Chapitre 38:

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À peine arrivés dans la chambre qu'il nous y enferme pour un peu d'intimité, puis sans que je m'en rend compte je suis dans le lit. Il est au dessus de moi et me regarde avec des yeux tendres.

- Je t'aime Luck. je dis avec un sourire crétin sur le visage
- Je t'aime moi aussi petit ange.

Il dépose tout doucement ses lèvres sur les miennes et j'ai l'impression que j'ai trouvé ma place naturelle, dans ses bras. Nos bouches se touchent sans pour autant y mettre notre langue, je met mes bras autour de son cou mais directement il se rasseoit dos à moi. Je reste un peu sonné de ce brusque changement d'humeur.

- Luck?
- Je suis désolé, mais je n'y arrive pas.
- Tu n'arrives pas à quoi?

Il se retourne et ses yeux expriment une peine profonde.

- Il t'a touché, là où je ne t'avais même pas effleuré. J'ai peur de te faire mal là où il a posé ses sales pattes.
- Alors, remplace-les. je dis simplement

Il me caresse la joue et sourit.

- J'ai tellement peur de te faire du mal, si il t'arrivait quoi que ce soit, même venant de moi...je ne m'en remettrai pas.

Je prend sa main et la déposé sur ma hanche.

- J'ai confiance en toi. Et malgré tout ce qu'il c'est passé je continue à t'aimer.
- Tu ne devrais pas...
- Rhaaa! Arrête ça tout de suite! Je me suis fais enlevé, on m'a bousillé le cerveau, tu m'as retrouvé, et maintenant qu'on est enfin réuni tu ne veux même pas me toucher?! Je te demande de m'embrasser, pas de signer un contrat pré-nuptial! Mais ça va pas bien dans ta tête? Tu mériterais que je te botte ton ignoble et misérable petit...

Et il m'embrasse enfin!

- Alors non-seulement tu m'as coupé la parole, mais je suis sûr que tu ne m'as même pas écouté!
- La ferme et embrasse moi.

C'est lui le patron...et ce fût très agréable.

Au bout d'un moment, c'est à dire une bonne demie heure, il se leva et marcha en direction de la salle de bain.

- Ne me regarde pas comme ça petit ange, je vais revenir n'est pas peur. Je vais juste faire un brin de toilette.

Il rentre dans la pièce et se met à hurler:

- Comment t'as pu embrasser une tête pareille?! J'ai des cernes dégueux, j'ai une barbe carrément stupide et je pue!
- Et je t'aime quand même.

Je dis ça en prenant un bouquin quelconque qui était sur la table de nuit.
Il passe environ dix minutes à se refaire une beauté, quant à moi je feuillette le magasine la tête ailleurs, mais le matelas bouge et je perd un peu l'équilibre. Je fus sauver par un Luck tout neuf et beau comme un dieu.

- Redis-le que tu m'aimes. souffle-t-il dans mon cou
- Je t'aime et j'aime quand tu sens bon, plutôt que de sentir les égouts. je ris
- Petit malin, je vais te montrer ce qu'il en coûte de se foutre de moi!

Il commence à lécher mon cou de toute sa longueur et j'ai une bouffée de chaleur soudaine.

- Luck...pas maintenant, on doit dormir et surtout toi. je dis entre deux gémissements sorti de nul part
- Humpf! grogne-t-il
- Tu es sérieux, tu viens de grogner?!
- Pourquoi tu veux dormir? On est pas déjà si vieux!
- Parce que tu n'as pas dormi depuis des jours et que j'ai pris un somnifère et il reprend le dessus...

Il relève sa tête et m'observe, il hoche finalement la tête puis s'éloigne de mon corps à contre cœur.

- Mais je veux être collé constamment à toi, c'est compris?
- D'accord, d'accord. je le calme

On c'est couché tranquillement, juste après que j'ai fait ma prière et que l'on c'est embrassé une dernière fois.

