CHAPITRE 36

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Je me demande bien ce qu'elle voulait dire. Encore et toujours des phrases énigmatiques.

C'est étrange. À l'instant, le ciel était plein d'étoiles toutes aussi scintillantes les unes que les autres. Et maintenant le ciel fait déjà place à l'aube.
Nous marchons sur un long chemin de pierre, avec un gouffre séparant le sol. Il y a des ponts à plusieurs mètres, les uns des autres, pour que l'on passe d'un côté à l'autre. Les montagnes, nous les voyons au loin. Mais plus nous avançons et plus nous avons l'impression que nous faisons du surplace.

— Cela fait combien de temps que nous marchons ? demande Chris.

— T'as une montre non ? dit Irene.

— Je crois qu'elle ne marche pas bien. Les aiguilles sont bizarres.

Nous nous arrêtons un moment. Il y a quelque chose qui cloche. Comme depuis le début de ce voyage à vrai dire. Je viens tout juste de remarquer que Chris porte un sac. Lorsque nous nous asseyons, il en sort de la nourriture et des boissons. Il se sert à boire.

— Oh génial ! T'es le meilleur Titi. dis-je en le regardant pour voir sa réaction.

Il se met à tousser. J'aurais peut-être dû attendre qu'il finisse de boire pour le dire.

— T'es sérieuse là ? demande Chris.

— Carrément... Titi ! répondis-je avec un grand sourire.

Irene et Astrid se retiennent difficilement de rire. Et moi aussi pour tout vous dire. Ce surnom est horrible mais je voulais voir comment il réagirait.

— Je n'y crois pas, t'as pas trouvé mieux ? rit-il.

— Ça m'est venue comme ça désolé, avec un autre. Mais je ne le dirais pas tant qu'elles seront dans les parages.

— Pourquoi ?

— Parce que vous aimez trop parlé toutes les deux.

— Dis le moi dans l'oreille. dit-il en s'approchant de moi.

Je lui dit, et il me regarde avec le rouge au joue. C'est mignon !

— Je préfère celui-ci a « Titi », chaton. Alors appelle moi comme ça, pour me faire plaisir ok ?

— ...Si c'est pour te faire plaisir.

— Alors ? disent Irene et Astrid en même temps.

— Comme si j'allais vous le dire ! dis-je en tirant la langue.

— Moi aussi je peux le faire ! dit Astrid en me tirant la langue.

— C'est pourtant toi l'adulte ici Astrid... finit Irene.

Nous nous mettons tous à rire, et continuons de manger.

***

Après avoir terminé de manger nous repartons. Mais pour je ne sais quel raison, j'ai attaché un bout de tissu à une pierre. J'ai une petite impression que je pense connaître, mais avant d'en faire part aux autres il faut que j'en sois sûr. Nous marchons encore pendant une quinzaine de minutes je dirais, avant de m'arrêter.

— Qu'est-ce qu'il t'arrive ? demande Chris.

Je regarde autour de moi et tente d'écouter ou de voir quelque chose que je n'aurai pas vu. Mes capacités se sont améliorées, alors il se peut que je trouve un détail auquel je n'ai pas fait attention.

FENRIR TOME IOù les histoires vivent. Découvrez maintenant