LUNDI 18 FÉVRIER
PDV DE HERMIONE GRANGER
Mon réveil matin me tire de mon sommeil à six heures tapantes. Vivement les vacances, plus qu'une semaine de cours quasiment ! D'ailleurs je me demande ce que je vais bien pouvoir faire, je n'ai pas abordé le sujet avec Talila dans mes lettres et encore moins avec Ginny. En parlant d'elle... J'enfile tranquillement ma chemise et remarque qu'elle n'avait pas bougé de son lit. Toujours enroulée dans sa couette, dos à moi, elle n'avait pas remué à l'entente de mon réveil magique. Peut-être qu'elle gratte quelques minutes ? Autant la laisser un peu, rien ne presse. Une demie-heure plus tard, elle n'avait pas bougé d'un poil. Mais qu'est-ce qu'elle a ? Cela ne lui ressemble pas ! D'habitude, même fatiguée, elle sort du lit pour se faire une beauté. Mais là...
Je m'approche du lit et me plante face à elle. Son visage est enfouie sous la couette, seule sa tignasse rousse est visible. Je pose doucement ma main sur mon épaule et la remue légèrement.
- Ginny... Il faut se lever...
Pour toute réponse, elle gigote mollement sous sa couverture avant de se redresser, visage toujours enfoui sous sa couette. Ne voulant pas la mettre de mauvaise humeur, je la laisse à ses affaires et termine mes préparatifs. Nous finissons par partir pour prendre le petit-déjeuner, au ralenti. Elle marchait à deux kilomètres à l'heure, avait la tête baissée, le moral clairement dans les chaussettes. Mais que lui arrive-t'il ? Elle qui déborde tellement de joie d'habitude !
- Ginny ?
- Hm ?
- Ça va ? Tu te sens bien ?
- ...Hm...Je soupire. Je n'obtiendrai pas grand chose de plus, et puis la pousser à tout lâcher alors qu'elle ne le souhaite pas est de loin la meilleure solution pour la sortir de ses gonds. Nous rejoignons Zoé et Nina à table ce matin et déjeunons tranquillement, bien que plus tardivement que d'habitude. Malgré la bonne humeur des deux filles, Ginny reste morose. Il va falloir mettre le paquet pour retrouver le sourire unique de Ginny ! C'EST PARTI MALOTRU !
Nous finissons bien vite de manger et, non sans inquiétude après avoir vu le peu qu'avait consommé mon amie, je l'escorte jusqu'à sa salle de cours. Elle ne dit rien et rejoint Emma dans son rang sans ajouter quoi que ce soit. Il faut élucider ce nouveau mystère Holmes. J'y compte bien Watson ! Quant à moi, je tourne les talons et gagne l'endroit où j'aurai cours de Sortilèges. Je m'enfonce dans la rangée pour me mettre derrière ma classe et trouve Blaise et Drago, tous deux appuyés contre le mur en bavardant. Le blond m'aperçoit directement et se redresse suffisamment pour attraper ma taille et me tirer vers lui. Je risque de tomber mais il me plaque habilement contre lui. Avant même de pouvoir caser un simple mot, il incline son visage et scelle nos lèvres en tenant le bas de ma mâchoire. Tu vois qu'il embrasse bien. Complètement déboussolée, il brise le contact un instant plus tard, petit sourire en coin.
- Bonjour Granger.
- B-Bonjour. Malefoy. Euuuh Drago, Drago je veux dire. Et pourquoi tu m'appelles Granger et pas Hermione ?
- Y'a que ça qui te préoccupes ? On se croise même pas dans le grand hall et tu t'occupes d'un surnom ?
- Désolée, Ginny n'est pas normale en ce moment...
- Laisse moi deviner, elle est tristounette ? Parle Blaise.
- Oui...
- Moral au plus bas et ne mange rien le matin ?
- Exact...
- Ne veux pas sortir du lit le matin ?
- Oui !Si cela se trouve, Blaise connait ce cas de figure et a une solution ! J'espère bien que ce sera au moins exceptionnel.
- Dernier point : oreilles vertes et des nageoires dans le dos ?
- Mais... Non ! Jamais !
- Bah elle n'était pas dans le périmètre lors de l'expérience avec Vincent samedi alors. Ça va, ça s'arrangera. Tony par contre...
- Au moins il ferme sa gueule, souffle Drago.
- Parle pas de lui comme cela ! Il a rien fait !
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Un Amour Qui En Vaut La Peine {Dramione}
Fanfiction_ En réécriture _ Hermione Granger, sorcière à Poudlard pour sa septième et dernière année, pensait vivre ses dernières études avec ses amis dans la joie et le bonheur, mais surtout calmement. Comment faire lorsque qu'un certain abruti de blond vien...