Chapitre 29:

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Je n'avais pas confiance en Harry, mais le suivre était tout ce que je pouvais faire. Apparemment il tenait à me mettre à l'aise, donc à me présenter à son groupe. Il va s'en dire que je n'étais pas du tout rassuré, je n'avais aucune envie de rester là. Pourquoi je ne peux pas revenir auprès de Luck? C'est quand même dingue, il me manque cet idiot.
Harry place délicatement sa main entre mes reins pour m'encourager à avancer, j'ai l'impression que je me rends à la potence. Les gens circulent dans tout les sens, excepté 3 hommes qui empestent la testostérone à plein nez. Ils sont tranquillement installés dans un grand fauteuil noir. Celui de gauche doit être un peu plus âgé que moi, les cheveux coupés en brosse d'un joli violet, une petite barbe de quelques jours, un teint métisse et des yeux marrons chocolat. Celui du milieu à la peau d'un magnifique noir ébène, des dents de la chance d'un blanc éclatant et des muscles hyper développés que je peux voir malgré son tee-shirt.
Et le dernier, les cheveux rasés, des sourcils froncés cachant de magnifiques yeux bleus marine et surtout une mâchoire carré.
Tous ces yeux sont tournés vers moi. Je souhaiterais une pelle pour pouvoir m'enterrer 6 pieds sous terre.
- Hey petit! T'inquiètes donc pas, on va pas te bouffer. sourit le premier, J'm'apelle Andrew, mais tout le monde m'appel And. L'ogre là, désigne-t-il du doigt le coloss, c'est Toby, même si il a pas l'air c'est un gentil petit bonhomme!
- Tu sais ce qu'il te dit le gentil petit bonhomme?! réplique-t-il
- Quoiiiiii?
- Que ma vengeance sera terrible. - Ennnnnfi bref! continu And, le mec qui fume et qui n'a pas le droit normalement c'est Lucas.

Un nouvel instant de silence commence, ils attendent que je dise quelque chose?
- En-Enchanté, moi je m'appelle...
- Robin. On le sait, ça fait des semaines que Harry nous bassine avec ça. T'aurais dû le voir, toutes les 2 minutes: "Robin par ci", "Robin par-là".

Je deviens cramoisis fasse aux dires de Lucas, je reporte mon attention sur Harry qui regarde ses amis un sourire satisfait aux lèvres. Au bout de quelques secondes il me regarde finalement et je me perd dans ses yeux noir. Je suis amoureux de Luck, mais Harry me fait ressentir des choses aussi. Je dois vraiment avoir des problèmes neurologiques.
- Hey les 2 amoureux, on arrête de se dévorer du regard, oui!? déclare subtilement Toby
- On...on se dévore pas du tout! je bégaie

Les gars rigolent.
- Mheu oui, c'est ça! Harry, essuie​ ta bouche, y'a un peu de bave qui coule.
- Ah-Ah-Ah! Mort de rire, vous en avez d'autres des comme ça?!

Ils hurlent en même temps:
- Des centaines!

Puis Lucas m'achève:
- On a bossé dessus toute la journée!

On reprend l'escalier, pour qu'il me fasse visiter le reste de la maison. On avait inspecté le rez-de-chaussée où il y avait: cuisine, salon, salle à manger, salle de cinéma (j'avais halluciné). À l'étage se trouvait une vingtaine de chambres inoccupées, il n'y avait que les 3 énergumenes qui logeaient ici, salles de bains (au moins 4.)
Harry me reconduit dans la chambre dans laquelle je me suis réveillé. Je vois sur la petite pendule qu'il est plus de 18h00.
- Je t'appellerai quand le repas sera prêt...
- Non, je peux aider.

Pourquoi diable je dis ça? C'est mon kidnappeur, je ne dois pas l'aider. Mais il me fait dire n'importe quoi se type.
- Repose-toi Robin tu en as besoin, si tu veux te changer, il y a tes affaires dans l'armoire en bas des miennes. C'est plus facile puisque tu es plus petit que moi, ne le prend pas mal.

