Chapitre 28

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Gaëlle

Nos deux corps s'imprègnent l'un de l'autre et jamais je ne me suis sentie si bien, je me sens en vie, enfin. C'est comme si le monde n'existait plus, il n'y a plus que lui et moi et je l'aime, je l'aime comme je n'ai jamais aimé. Je l'aime comme il ne devrait pas être permis d'aimer. Je l'aime.

Sa respiration est parfaitement calée sur la mienne et nous gémissons en parfaite harmonie. C'est le plus beau son que je n'ai jamais entendu. Je tire encore sur ses cheveux ce qui le fait jurer et gémir à la fois.
—Putain Gaëlle, je vais jouir, dit-il essoufflé.
Il continue ses mouvements en moi, plus violent, plus rapide que tout à l'heure mais ça ne me fait pas mal. Sa peau sur la mienne m'embrase. Mes jambes se raidissent. J'ai la tête qui tourne, comme si j'étais saoule. Il m'enivre. Et perdu dans l'immensité du plaisir qu'il me procure, j'atteins l'orgasme en gémissant son prénom. Puis je le sens se déverser dans son préservatif. Il gémit à son tour mon prénom en me disant à quel point il m'aime.

Il est magnifique. Il pose sa tête contre mon cou et je sens son corps qui tremble sur moi. Il relève la tête pour déposer un baiser sur mes lèvres. Il tremble toujours, de plaisir sûrement. Je l'aime. Je repousse ses boucles qui lui tombaient sur le front puis caresse sa joue en lui disant encore que je l'aime. Je veux qu'il m'entende le dire encore et encore.

Comment est-ce possible d'aimer un être à ce point ? Je ne dirai pas que je l'aime plus que ma vie, je l'aime autant, car il est toute ma vie désormais.

Il enlève le préservatif pour le mettre dans la poubelle puis il vient s'allonger à côté de moi, passe ses bras autour de ma taille et pose sa tête sur ma poitrine nue.

Les battements de son cœur que je sens me bercent et m'endorment. Je l'aime.

VIVRE-Tome1 [Terminé-En relecture et correction]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant