Chapitre 3 - Garder le contrôle

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Je me réveillai en sursaut en pensant à cet inconnu. La nuit fut longue. Je n'arrivais pas à dormir, mon cerveau pensant sans cesse à cet homme, mon corps le réclamant... Qu'est-ce qu'il m'a fait ? J'essayais de me lever le plus discrètement possible, direction la salle de bain. Estelle dormait encore paisiblement à côté de moi. Partager une chambre d'hôtel, c'était pratique pour économiser les frais. Ça l'était moins quand je m'étais réveillée le corps rempli d'envies, la culotte trempée et le clitoris gonflé par le désir.

Je pensais pouvoir oublier cet homme assez facilement. Un flirt d'une nuit, un léger faux pas avant de retourner sur le droit chemin. Mais je me trompais. L'eau chaude qui coulait sur mon corps réveillait les souvenirs torrides de la veille. Je sentais encore ses doigts sur mes seins. Ses lèvres sur ma bouche. Ses baisers brûlants, presque déconcertants. Je me souvenais surtout de sa bouche qui mordillait mes seins. Je me laissais aller à ses sensations, incapable d'y résister. Je me rappelais la veille, son corps entre mes cuisses et son entrejambe tendue, me demandant ce qu'il aurait su me faire. L'envie montait en moi au fur et à mesure que je me rappelais ses sensations. Mon corps, frustré de la vieille, réclamait une délivrance.

Mes mains se dirigèrent d'abord sur mes seins, essayant de reproduire les mouvements de l'inconnu. Je les titillai, les pinçai légèrement. L'excitation me gagna rapidement. Ma main droite descendit plus bas et je rentrai un doigt en moi. Je m'étais rarement donnée du plaisir moi-même mais je ne pouvais résister à l'envie. J'entrai un deuxième doigt et les fis tourner de plus en plus fort, les enfonçant de plus en plus profondément. Mon pouce toucha mon clitoris plein d'excitation. Il ne me fut que peu de temps pour délivrer mon corps et jouir.

Je croyais que ce plaisir solitaire me soulagerait et que je pourrais enfin passer à autre chose. Peine perdue. Je continuais encore à penser à cet inconnu et surtout à m'imaginer ce qu'il m'aurait fait. Ses mains n'auraient pas tardé à enlever ma culotte déjà trempée. L'excitation était tellement intense qu'il n'aurait pas perdu du temps à essayer de me déshabiller. Je l'imaginais enfoncer un doigt en moi puis un deuxième. Son pouce s'occuperait de mon clitoris. Il me donnerait du plaisir avec sa main, promesse de plus d'extase avec son pénis. Il m'aurait fait chavirer rapidement avec ses doigts experts, aurait trouvé mon point G et m'aurait donné ma première jouissance de la soirée.

Ensuite, il m'aurait pénétré brutalement. Rempli de désir et d'excitation, il n'aurait pas perdu de temps et me donnerait des coups de rein violents. Je me voyais glisser sur ce meuble de salle de bain, mes mains autour de son dos et mes doigts qui rentraient dans sa chair pour me tenir. Je sentais presque ses coups de rein puissants et mon plaisir augmenter. Sa main droite agripperait mes fesses et sa main gauche s'occuperait de mes seins. Sa bouche la rejoindrait et il me mordillerait le téton. A ce moment-là, j'aurais joui. Ses coups de rein auraient fini de m'emporter dans une extase que je n'avais pour l'instant jamais connue. Je l'imaginais jouir en moi et me serrer dans ses bras à la fin. Je le sentais sortir de moi pour enlever le préservatif qu'il avait pensé à mettre. Je le voyais caresser mon corps et m'embrasser tandis que j'essayais, tant bien que mal, à me remettre de cette séance de sexe.

- Emma, tu as bientôt fini dans la salle de bain. J'aimerais aller aux toilettes.

La voix d'Estelle mit fin brutalement aux divagations de mon cerveau. Je me dépêchais de finir ma douche pour lui laisser la place. Je devais arrêter de penser à cet inconnu. D'abord, je le croiserais sûrement plus pendant mes vacances. Je devais le voir comme un flirt d'été rien de plus. Deuxièmement, ce qu'il avait fait de moi en l'espace de quelques heures était effrayant. J'étais devenue une femme assoiffée de sexe, prête à regarder son amie prendre du plaisir dans l'espoir d'en ressentir par procuration. Ce n'était tout simplement pas moi. Troisièmement, il y avait Clément. Je ne pouvais pas lui faire ça.

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