CHAPITRE 20

745 69 4
                                    


Je suis rester là, toute la soirée à la regarder. Dans tous les angles possibles et imaginables. S'il m'a emmené la voir c'est pour une raison, alors je vais continuer à chercher. Je secoue mes oreilles, j'entends comme un sifflement. C'est vraiment déplaisant. Mais une chose m'interpelle avec cette pierre. Elle m'attire, comme si elle voulait que je l'a prenne dans mes mains.

— Dites-moi... Que voyez-vous ? Et détaillé le moi. me demande le Chef qui est resté avec moi durant la nuit.

— Et bien... Lorsque nous sommes arrivés au pied des escaliers, il y avait cet halo vert entourant le piédestal.

— Parfait. dit-il en me coupant la parole.

— Comment cela ? demande ai-je.

— Vous avez l'œil ! Très peu de personnes peuvent voir cet halo de lumière entourant les pierres. m'avoue t-il. Ceci vous sera très utile pour partir à sa recherche dans la Forêt... Ainsi que... marmonne t-il.

Je n'ai pas entendu le reste de sa phrase. Mais vu sa réaction, je crois bien qu'il y a autre chose, qui pourrait m'aider à la retrouver. Le Chef s'en va, après quelques minutes. Puis Astrid, Chris et Irene me rejoignent.

— Alors que fais-tu ici ? me demande Irene.

Je rougis instantanément en voyant Chris et nous détournons tous les deux le regard.

— Euh... Les amis... Voici la pierre Unmei des Géants des Marais.

— C'est génial ! Mais ça ne sert à rien si tu ne gagnes pas. dit Astrid. Pourquoi il t'a emmené la voir ?

— Est-ce que vous voyez un halo vert autour de la pierre ?

Ils l'approchent et regardent attentivement. Vu le temps qu'ils prennent à me répondre, il n'y a que moi qui le vois.

***

Je quitte ces ruines et part me promener, pour me dégourdir les jambes. Et pour mes oreilles aussi, qui en ont vraiment marre de ce sifflement. Je commence à avoir un petit creux.

— Fenrir ! Tu viens, on a acheté à manger ? me crie Irene.

Je la rejoins et nous nous dirigeons toutes les deux en direction de la maison. Lorsque l'on arrive Astrid prépare la table, et Chris arrive quelque minutes après avec les plats.

— Ah vous voilà enfin ! dit Astrid en regardant Chris et moi.

Elle prend quelques plats et s'en va dehors en prenant Irene avec elle. En regardant la table d'un peu plus près, il y a seulement deux assiettes, des petites décorations, comme des pétales de fleurs et bien évidemment des bougies. Elles ne sont pas croyable ces deux là ! On ne dit rien et allons tous les deux s'assoir.

— Est-ce que tu... commence Chris.

— C'est vraiment super bizarre ! dis-je en l'interrompant.

— Ouais. Et Astrid et Irene n'arrangent pas vraiment la situation. dit-il en rigolant.

Je rigole à mon tour. L'atmosphère a changé d'un seul coup et nous nous sentons bien plus à l'aise. Que ce soit pour discuter ou même se regarder. Après avoir terminé de manger, nous débarrassons la table et Chris vient me donner un coup de main avec la vaisselle.

Il ne me reste plus beaucoup de temps pour observer la pierre. Je décide donc d'y retourner et d'essayer de trouver ce qui pourra m'aider dans la Forêt.

— Tu retournes voir la pierre pas vrai ?

— Oui. répondis-je. Tu veux... m'accompagner ?

Il acquiesce et nous partons main dans la main, vers les ruines.

Mon regard est vraiment bloqué sur cette pierre. Je suis vraiment concentrée. Mais ce sifflement, encore... m'empêche de me concentrer pleinement.

— Tu as trouvé quelque chose d'autres ?

— Non, toujours rien. dis-je en grimaçant.

— Ça ne va pas ? demande t-il inquiet.

— Dis... Est-ce que toi aussi tu entends ce sifflement ?

— Non. Je n'entends rien du tout. Tu as vraiment une ouïe très fine dans ce cas. dit-il impressionner. Mais on devrait peut-être y aller. Ça peut être mauvais pour tes oreilles.

Au final, nous partons. Nous ne sommes pas rester bien longtemps. Je voulais vraiment trouver ce qu'il manquait. Mais on dirait que je vais devoir faire sans, et me contenter sur le halo.

Nous sommes sur le chemin du retour avec Chris. La journée est bientôt terminée, je dois aller me reposer. Si je ne réussis pas... Mieux vaut ne pas trop y penser, sinon je ne dormirai pas !

— Hé, tout ira bien, ne t'en fais pas ! me dit Chris avec un sourire.

— Oui j'espère... Merci. dis-je en lui rendant son sourire.

En rentrant, Astrid est déjà plongée dans un sommeil profond. Et Irene est en pleine lecture.

— Alors ? Tu as trouvé quelque chose qui pourra t'aider ? demande t-elle.

— Non... Rien du tout. Je vais devoir faire avec. J'espère que le halo suffira.

Chris, Irene et moi discutons pendant presque deux heures. Ils vont tous les deux se coucher après cela. Malheureusement, ce n'est pas mon cas. Je suis beaucoup trop stressée et sur les nerfs, parce que je n'ai pas trouvé le dernier indice.

***

Bon, bah finalement... J'ai passé une nuit blanche. Je suis crevée. Épuisée. Exténuée. Je n'en peux littéralement plus. Mais je n'ai pas vraiment le choix, il faut y aller. Je ne réveille pas les autres, car avec leurs encouragements je pense que le stresse augmentera d'un cran. Je prends un sac à dos, et le remplis de ce qui pourrait mettre utile. De la nourriture, de l'eau... Des allumettes aussi ! Si ça se trouve, je n'aurai pas autant de chance à chaque feu que je tenterai d'allumer. Une montre aussi. J'espère qu'il ne m'en voudra pas si je lui emprunte. Je cours en direction du tourbillon, qui m'emmènera dans la Forêt Interdite. Le Chef devrait être en train de m'attendre.

— Bien le bonjour, Fenrir. J'espère que vous avez bien dormi. dit le Chef.

— Pas vraiment, mais je suis prête à y aller !

— Bien. Je vous répète les règles : Lorsque vous arriverez, vous aurez vingt-quatre heures pour retrouver la pierre, que j'ai dissimuler quelque part dans cette immense Forêt. Bien évidemment je vous ai laissé quelques indices. Et surtout faites bien attention aux animaux sauvages. finit-il.

— Ils sont si effrayant que ça ? demande ai-je.

— Certains le sont énormément... Pas pour nous les Géants, mais pour des personnes de votre taille, ils peuvent être extrêmement dangereux !

— Bien. Je ferai attention dans ce cas.

Je le regarde s'en aller. Je reste accroupie à regarder le tourbillon et réfléchi à ce que j'ai dans mon sac. Si j'ai oublié quelque chose, mieux vaut que je m'en rende compte maintenant. Je crois que c'est bon. Je tends les bras de chaque côté, et me laisse tomber.

J'arrive dans la Forêt dans une partie que je ne voyais pas depuis le ciel. Il y a un étrange animal qui volent. Il est bien trop gros pour que je le prenne pour un oiseau. Les arbres sont plus petits ici. Donc, cela veut dire que la Forêt est bien plus grande que ce que l'on pensait ? Ce n'est pas gagné. J'espère que vingt-quatre heures suffiront amplement à ce que je retrouve la pierre. Il est onze heures. Alors, que le jeu commence.

FENRIR TOME IOù les histoires vivent. Découvrez maintenant