FENRIR TOME I

CHAPITRE 10

Je cours en direction de la porte.

— Fenrir ! Reviens tout de suite ! disent Chris et Irene.

— Ouvrez cette porte ! crie t-elle.

Je suis devant la porte. Je pose ma main dessus et finis par l'ouvrir.

— Nan mais tu te fous de moi ?! hurle t-elle. Comment t'as pu venir jusqu'ici sans même me prévenir ? Tu sais à quel point j'étais inquiète ? J'ai appelé à ton école, j'ai appelé Kenshin ton patron a l'épicerie... Personne ne savait où tu étais passé. crie t-elle en me pointant du doigt, ce qui me fait reculer à chaque fois. Je ne savais plus quoi faire ! Et je ne pouvais pas sortir non plus, tout le monde m'aurait vue et ça n'aurait fait qu'empiré les choses. elle inspire et marche.

Je crois bien qu'elle a finit. Elle s'arrête et s'approche de moi à nouveau.

— Tu sais depuis combien de temps je te cherche ? Hein ? Est-ce que tu le sais ? Ça fait presque deux jours. exagère t-elle. J'ai dû suivre ton odeur pour te retrouver ! Avec toute cette pluie j'ai vraiment cru que je t'avais perdu. finit-elle...enfin je crois.

Je suis tellement contente de la revoir. Je sens les larmes qui montent. Je baisse la tête et la pose sur son épaule. Je l'a serre fort dans mes bras et fond en larme.

— Excuse moi... Je suis désolée, vraiment désolée Astrid. réussis-je à dire entre deux sanglots. Je voulais t'appeler mais je ne pouvais pas, j'aurai pu tous les mettre en danger.

Elle me serre fort dans ses bras elle aussi. Elle m'embrasse sur le front puis me caresse le haut de la tête. Ma sœur est très tête en l'air et réagit toujours très lentement. Ce qui me fait rire un peu. Elle regarde les autres.

— Oh oui... Hum, vous en faites pas ce n'est que ma sœur, Astrid. dis-je pour les rassurer.

— Oh mon Dieu ! Ce ne serait pas Christian et Irene ? dit-elle en s'approchant d'eux et en les prenant dans ses bras.

— Et bien ! Tu as toujours du mal à voir ce qu'il te faut voir. dit Irene en rigolant.

— Comment ça ? répond Astrid.

Chris et Irene me regarde. Puis Astrid. Elle ouvre grand la bouche en me regardant.

— Toujours aussi lente. soupire Chris.

— Tu t'es transformé, ça y est ! C'est génial ! Toi qui attendait ça avec impatience étant enfant.

— Oui, si tu le dis. dis-je en rigolant.

— Et ce ne serait pas Gin ! Qu'est-ce qu'il lui est arrivé ? dit-elle.

Donc elle le connait bien. Mais bon je m'en étais douté lorsque Gin m'a raconté cette histoire.

***

Le jour se lève. Un filet de lumière traverse la vitre au premier étage, et atterrit sur mon visage. Ce qui me réveil. Je suis assise près de Gin avec Chris, Irene et Astrid. Ou plutôt, je suis censée. Gin n'est plus là. Je regarde autour de moi. Il est debout près de la fenêtre à côté de la porte. Je le rejoins.

— Gin... Est-ce que tout va bien ? Tu te sens mieux ?

— Fenrir... dit-il avec inquiétude. J'aurai dû te le dire directement quand je t'ai raconté cette histoire.

Il a sursauté. Qu'est-ce qui lui prend d'un seul coup ?

— Mais enfin, de quoi parles-tu ? demande ai-je.

— Ils sont à la recherche du Fenrir le plus puissant tu te souviens ? Et bien en fait...

— Oui ? Qu'y a t-il ?

— C'est toi.

— Hein ? Comment ça c'est moi ?

— Le Fenrir le plus puissant c'est toi. Je l'ai su dès que je t'ai vu lorsque tu étais enfant. voyant que j'attends la suite de ce qu'il me raconte, il continue. Lorsque tu étais enfant, tes parents t'interdisaient de te défendre ou de répondre aux coups qu'ont pouvaient te donner. Tu n'étais peut-être pas transformer, mais tu possédais déjà une incroyable force. Il n'y a que toi qui est capable de les arrêter. Et ils en ont peur, ne sachant pas qui tu es. Tu dois les arrêter.

— Je dois le faire... seule ? demande ai-je. Tu ne seras pas avec moi ?

— Je dois m'occuper des autres. Je dois les emmener en sécurité. Tu comprends ?

Je hoche la tête. Il me caresse les cheveux, et s'en va vers les autres. Et tout en marchant...

— Surtout, n'oublie pas les mots de la sorcière : « Lorsque la génération des Fenrir connaîtra, des naissances sans transformation tu verras, le sang couler près du Lac Liliha, une Guerre arrêter tu ne pourras pas. »

Mais comment suis-je censé les arrêter ? Je ne sais même pas par où commencer. Mais si ça peut aider les autres à être définitivement en sécurité, je dois m'y mettre. Tout d'abord, je dois m'en aller. Je ne m'encombre pas et pars sans rien. Je trouverai bien ce qu'il me faut en temps voulu. J'ouvre la porte et fais un signe de la main à Gin, qui y répond. Astrid va être vraiment très en colère, encore. Et ne parlons pas d'Irene et surtout pas de Chris. Mais je ne veux pas les mettre en danger par ma faute.

***

J'ai déjà beaucoup marché. Je suis arrivée sur une colline où je vois une bonne partie de la forêt. Il y a une immense étendu d'eau au loin, j'arrive aussi à voir des courants et beaucoup de verdure. Une odeur de pluie se mêle aux autres odeurs. Mais heureusement que le soleil est de retour. C'est magnifique.

— Tu comptais partir sans nous ? T'es vraiment pas possible ! dit-il.

Je sursaute et me retourne. Je soupire un grand coup.

— Mais qu'est-ce que vous faites là ? Vous auriez du rester avec Gin et l'aider.

— Ma chère petite sœur, estime toi heureuse que je sois simplement venue te rejoindre sans faire quoi que ce soit d'autres. dit-elle en posant son bras autour de moi. Du genre, te coller mon pied au...

— Je pense qu'elle a comprit. dit Irene en rigolant.

— Gin nous a raconté pourquoi tu partais. On est là pour t'accompagner et t'aider quand tu en auras besoin. me dit Chris en souriant.

Ils sont vraiment pas possible ceux là. Je ris, et me retourne.

— Bon ben, puisque vous êtes déjà là, je vais devoir vous supportez ! soupire ai-je. Alors, en route !