CHAPITRE 46

456 51 2
                                    


— Arrêtez de faire semblant d'être essoufflés ! dis-je en croisant les bras.

— Oui m'dame ! dit Astrid. Les gars, on arrête la comédie.

— Bon... On cours depuis 13h, et la mer est devant nous... commence Chris.

— Si on ne s'était pas arrêté, on n'aurait pu arrivé plus tôt ! lance ai-je.

— Désolé... dit Astrid avec un air innocent.

— Le problème maintenant, est... continue Irene.

— Nous n'avons pas de bateau... finis-je.

Je regarde la mer qui se trouve juste devant nous... On aurait pu essayer de construire un bateau, mais il n'y a pas d'arbres à des kilomètres à la ronde. Je me transforme partiellement, en laissant juste mes oreilles et ma queue de visible.

— Y'a une barque de ce côté ! crie Irene.

Nous l'a rejoignons. On va vraiment devoir faire le chemin avec ce truc ?

— Qui va ramer ? demande Astrid en s'éloignant.

— Je vais le faire. dit Chris. Mais on devra se relayer, on a encore du chemin à faire. Allez monter.

Nous montons sur la petite embarcation, et Chris l'a met à l'eau. Il prend les rames et commence à ramer. Au moins nous ne finirons pas épuisés, avec tout cela.

Déjà une heure sur la mer...

— Hé... Je viens de penser à un truc. Si on se fait attaquer par un je ne sais quoi, et que le bateau est... dit Astrid.

— Nous porte pas la poisse. dit Irene.

Il y a trois rangées de banc sur le bateau. Irene et Astrid sont derrière Chris, qui lui est au milieu de la barque. Je suis sur celui qui est devant.

— Regarde moi... chuchote Chris.

— Pourquoi ? demande ai-je avec un sourire.

— J'ai juste envie que tu me regardes. T'as de beaux yeux, tu sais ?

Je pouffe de rire puis le regarde.

— Au lieu de rire, répond moi ! boude t-il.

— Oui oui. Merci beaucoup pour ce compliment. dis-je en riant.

— Mais de rien, chaton !

Une heure passe à nouveau.

Nous changeons de rameur. C'est au tour d'Irene qui est aidée d'Astrid. Elles ont décidé de ramer à deux. En regardant la carte un instant, nous devrions y être en moins de sept heures ou un peu plus. Ça fera déjà vingt-deux heures que nous les cherchons. J'espère que l'on aura le temps de les trouver.

***

Je rame plus vite qu'eux, alors je rame plus longtemps. Ça fait déjà quatre heures. Astrid continue après moi. Chris m'attrape par le bras et me fais s'asseoir sur ses jambes.

— Tu n'es pas fatiguée ?

— Non ça va. Je ne réussirai pas à dormir, tant qu'on n'aura pas la dernière de toute façon... répondis-je en posant ma tête sur son épaule.

Il me caresse les cheveux et m'embrasse sur le front. Nous nous tenons la main. Je me redresse soudainement et me met à renifler.

— Qu'est-ce qu'il y a ? demande Chris.

FENRIR TOME IOù les histoires vivent. Découvrez maintenant