Le Croissant de Lune - Livre 1 La Nouvelle Constellation [Terminé]

Partie 42

   Contrôler sa capacité feu n'est pas du tout évident. Me fis je la réflexion.Pendant ce temps, Ben pèse trente deux grammes de maïzena qu'il met dans la fiole à quarante-huit degrés Celsius. Il attrape la verrerie avec une pince en bois, la bouche et l'agite. Une pâte molle s'y forme.

  Il ouvre le flacon pour en faire sortir la pâte.

-  Aide moi a façonner les billes avant que la pâte ne soit trop dure.

-  D'accord. Fis-je en me précipitant pour l'aider.

  Nous finissons de les façonner juste à temps.

-  Beau travail ! Nous avons beaucoup avancé ce soir. Je suis fière de toi. Avec tout ce travail accomplie, je me dit de plus en plus que nous arriverons à te préparer pour le voyage !

-  Merci beaucoup Benjamin. J'attrape notre dernière préparation que je met dans une boite que je met dans mon sac magique.

-  Aller, rentre chez toi, repose toi bien et à demain. Me salut-il en rangeant ses affaires.

-  Tu n'a pas besoin d'aide ?

-  Non, merci, ça ira. Fit-il en me chassant d'un mouvement de main.

-  Bonne soirée Ben.

  Je reste encore quelques secondes à observer les boules de Veloxcogutum. Les miennes sont complètement difformes, allongées ou cabossées. Celles de Ben sont bien lisses et rondes.

Il m'avait prévenu que la production de ces produits était limitée.En effet, deux sphères par personne. La pâte est si épaisse et concentrée qu'en formant les produits, nous utilisons une quantité importante de pâte. J'attrape le bocal et m'en vais.

  En rentrant chez moi, je trouve mon père assis sur un fauteuil, les doigts collés, en pleine réflexion.

-  Padouck ? L'interpellais-je.

-  Oui ? Fit-il en sortant de ses pensées?

-  Qu'est-ce que tu fais ?

-  Je pense.

-  A quoi ?

-  A toi.

-  Ah ! Ne t'en fait pas pour moi mon petit Padouck !

-  Je ne sais pas. Je ressens quelque chose d'étrange.

-  Quoi donc ? Demandais-je en m'asseyant à côté de lui.

-  Je ne saurais te dire. Je sens qu'il va se passer quelque chose d'important.

-  Nous savons tout les deux que tes ressentiments peuvent se réalisés. Mais ne t'en fait pas trop pour moi tout de même.

-  Je ne te le répéterais jamais assez, fait attention à toi ma chérie.

-  Toi aussi. Répondis-je ; il lève la tête, un sourcil arqué. On ne sait jamais ce qu'il peut se passer.

-  Aller, va te coucher, tu m'as l'air très fatiguée.

-  Oui, les cours sont épuisants. Dis-je.

  Il se lève m'embrasse sur le front et s'en va.

J'attends quelques secondes avant de me relever à mon tour. En entrant dans ma chambre, je me met à me frotter les yeux. Mais ma journée n'est pas terminée, en premier lieu, j'ai des devoirs pour demain, et en deuxième temps, je dois remplir mon carnet de magie.

  Assise à mon bureau, j'ouvre mon agenda : comme pour tous les vendredi, une avalanche d'exercices de mathématiques. J'ouvre un tiroir de mon bureau, saisie un petit paquet de feuilles et mon stylo favori. Le manuel ouvert, j'enchaîne les exercices pendant un peu plus d'une heure trente.