Il s'apprête à refermer la porte mais je l'arrête.
- Comment ça?
- De quoi? Que tu sois plus petit que moi?
- Non, tes affaires.
- Bah quoi?
- C'est... c'est ta chambre?
- Oui. répond-il perdu
- Je ne peux pas rester là alors.
- Pourquoi?!

Je me retourne vers lui.
- Parce que c'est ta chambre voyons!
- Robin, je ne suis pas stupide, mais là je suis perdu...
- Je ne dormirai avec personne d'autre que Luck!

Il devient livide, j'ai même peur pendant un moment qu'il ne respire plus.
- Alors... c'était vrai? Tu l'aimes vraiment? Je croyais que tu m'avais dit ça pour t'enfuir. Mais c'était vrai?
- Oui.

Plusieurs minutes coulent sur mon corps pour atteindre mon cœur qui tembourine fort dans ma poitrine. Je suis sûr qu'il peut entendre mes pulsations et le bond que mon organe a fait quand il a refermé brutalement la porte.
- Il a réussi alors!? Il a réussi à te piéger!
- Il ne m'a pas piégé Harry.
- Bien sûr que si!

Il se rapproche de moi d'un coup et je ne peux m'empêcher de trembler.
- Y'a un moment on a fait un pari lui et moi. Si il trouvait un type assez mignon, il devait le faire tomber amoureux de lui.
- Je ne te crois pas.

Il souffle, en baissant la tête.
- C'est un peu de ma faute s'il t'a enlevé, on aime bien faire se genre de truc. Je veux dire parier, pas kidnapper des gens. S'il réussissait je devais lui offrir une de mes voiture, dans le cas contraire c'était lui.
- C'est faut, je ne te crois toujours pas.
- Réfléchis Robin, il t'a jamais proposé de faire un pari?

Si. On a parié sur ma liberté et...mon amour pour lui. Non, je ne peux pas croire ça!
- C'est faut! Il n'aurai jamais...

Ma phrase se coupe face à la mine que fait Harry. Elle exprime une tristesse profonde.
- Je suis tellement désolé.
- Sors de cette chambre Harry. S'il te plaît, laisse moi seul. je murmure les larmes aux yeux

Il le remarque et s'apprête à me prendre dans ses bras, mais je l'arrête.
- Je t'en prie...
- Très bien. Je t'appellerai donc pour dîner.

Il referme la porte et les larmes tombent sans retenue. Je me suis fais avoir. Toutes ces belles déclarations? Du vent! Un tissus de mensonges! Il n'en avait rien à faire de moi! Comment ai-je pu être aussi bête!? Je suis un idiot. Personne ne tient à moi, personne.
Je me rends discrètement dans la salle de bain, cherche la boîte à pharmacie et y trouve des petit ciseaux. Que ça soit clair, je ne veux pas mourir, ou seulement un tout petit peu, ce que je veux c'est ressentir une autre douleur que celle que je ressens au fond de mon cœur. Je place la pair de ciseaux sur mes poignets parcemés de cicatrices, plus ou moins anciennes, et m'entaille. Ça fait mal, je ne peux le nier, mais sa me soulage tellement. J'en fais 5 sur chacun de mes poignets, puis reviens dans ce qui sera à présent "ma chambre".

Désolée du retard, le syndrome de la page blanche, vous connaissez? Bah voilà. En fait, non. C'était pas vraiment ça, c'était plus que j'avais les idées mais je savais pas comment les placer. Enfin, vous vous en foutez sûrement, donc désolée encore et puis donc...voilà! À bientôt 😊. Et quand même 1185 mots...À...c'est peu...bas pardon alors. 😄

Enlevé Par Un Chef De GangOù les histoires vivent. Découvrez maintenant