu vas dire, mais saches que si moi même ne suis pas sûr d'avoir les épaules suffisamment forte pour gagner, alors toi ? Je n'ose pas même y penser.

-  C'est pour ça que j'ai besoin d'un entraînement !

  Je ne réponds pas, mon regard suffit, il est emplis tout ce qui n'a pas besoin de mots.

-  On y va ? Nous interrompt mon père en entrant dans ma chambre. Ah ! bonsoir Timoté !

-  Bonsoir. Sourit l'adolescent.

-  J'arrive. Fis-je sans détacher mon regard de Till.

  Il salut le garçon de la main et sort.

-  Arrête de me regarder comme ça.

-  Je te rappelle que tu ne devrais même pas être au courant de ma spécificité, alors, ne me casse plus oreilles avec tes caprices.

-  Ce ne sont pas des caprices, Lune, je veux être capable de te protéger, rien de plus.

-  Je dois y aller.

  Je raccompagne Till à la porte de chez moi, en silence.

-  Comme je commence à pas mal bouger, j'ai penser que je pourrais passer mon permis de conduire ? Ça t'éviterais de faire des allers-retours. Suggérais-je à mon père, la route déjà bien entamée.

-  Tu ne pourras pas conduire avant tes dix-huit ans.

-  Je sais, mais je le pourrais dès mes dix-huit ans, mieux vaut que je l'ai avant.

-  Et tu ne pourras passer ton permis qu'à tes dit-sept ans et demi révolu.

  Je ne réponds rien mais baisse la tête pour contempler la pointe de mes chaussures.

-  Je te propose d'attendre tes dix-sept ans pour faire ça ?

-  D'accord.

  Tôt le matin, après le petit déjeuner, je retrouve Ben dans la serre qui se trouve derrière chez lui. Chaque matin, je rencontre de nouvelles plantes et apprend à connaître leurs caractéristiques et leurs capacités. Le garçon, les yeux brillants, est fière de me montrer sa serre et les créatures qui y vivent. Rare sont les magiciens qu'ils croisent et d'autant plus ceux qui sont passionnées de botanique. Jours après jours, je m'habitue aux plantes et vice-versa. J'aide Ben à les soigner, les nourrir et extraire leurs productions.