Chapitre 34

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Gaëlle

J'arrive devant la grande maison où réside Mason. Je me gare, je coupe le moteur et descends de la voiture. Je m'avance jusqu'à la porte et appuie deux fois sur le bouton de la sonnette.
J'attends un instant avant qu'une femme vienne m'ouvrir (elle est vraiment très belle, la nature a été trop gentille avec elle me dis-je.) :
—Meghan, me dit-elle en souriant et en me tendant une poignée de main que j'accepte, tu dois être Gaëlle !
—Oui c'est moi, réponds-je avec un sourire.
—Entre, je t'en prie. Je suis la meilleure amie d'Hanna, la mère de Mason, du moins j'étais, bref je pense que tu le sais déjà. Mason est dans sa chambre il n'a pas du t'entendre sonner. Mais tu peux monter le rejoindre, dit-elle toujours en souriant.
—D'accord. Merci.

Meghan est le genre de femme que toutes envient et jalousent, à qui on voudrait toutes ressembler. Elle est grande, mince et élancée, ses courbes sont voluptueuses et harmonieuses, sa taille et ses jambes sont fines, ses cheveux blond or lui retombent en cascade sur les épaules, ses deux yeux en amande sont bleus, bleu foncé comme l'Océan, ses lèvres sont roses et pulpeuses, ses dents blanches sont parfaitement alignées et son nez est fin. Elle n'est même pas maquillée, elle n'en a pas besoin de toute façon, elle ressemble à une déesse grecque, à un ange. Elle doit avoir aux alentours de quarante ans, pourtant elle en fait trente. Elle paraît très sûr d'elle mais elle n'a pas l'air hautaine, elle a plutôt l'air gentille si on ne veut pas la détester pour son inconditionnelle beauté.

Je monte les escaliers et longe le couloir jusqu'à la chambre de Mason, qui est fermé à clef évidemment.
—C'est moi.
J'entends ses pas et la porte se déverrouille.
—Salut, dit-il en souriant avant de m'embrasser ce qui me procure une violente décharge électrique dans le corps.
J'aime cette sensation, j'aime toutes les sensations que lui seul peut me procurer car ce sont ces sensations qui plus que tout, me font me sentir vivante.
Je lui souris et entre dans sa chambre pour m'assoir sur son lit.
—Elle est vraiment belle.
—De qui ?
—Meghan.
—Mouais. Je te préfère largement. Elle est revenue chez elle, elle est rentrée hier. Elle est hôtesse de l'air, c'est pour ça qu'elle n'est jamais ici. Mais elle ne va pas travailler pendant six mois alors sa maison ne sera plus aussi vide. Elle a accroché des milliers de photos partout et elle a ramené des affreuses décorations et je ne serai plus tranquille mais bon, elle n'est pas trop chiante avec moi.
—Et estime toi heureux qu'elle t'ai accueillis chez elle et qu'elle accepte de te supporter !
—Je ne suis pas si difficile à vivre, dit Mason en haussant les épaules, son sourire en coin aux lèvres.
—Toi même sait que tu es en train de mentir.
—Chut, chuchote-t-il en m'embrassant pour me faire taire.
—Gaëlle, j'ai quelque chose pour toi... dit-il, hésitant.
—Quoi ?
—Attends.
Il se lève et va ouvrir le tiroir de son bureau. Il s'approche de moi en tenant deux billets d'avion.
—On part à Paris dans une semaine ! (Je sens des larmes me monter aux yeux.)
—Mais... Mason... je ne pourrai pas, ni les médecins ni ma tante ne me laisseront partir.
—On les emmerde tous. Gaëlle, ils n'ont pas le droit de t'empêcher de réaliser tes rêves ! Ils n'ont pas le droit de t'empêcher de vivre ! Ils n'ont pas le droit parce qu'il ne sont pas toi, ils n'ont pas à te dire ce que tu dois faire. Alors tu partira à Paris avec moi.
Je me lève et me jette à son cou en poussant un cri de joie et des larmes roulent sur mes joues.
—Merci merci merci merci, répété-je en chuchotant à son oreille.
—Je t'aime tellement Mason.
—J'ai juste besoin de savoir si tu as un passeport.
—Oui j'en ai un, je pense qu'il est toujours valable, ma mère me l'avait fait faire avant de mourir...
—Alors c'est bon, on part la semaine prochaine ! S'exclame-t-il en me soulevant, mes jambes s'enroulent autour de son torse.
Je prends sa tête entre mes mains et glisse ma langue dans sa bouche pour caresser la sienne. Puis il me pose délicatement sur son lit et s'allonge contre moi en s'appuyant sur ses coudes pour ne pas m'écraser. Il coince mes mèches de cheveux qui retombent sur mon visage derrière mes oreilles et il presse ses lèvres contre les miennes. Je déboutonne son jean, il se relève pour le retirer et défait le mien, je me soulève pour l'aider, il tire sur ma culotte et la balance derrière lui avant de retirer son boxer, il va ouvrir un des tiroirs de son bureau pour en sortir un préservatif qu'il s'empresse d'enfiler. Je m'assois pour enlever mon pull et mon soutien-gorge. Il passe son t-shirt par dessus sa tête et le lance dans nos vêtements en boule. Puis il s'allonge sur moi, son corps nu me brûle. Il pose sa tête contre mon cou et me dépose des centaines de baisers jusque sur mes seins, puis il me pénètre, me faisant déjà gémir. Il continue de déposer des baisers sur ma peau qui s'embrase. Ses vas-et-vient sont assez violents tandis que ses baisers sont délicats et doux. Là est le contraste ou le mélange peut-être entre l'amour et la passion.

VIVRE-Tome1 [Terminé-En relecture et correction]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant