Chapitre 33

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Je commence à me réveiller très légèrement, je n'ai pas envie que mon rêve se termine, je suis avec Kev à Londres en train de profiter du voyage que j'ai gagné à TPMP. Et Kev est un vrai amour avec moi. Comme il l'a toujours été jusqu'ici. Il me manque tellement. Je commence à bouger légèrement en réveillant, je sens une main dans la mienne, ce qui fait que j'ouvre tout de suite les yeux. Kev ! Il est là, en train de dormir à mon chevet. Je ne sais même pas si quelqu'un lui a dit que je m'étais réveillée. De mon autre main, je mets la main dans ses cheveux comme j'adore le faire. Ça aussi ça m'avait manqué. Il lève alors tout doucement la tête jusqu'à ce que nos regards se croisent, on se met à sourire alors automatiquement et là il vient tout de suite m'embrasser à en prendre haleine.

Je ne réfléchis plus, et lui rends son baiser qui me comble de bonheur. Il finit par se retirer et je m'aperçois qu'il est très ému.

Moi : ça va ?
Kev : C'est moi qui devrais te poser cette question ! Comment tu te sens ?
Moi : A mon réveil j'étais encore un peu vaseuse, mais là tout de suite, ça va beaucoup mieux.. Merci Kev.. Même si ce ne sont que des mots.. Merci pour tout.
Kev : Pourquoi merci ? Tu ne devrais pas me remercier mais m'en vouloir.. Je n'aurais jamais dû te laisser toute seule déjà après la première agression.
Moi : Stop Kev, tu n'as pas à t'en vouloir. Au contraire, tu m'as sauver la vie, à ce qu'il parait ?
Kev : Qui t'as dit ça ?
Moi : Ma famille..
Kev : Bébé.. Si tu savais comme j'étais inquiet.. (Les larmes aux yeux) J'ai cru que c'était fini... Quand je t'ai découvert.. (Une larme coule) Je sais que ça ne fait que 2/3 semaines que l'on se connait mais Bérénice, je t'aime ! Je ne veux plus jamais revivre ça.. J'ai eu tellement peur que tu ne te réveilles jamais.

Mes larmes coulent également à le voir aussi ému..

Moi : C'est fini.. je suis là.. grâce à toi..

Il sourit et vient déposer un baiser sur mes lèvres.

Moi : Je t'aime aussi.

Il me sourit et me prends les mains pour faire un bisou sur chacune.

Kev : T'es toujours toute douce.

Je lui souris en retour.

Moi : Je te dois beaucoup Kev..
Kev : Pourquoi ça ? N'importe qui à ma place aurait fait de même.. Au fond j'ai juste appelé les secours.
Moi : Non tu as fait plus.. Tu as fait en sorte de prévenir ma famille, tu as prévenu mon patron.. Et je sais même que tu es venu me voir chaque nuit...
Kev : Comment tu sais tout ça ?
Moi : J'ai fait un interrogatoire à ma mère hier. Tu savais que je m'étais réveillé ?
Kev : Oui, elle m'a contacté hier, elle venait de te quitter parce que tu t'endormais.. Je suis déçu de ne pas avoir été là à ton réveil..
Moi : Donc tu parles régulièrement avec ma mère ?
Kev : Non, on avait juste pris nos numéros pour se tenir au courant au moindre problème.
Moi : Tu ne peux pas savoir comme j'étais heureuse de les voir à mon réveil.
Kev : Ah oui ? (je hoche la tête) Honnêtement, j'avais peur que tu me grondes lorsque tu te réveillerais.. car tu ne m'avais pas trop parler de ta famille.. J'ai eu peur de mal faire mais j'ai surtout penser que tu avais besoin de les avoir près de toi.
Moi : Tu as bien fait.. Il est quel heure aufaite ?
Kev (sourire) : Il est pratiquement 8h00.
Moi : Tu ne travailles pas aujourd'hui ?
Kev : Non je me suis libéré rien que pour toi ! Tu as intêret d'en profiter !
Moi : T'aurais pas dû.. Tu dois avoir beaucoup de travail !
Kev : Non, t'inquiètes pas.. Tu sors quand alors ?
Moi : Dans 2 jours je crois.
Kev : J'ai hâte !
Moi : Pourquoi ça ?
Kev : J'ai décidé qu je t'emmenais partout avec moi, une fois sortie de cet hopital. Tu m'as trop manqué. Faut qu'on rattrape le temps perdu.
Moi : J'ai hâte !

POUR LE BIEN DES AUTRESOù les histoires vivent. Découvrez maintenant