Flashback - PDV Astrid :Je vais avoir une petite sœur ! Je suis tellement pressée de pouvoir jouer avec elle, de lui faire tous pleins de câlins et tous pleins de bisous ! Je suis sûr qu'elle sera toute mignonne, et qu'elle me ressemblera.
— Woah ! Elle est toute petite... Est-ce que je peux la porter ? dis-je tout excitée. Et puis comment elle s'appelle ? Et puis elles sont où ses oreilles ? Et aussi...
— Tu sais ma grande, ta sœur n'est pas comme toi. me dit mon père en lui caressant les cheveux.
Je m'approche d'elle. Elle n'a ni oreilles, ni queue.
— Oh bah ça alors ! dis-je surprise. Au moins elle me ressemble ! dis-je souriante.
***
— Tu ne t'en souviens pas, mais tu avais deux amis avec qui tu jouais sans arrêt étant enfant. Ils étaient comme toi. Étaient nées le même jour que toi. Et à la même heure que toi, à quelques minutes près.
Quand je trouve enfin où elle est, je l'a surprend avec ses deux amis, couchés dans l'herbe à regarder le ciel. Je décide de les regarder de loin.
— Dis Fenrir, est-ce que tu crois qu'on restera humain pour toujours ? demande la petite fille.
— Bah je sais pas trop. Mais maman m'a dit qu'un jour, moi aussi je pourrais être comme eux.
— Fenrir...Irene... en se levant. Je veux que l'on se promette qu'on restera toujours ensemble. Tous les trois.
— Évidemment Christian ! On restera toujours ensemble ! Quoi qu'il puisse nous arriver !
PDV Fenrir :
Je ne me rappelle pas de cette promesse. Ni même de ce Christian et de cette Irene. Et surtout pourquoi m'en parler si soudainement ?
— Et est-ce que tu saurais où ils sont maintenant ? demande ai-je.
— J'aurai aimé pouvoir te le dire, mais je n'en ai absolument aucune idée... me dit-elle avec un air triste. J'aurai aimé pouvoir t'en dire plus...
— Oh ce n'est rien, t'en fais pas pour ça. dis-je en lui souriant. Merci de m'en avoir enfin parler Astrid.
Elle m'embrasse sur le front et me prend dans ses bras, avant de me souhaiter une bonne nuit.
***
Je suis sur le chemin de l'école. Je n'ai pas beaucoup dormi. Avec ce que ma sœur m'a subitement raconté, et cette douleur qui ne veut pas s'en aller. Je dois avouer que j'y ai beaucoup pensé la nuit dernière.
En arrivant dans la salle de classe, je vois une personne assise à la place à côté de la mienne. Et une autre juste derrière. Je vais m'asseoir et mets ma tête dans mes bras, en ne leur prêtant aucune attention.
— Bon, comme vous le savez, il manquait deux de vos camarades, qui sont présents aujourd'hui. dit le prof. Veuillez vous présenter.
— Je m'appelle Christian.
— Et moi c'est Irene.
Surprise, je me relève brusquement. Sans pour autant les regarder. Ce n'est qu'une coïncidence ? Ce n'est pas possible. J'ai soudainement très mal au crâne. J'ai l'impression que je ne devrais pas les regarder.
Après deux heures de cours d'histoire, la sonnerie retentit. Je ne déjeune jamais à la cantine. Ça finit toujours mal quand j'y mange. Et en disant ça, je parle pour moi bien sûr. Je vais sur le toit du bâtiment, et reste assise en tenant mes genoux.
— Hey, réveille toi ! Hé ho ?! dit-il en me secouant l'épaule. Est-ce que ça va ?
J'émerge de ma petite sieste, et malaxe mes joues. Je grimace sentant que la douleur augmente encore. Et qu'elle n'est pas ma surprise en voyant Christian accroupie près de moi. Il est avec Irene. Il s'approche de moi et me regarde fixement. Pendant plusieurs minutes. Ça en devient gênant.
— À dire là comme ça, je vois que dalle. Tu vois un truc toi ? dit-il à Irene qui me fixe à son tour.
— Non je vois rien non plus. dit-elle en détaillant chaque trait de mon visage.
Je me demande de quoi ils peuvent bien parler.
— Hé, dis moi, est-ce que tu te souviens de... il reçoit un coup sur la tête.
— T'es trop direct ! crie t-elle. Hum... tu n'aurais pas des « douleurs » sur certaines partie de ton corps récemment ?
— Et ça, c'est pas être encore plus direct ? boude t-il en caressant sa tête.
Je me lève et retombe en tenant mon dos. Je n'ai pas envie de leur répondre. Je ne les connais pas après tout. Je tente tant bien que mal de descendre du toit. Je ne me demande même pas à quoi je dois ressembler à marcher comme ça. Je ferais mieux d'aller à l'infirmerie cette fois. À mon avis, je ne tiendrais pas la journée comme ça.
— Tu souffres, n'est-ce pas ? me dit Irene.
— Il faut absolument qu'on parle, Fenrir. m'avoue Christian en se relevant.
— Comment tu connais mon nom ? dis-je difficilement, avant de m'évanouir.
PDV Christian :
Je m'approche d'elle et touche son front. Elle est fiévreuse, et respire rapidement. Elle ne nous a pas reconnu, c'est étrange. Pourquoi elle a réagit comme ça, en entendant nos prénoms en classe dans ce cas ? Je continue de vérifier son état en touchant le haut de sa tête et en vérifiant sa dentition. En touchant son bras, je sens qu'elle commence à avoir la tremblote.
— Il faut qu'on l'emmène avec nous et vite Irene ! dis-je inquiet. On aura du mal à tout gérer, de nous même.
— Comment ça ? Tu veux dire que ça commence déjà ?
— Oui, ça ne devrait plus trop tarder. Elle a des bosses sur le crâne et ses dents saignent. dis-je tout en lui montrant.
— Si on doit y aller c'est maintenant. Pendant que tout le monde est en classe. décide t-elle.
Je l'a prend sur mon dos et suis Irene, qui nous ouvre le chemin. Si on se fait prendre ça tournera très mal. Vraiment très mal.
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FENRIR TOME I
FantasyIl y a des années, l'être Humain connu une évolution ! Ils étaient dotés de capacités incroyables. Ils pouvaient avoir un pouvoir de transformation, ou ils avaient une force inimaginable ou bien plus encore ! Mais la population du monde entier, comm...