CHAPITRE 17

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PDV Fenrir :

Nous suivons le Géant depuis une demi-heure, sans lui poser aucune question à propos de notre destination. C'est sans doute la peur, qui nous fait agir ainsi. Même si aucun d'entre nous ne l'admettrait.

— Dites... ce n'est qu'une supposition, mais, et s'il nous emmenait dans son repaire, pour nous dévorer ! nous dit Astrid.

— Je ne pense pas que ce soit sa raison. Je pense au contraire qu'il veut réellement nous emmener voir son Chef. répondis-je.

— Que tu es candide ma chère Fenrir ! Ne crois pas trop en ce qu'il te dit, c'est un Géant après tout. me répond Irene.

— Ce n'est pas une question de naïveté. Pour moi, il nous dit la vérité. J'en suis sûr !

Je les laisse soupirer encore et encore. Ils ne m'écoutent jamais. Ils sont toujours en désaccord avec ce que je peux dire.

— Fenrir, il faut que tu arrêtes d'accorder ta confiance aussi facilement ! me dit Chris.

— Je l'ai bien fait, avec Irene et toi ! Alors que je ne me souvenais pas tout à fait de vous ! répondis-je.

Astrid me donne un coup sur le bras, et me fais signe de le regarder. Il avance en regardant dans le vide. Je crois bien l'avoir vexé. Je dois avouer que je regrette mes mots. J'aurais mieux fait de tourner sept fois ma langue dans ma bouche.

— Chris... dis-je avant d'être interrompu.

— Nous sommes arrivés. Il va falloir sauter à présent. nous dit le Géant.

Un énorme tourbillon se trouve au pied d'un arbre gigantesque. Contrairement aux autres, nous pouvons voir sa sève. Elle est de couleur doré. Mais le tourbillon lui, est aussi sombre et lugubre que cette Forêt.

— Je vous attends de l'autre côté. dit-il.

— Attend, où comptes-tu allé comme ça ?! m'arrête Chris au moment où j'allais sauter.

— À ton avis ?

— Non on n'y va pas ! On se débrouillera pour aller chercher cette pierre, sans sauter dans ce tourbillon qui nous mènera je ne sais où. dit-il en commençant à hausser le ton.

— Je sais très bien où il va nous mener ! Alors allons-y ! répondis-je.

— Décidons ensemble à main levée si nous y allons ou pas. Vous êtes d'accord avec ça ? demande Irene.

— Ça me paraît bien. Faisons ça. répond Chris.

Je m'éclipse discrètement, pendant leur petit vote inutile. Je regarde ce vaste trou noir, et inspire un grand coup. Je ferme les yeux et saute. J'ai simplement eu le temps de les entendre crier mon nom.

***

J'ouvre à nouveau les yeux, et m'émerveille devant ce splendide paysage ! Ce qui a directement attiré mon regard, est le gigantesque arbre qui se dresse au milieu d'un tas de magnifiques fondations. Il est pile au centre. On le voit d'ici. Il y a également deux Lunes. Il y a des bâtiments construits sur les montagnes et sur des îlots flottant dans les airs. Le tourbillon nous a déposé sur une montagne éloignée de la civilisation.

Je suis tout à coup soulever dans les airs et poser sur des branches. Je suis sur sa main.

— Où sont vos amis ? Ils n'ont pas sauté ? me demande t-il.

FENRIR TOME IOù les histoires vivent. Découvrez maintenant