Chapitre 24:

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Je me réveil quelque part qui, d'ailleurs n'est pas mon lit. Qu'est-ce que j'ai fichu hier?! Réfléchis Robin, réfléchis, tout à coup une rage tellement immense m'envahi de plein fouet, puisque tout me reviens. Cet abrutis de grosse tête vide m'a drogué! Mais quel immonde...
La porte s'ouvre et laisse place à la grosse tête concernée. D'abord surpris de me voir réveillé, son regard devient tendre, cette fois je ne me laisserai pas avoir par ce regard. Je me battrai contre lui, bec et ongles.
- Alors, le bel au bois dormant est réveillé? demande-t-il
- Non, il est encore endormi. C'est le bel au bois drogué qui te parle là. je rétorque

Il me fait une petite moue et se passe la main dans les cheveux.
- Ouais, au fait, je suis désolé pour ça.
- Ah bon? Et qu'est-ce que tu entends par "ça"?
- De t'avoir drogué...
- Je voulais pas revenir. Tu le sais très bien.
- Tu le penses pas, t'es juste toujours très en colère.
- Je suis même furieux! D'où tu me kidnappe? Encore?! Je dois peut être même te féliciter, t'as tué personne cette fois.

Il me regarde avec de grands yeux tristes, mais je ne cède pas. C'est lui qui est en tord et même carrément.
- T'as rien à dire pour ta défense? - J'ai menti.
- Ah bas bravo. Non seulement la liste se rallonge, mais en plus c'est pas une bonne défense...

Il se rapproche, me prend les poignets fermement tout en me plaquant sur son lit. (parce que oui, c'était bien sa chambre) Son visage n'est qu'à quelques centimètres du mien et je ne détourne pas les yeux. Je me félicite d'avoir gagné en confiance en moi.
- Ouais, ouais j't'ai menti. Je ne regrette pas de t'avoir kidnapper, ni la première, ni la deuxième fois. Je t'le dis clairement que si c'était à refaire je le referai sans hésiter. Je regrette pas non-plus de t'avoir enlevé à ta famille, parce que loin d'eux tu te sens bien mieux, ne le nie pas. Ce que je t'ai pas dis la dernière fois, c'est que je tuerai n'importe quelle personne susceptible de pouvoir t'enlever à moi. J'arrête pas de te l'dire, je t'aime Robin. Putain je t'aime tellement que si je te prenais là, maintenant, ça te ferait tellement mal que tu pourrais plus marcher avant des semaines. Mais j'ai l'impression que tu t'en fous, qu'importe ce que je peux dire ou faire, je serai jamais aussi important à tes yeux qu'aux miens. Et je dois lutter, lutter chaque jour, chaque minute, chaque seconde pour pas te sauter dessus, et même si je suis dans une autre pièce, je pourrais rappliquer et te faire l'amour n'importe où. Tu sais pas à quel point j'en crève d'envie... et le pire, c'est que c'est pas qu'une attirance physique, je suis amoureux de toi. Et t'es tellement bloqué, tellement cloîtré dans tes souvenirs, que si j'ose le moindre rapprochement envers toi tu me fuis. Tu sais pas à quel point ça me détruit. Parce que ça...

Il me prend la main et la met sur son cœur.
- Ça c'est rien qu'à toi. Et pour l'éternité.

Et je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas comment, mais je pleure. Un bref instant il a réussi à briser ma carapace et il est parvenu jusqu'à mon cœur pour le faire pleurer.
- T'es qu'un enfoiré! Pourquoi tu dis tout ça?! Tu viens de me faire un grand monologue et je comprends toujours pas pourquoi c'est moi! Je suis fracassé, OK?! J'ai rien à offrir à pars des souvenirs horribles. Alors je ne pourrai peut être jamais t'aimer!

Il pose son front contre le mien et me murmure:
- Je vais faire partir ton peut être, alors sois patient et laisse-moi tracer un chemin jusqu'à ton cœur.

On reste comme ça un moment, jusqu'à ce que je lui dise:
- Pff, t'es quand même qu'un enfoiré, n'empêche.
- Ça me va, du moment que je sois ton enfoiré. il déclare tout sourire
- Et un pédophile.
- J'ai que 24 ans...
- Et moi 16. Pédophile.
- Je m'en fous, de toute façon à la fin de l'année tu seras amoureux de moi.
- T'es bien sûr de toi, là...
- Je te parie ce que tu veux que avant le 1er Janvier tu seras dingue de moi.
- Tu paris quoi? je demande
- Ce que tu veux.
- La chose la plus précieuse que t'as?
- Ça marche pas, c'est toi.
- Alors, si tu perds tu me rends ma liberté.

Il perd son sourire.
- J'suis pas d'accord.
- De toute façon, comme tu dis à la fin de l'année je serai complètement malade de toi.

Il ricane et finalement il acquiesce et me demande.
- Et toi?
- Je te filerai ma boîte aux trésors.

Un immense moment de silence a commencé.
- Ta quoi?!

- Ma boîte aux trésors, c'est moi qui l'ai faite

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- Ma boîte aux trésors, c'est moi qui l'ai faite. Tu ne peux pas l'ouvrir sans la casser.
- Je vois, quelle intrigue! J'ai hâte de gagner...
- Compte pas trop là dessus. je dis

Je regarde l'heure sur le réveil situé sur la table basse, il affiche 11h34.
- Oh non, je dois préparer le déjeuner moi!
- Tu veux pas qu'on mange pizza? Ça te permettra de te reposer un peu et puis on se regarde un film?
- OK, d'accord! je dis tout content, quoi comme film? Ça fait super longtemps que je n'en ai pas vu, on a pas la télé chez-nous.

Il me prend par la taille et me rapproche de lui, il me dépose un baiser sur le front.
- Un bon vieux film d'horreur!

J'étais trop perturbé par ce qu'il venait de faire que l'information n'est pas venue directement au cerveau.
- Quoi?! Comment ça un film d'horreur?!

Il rigole et je le suis en bas.

Enlevé Par Un Chef De GangOù les histoires vivent. Découvrez maintenant