Le lendemain, quand je me suis réveillé il était encore tôt et j'étais tellement bien dans les bras de mon amoureux que j'ai préféré me rendormir. Ce fut quelques heures plus tard et un Luck toujours endormi, que je décida de me lever préparer le petit déjeuner pour le bel au bois ronflant.
Je suis descendu pour commencer à cuisiner et c'est avec une surprise et une joie non dissimulées que je salua la bande d'abrutis qui m'avait manqué. Ils avaient déjà pris leurs cafés, alors je prépara celui du type qui scatait le lit. Une dizaine de minutes après, je retourne donc dans la chambre avec un plateau de diverses choses pas forcément bonnes pour la santé. Tels que des tartines grillées avec du beurre et confiture, café, jus d'orange, céréales et quelques cookies. C'est beaucoup de nourriture je le sais, mais il m'a dit que durant mon absence il avait eut du mal à manger, tellement qu'il avait préféré arrêter.
Je suis alors entré dans la pièce et j'ai trouvé un Luck réveillé et assis dans le lit. Mais il ne semblait pas allez bien.

- Luck? je demande doucement en posant le plateau sur un meuble, Tu vas bien? Qu'est ce que tu as?

Je me rapproche, puis pose ma main sur son front pour vérifier sa température.

- Tu n'as pas de fièvre et tu as meilleure mine, mais tu as l'air tout drôle...
- Tu es là? Ce n'est pas un rêve, c'est bien réel? il dit alors que son nez touche le mien
- Oui Luck, je suis bien là, tu m'as bien retrouvé.
- C'est presque trop beau pour être vrai...

Alors je l'embrasse pour lui prouver la réalité. Il me tient alors fermement dans ses bras et je suis au dessus de lui, nos lèvres bougent ensembles et il met sa langue dans ma bouche. On s'embrasse jusqu'à ce que nos poumons soient tellement assoiffés qu'ils nous forcent à arrêter.

- Je t'aime Luck, ça c'est la réalité d'accord?
- Alors tu peux continuer à m'embrasser?

Finalement je l'ai obligé à manger son petit déjeuner. Nous étions alors tranquillement dans le lit, lui avec sa tasse de café et moi mon bol de céréales, il me caressait les cheveux puisque j'étais entre ses jambes la tête posée sur son torse.

- J'aime vraiment cette couleur, elle te va bien. il dit la main toujours dans mes cheveux
- Merci.
- Qui te l'as fait?
- Andrew, mais il préfère qu'on l'appel And.
- Mmh.
- Quoi "Mmh"?
- Ce type m'avait envoyé une cassette...et on t'y voyais avec Harry.

Il crache presque sur le nom.

- Tu pensais vraiment que je t'avais laissé tomber?
- Au début non, mais il avait des arguments très convaincants, suivient de coïncidences et de concours de circonstances.
- Tu es tombé amoureux de lui?
- Quoi? Non! Jamais! Depuis que je suis rentré je te dis que c'est toi l'homme dont je suis tombé amoureux...
- Robin?
- Oui?
- Même si je suis heureux que tu me le dise enfin, évite de dire ça.
- Pourquoi?!
- Crois-moi, si tu tiens à ta virginité il vaut mieux ne plus me le dire quand on est seul tout les deux dans un lit. Oubli le lit, je pourrais te faire l'amour n'importe où.
- Tu n'es vraiment pas rassurant...

Il rit et on se remet en position, moi contre son thoraxe.

- Robin?
- Oui? je demande une nouvelle fois
- Tu te souviens justement, on avait fait un pari toi et moi...
- Oui...et?
- Tu te souviens de ce que l'on avait dit?
- Que si je gagnais tu me rendrai ma liberté, mais si tu gagnais je devais te montrer ma boîte aux trésors...

Le temps c'est figé quelques instants et durant se suspens j'ai bien compris où il voulait en venir.

- Non...Tu ne toucheras pas à ma boîte! je hurle comme un enfant

Et ça y est c'est déjà reparti pour un tour...

Enlevé Par Un Chef De GangOù les histoires vivent. Découvrez maintenant