VIVRE-Tome1 [Terminé-En relecture et correction]

Chapitre 60

Mason

Je viens de terminer les cours, Logan n'étais pas là aujourd'hui, il passait la journée avec sa petite-amie. Je regagne ma voiture, deux filles, une blonde aux yeux bleus vêtue d'une robe moulante super courte, si on peut toujours appeler ça une robe,  et l'autre, brune aux yeux marrons, habillée d'un jean en simili cuir tellement moulant qu'on dirait une seconde peau et d'un bustier qui couvre à peine sa poitrine, me font des grands sourires, la blonde me fait même un clin d'oeil. Je les reconnais évidement, elles sont connus ici, peut-être pas pour la meilleure raison mais elles sont connus, elles m'avaient déjà invité plusieurs fois à des soirées, j'avais refusé évidemment. Elles s'approchent de moi alors je me mets à marcher plus vite pour regagner ma voiture.

—Mason, attends ! S'exclame la grande blonde en se mettant à courir, entraînant sa copine par la main. 

J'arrive à ma voiture mais elles sont déjà derrière moi, je me retourne agacé. 

—Quoi ? 

—Ça te dirai de nous retrouver ce soir, dans notre chambre, dit la brune, un sourire en coin aux lèvres, en plantant son regard dans le mien. 

Ses cheveux me font penser un instant à ceux de Gaëlle. Mais j'entends la voix de Riley qui surgit dans ma tête, j'entends ce qu'elle m'a dit hier. Et comparer cette fille à Gaëlle, ce serai clairement une insulte envers Gaëlle. 

—Allez vous faire foutre, leur réponds-je. 

—Ça te ferai du bien de te taper quelques filles, et de faire des soirées avec notre bande, ricane la blonde.

—Certainement pas vous. 

—Comme tu voudras, dit la brune, hautaine. Tu rates peut-être un truc, les mecs nous aiment bien, tu sais. 

—C'est cool pour eux, moi j'ai pas besoin de pute pour satisfaire mes besoins. 

—Pardon ? S'indigne la blonde en me fusillant du regard. 

—T'as très bien entendu, alors retournez voir d'autres mecs et foutez moi la paix. 

La brune plisse tellement les yeux qu'on ne voit pratiquement plus que l'épais trait d'eye-liner-liner qui recouvre sa paupière.

—Allez, dégagez. 

Cette fois, elles s'exécutent, je saute dans ma voiture et démarre le contact. 

Après avoir roulé pendant trente minutes, j'arrive au building des éditons Browns. Je me gare sur une place juste devant le bâtiment et sort de ma voiture. A l'accueil je suis accueilli par une femme, la trentaine environ. Ce que je remarque en premier, c'est qu'elle porte beaucoup trop de maquillage.

—Bonjour ! Vous avez besoin d'un renseignement ? me demande-t-elle. 

—Heu non, non je suis Mason Kane, le fils d'un ami à monsieur Browns.

—Ah oui, bien sûr, Mason Kane, Vincent m'a dit qu'il vous attendait dans la semaine. Attendez ici, je vais le chercher.

Elle s'absente quelques minutes et revient avec homme, Vincent très certainement.

—Bonjour, Mason, dit-il en me tendant sa main, je la serre, mal à l'aise.