FENRIR TOME I

CHAPITRE 22

Je me réveille et bâille bruyamment. On aurait plutôt dit un grognement. Je reste assise à regarder dans le vide, en attendant d'être bien réveillée. Je secoue un peu d'eau dans ma bouche, et me lève.

— C'est une blague ?! hurle ai-je. Pourquoi n'a-t-elle pas sonnée ?

Je commence à m'agiter, je n'ai plus beaucoup de temps. Il est 9h57. Il me reste une heure. Une heure pour trouver la pierre, refaire le chemin inverse, trouver le tourbillon, et arriver avant onze heures.

— Comment vais-je faire ? dis-je en me laissant glisser sur la paroi.

Je secoue mes oreilles. C'est lointain et pas aussi fort que lorsque je l'entendais près de la pierre, mais ce...

— Sifflement... marmonne ai-je. Le sifflement ! crie ai-je.

Mais oui ! Ce sifflement je l'entendais près de la pierre. C'était ça le dernier indice ? J'ai encore une chance, de la trouver à temps. Je me mets à courir et suis ce bruissement. Je réfléchis en même temps. Disons que j'ai trente minutes pour retrouver la pierre, et sortir de cette grotte. Il me restera trente minutes, et pas une minute de plus, pour retourner au tourbillon. C'est faisable. Il est pile, je dois me dépêcher.

Il y a une intersection. Gauche ou droite ? Je me concentre et écoute attentivement de quel côté vient le sifflement. À droite. Je cours et regarde la montre. Ça fait dix minutes déjà. Je m'arrête voyant une lumière verte se refléter sur les parois en face de moi. Il y a une nouvelle intersection sur la gauche. La pierre est là. Sur le sol. Je l'a ramasse et je ressens un flots d'énergies me parcourir. Je l'a glisse dans la petite poche du sac à dos et me dirige vers la sortie. Je dois presser le pas.

PDV Christian :

— Elle met vraiment beaucoup de temps à revenir. dis-je en faisant les cent pas.

— T'en fais pas, elle reviendra ta petite copine. me dit Astrid en parlant comme si elle parlait à un bébé.

— J'espère qu'elle n'est pas trop loin alors... Il lui reste quand même que cinq minutes. dit Irene.

— Je suis sûr que votre amie, arrivera à temps. N'est-ce pas Eros ?

— Bien sûr. Ne vous en faites pas trop. répond-il.

— Nous on ne s'en fait pas, c'est son petit-ami qui s'inquiète ! dit Astrid avec un sourire en coin.

— C'est bon ! Vous allez me lâcher avec ça ? dis-je gêné.

Elles se mettent à rire ainsi qu'Eros. Elles sont vraiment chiantes les deux ensembles, quand elles s'y mettent. Il est 10h58. Mais où est-elle ?

— Il ne lui reste plus que deux minutes. nous dit le Chef.

Quelque chose est sortie du tourbillon. Mais bien trop rapidement pour savoir ce que c'était. Elle atterrit avec une agilité déconcertante.

— SAFE ! crie Fenrir les mains en l'air.

— Bien joué sœurette !

Je me jette sur elle et l'a serre dans mes bras. Et l'a lâche après m'être rendue compte de ce que je venais de faire. Mais elle me reprends dans ses bras. Je ne comprends pas trop ce qui se passe là, à vrai dire. Mais ça ne me déplaît pas pour autant. Elle me rend ma montre avec un énorme sourire sur son visage. Ce qui je l'avoue me fait sourire et rougir. Vous me direz que je suis quelqu'un qui rougis beaucoup, mais je suis un tendre moi ! Et je l'assume. Elle prend quelque chose dans son sac. Dans la petite poche de devant. Elle nous montre son poing, et le retourne.