VIVRE-Tome1 [Terminé-En relecture et correction]

Chapitre 51

Mason

Gaëlle marche devant moi, nous rejoignons une station de métro pour nous rendre aux Champs-Elysées, son jean moule parfaitement son cul bombée, je m'avance et lui donne une petite tape sur les fesses, elle sursaute, ce qui me fait rire. Sa main parcourt mon bras pour venir trouver la mienne, nos doigts s'entrelacent naturellement, nos corps sont parfaits l'un pour l'autre. Elle me regarde en souriant. Putain qu'est-ce qu'elle est belle. Et ses magnifiques yeux m'intrigueront toujours, je ne saurai jamais déterminer cette couleur perdue entre le bleu et le vert.

Le métro arrive dans deux minutes, Gaëlle s'assied sur un siège pour patienter. Je sors mon téléphone et la prend en photo, elle râle lorsqu'elle s'en aperçoit. J'en prends donc pleins d'autres pour la faire chier. Elle se lève d'un bond et attrape mon téléphone en riant. Elle retourne la caméra pour la mettre en mode selfie et prend une photo de nous deux. Je lui prends le téléphone des mains et refais une photo où nous rions, ses yeux sont plissés mais on devine toujours leur magnifique couleur, puis encore une autre où je l'embrasse.
Le métro arrive, et nous montons. C'est blindé, il y a trop de gens, bien trop pour moi. Je suis obligé de me serrer entre deux hommes plutôt corpulents qui puent la sueur. Super. Gaëlle est juste derrière moi, coincée entre la porte et mon corps. Elle est mieux ici qu'à côté de deux hommes qui puent. Je sens son corps contre le mien et j'essaie de me concentrer sur ça plutôt que sur l'horrible odeur et le surplus de gens. Certaines personnes ne doivent pas connaître le savon, et le déodorant encore moins.

Nous arrivons enfin aux Champs-Élysées, Gaëlle sort et je la suis en prenant une grande inspiration. Enfin putain, de l'air. Nous prenons les Escalators qui nous emmène directement sur l'avenue des Champs-Elysées, des milliers d'enseignes de marque s'étendent à perte de vue. Paris n'est pas la capitale du luxe pour rien. Gaëlle prend ma main et se met à marcher. Elle a l'air émerveillée une fois de plus. Ses lèvres, sans même qu'elle ne puisse les contrôler, esquissent un sourire, et ses yeux pétillent. Je pourrais la regarder pendant des heures sans jamais m'en lasser. Je la trouve encore plus belle à chaque fois que je pose mes yeux sur elle. Elle est le genre beauté tant convoitée, le genre de femme que personne n'ose imaginer être à sa hauteur, ce genre de femme qui pourrait faire souffrir plusieurs hommes en un papillonnement de cil. Et elle m'a choisi moi. Alors, toute ma vie, je ferai en sorte de rester digne d'elle. Je ne pourrais pas redevenir le connard que j'étais avant, je devrai être fort, car elle l'a été, bien plus que tout humain en aurait été capable. Et elle m'a fait devenir quelqu'un de meilleur, ce serait nul si tout ce que j'étais avec elle partirait en éclats après sa mort. Je ne peux pas lui faire ça. Je lui ai fait une promesse, une putain de promesse que je ferais tout pour tenir, même si sa mort m'anéantira. Elle a su recoller à elle seule chaque morceaux de mon âme brisée, alors je le referai, rien que pour elle.