En rentrant chez moi, je me mis à la recherche de mon téléphone rose comme je le surnommais. J'avais ouvert une seconde ligne où je conservais le numéro des femmes avec qui j'avais couché. Seulement celles qui valaient le coup. Quand enfin je mis la main dessus, je sentis une légère mais réelle vague d'excitation traverser mon corps. J'ouvris le téléphone et fut agresser par la sonnerie presque continue signalant que j'avais un message. Décidément, les femmes ne comprenaient pas quand je leur disais que c'était moi qui les contacterais.
J'ouvris le répertoire et me demandai qui j'allais contacter. Bien évidemment, je ne me rappelais pas des noms de chacune des 77 personnes enregistrées. J'avais créé un système de classement. Devant leur prénom, je mettais une lettre ou plusieurs. Chacune représentait un domaine dans lequel elles étaient douées. Il y en avait pour tous les goûts et toutes les envies : du F pour Fellation au S de Sodomie en passant par B de BDSM ou P de plan à plusieurs. Après, je mettais un chiffre pour différencier les meilleures de celles moins douées dans certains domaines.
Je fis défiler la liste de noms. Je passais rapidement les E. L'exhibitionnisme me fit directement penser à Emma. Le test serait donc truqué. A la fin du répertoire, un nom retient mon attention : S1F1B2 - Sophie. Intéressant. Je la contactai et pris rendez-vous dans une demie heure dans un de mes établissements. Apparemment, Sophie devait être en manque de moi pour accepter aussi vite.
Le rendez-vous était pris et je me mis rapidement en route pour un de mes établissements. Pas question de perdre du temps en préliminaire. Elle arriva avec plus de quinze minutes de retard ce qui augmentait ma la colère et ma frustration. Il était temps de passer aux choses sérieuses.
Je la conduisis dans une de mes salles bondage. J'évitais celle où j'étais allée avec Emma. Pas question de fausser le test. Sophie n'essaya pas de me parler. Elle devait savoir comment je fonctionnais. Je sortis les objets que je comptais utiliser sur elle et pas question d'y aller en douceur avec elle. Ce n'était pas Emma. Arrête ! Arrête de penser à elle et passe à autre chose.
Je m'appuyais sur le mur pendant quelques secondes le temps de mettre au clair mes pensées. Je rangeais toutes les évocations proches ou lointaines d'Emma dans une boite, celée sur une étagère égarée, au fond de mon cerveau. J'avais enfin une femme à laquelle je pourrais faire tout ce que j'avais envie de faire. Il est temps que j'en profite.
Je me retournais et vis Sophie complètement nue qui n'attendait que moi. Je n'aimais pas ses cheveux courts d'un rouge criard. Je ne pouvais pas les attacher puis tirer dessus après. Je fis vite abstraction de tous ces éléments, désireux de prouver rapidement à tout le monde que je n'étais pas amoureux. Je détaillai rapidement, d'un rapide coup d'œil le corps de S1F1B2. Tout était juste moyen : seins anodins et fessier banal. Rien d'exceptionnel.
S1F1B2, sûre d'elle, me tendait déjà ses bras pour que je les attache. Je commençais par lui menotter les mains pour me laisser le temps de prévoir la suite. Pour m'exciter, car mon désir était encore assez faible, je commençai par titiller ses tentons et jouer avec eux. Résultats, elle gémit de plaisir mais mon désir n'augmenta guère.
Changement de plan. Je me mis complètement nu et exigea de S1F1B2 qu'elle s'occupe de mon pénis. Elle était classée dans les premiers en fellation, je voulais savoir si elle méritait encore son classement. Mais pour commencer, il fallait déjà que mon pénis soit plus tendu. S1F1B2 s'agenouilla devant moi et commençait les va-et-vient, resserrant de plus en plus son emprise sur moi. Les mouvements mécaniques agissèrent comme un automatisme sur mon corps. Je sentis mon entrejambe se tendre et se gonfler. C'était suffisant pour enfiler un préservatif et vérifier que Sophie méritait bien sa note pour les fellations.
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Succomber
RomansaEmma avait tout pour être heureuse : un petit copain adorable, un métier correctement payé et une vie paisible à Paris. Cependant, à la fois hantée par son passé et accablée par sa routine quotidienne, elle était, à l'aube de ses 28 ans, à la croisé...