CHAPITRE 24

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Je suis toujours dans le nid-de-pie. Je crois bien m'être assoupie. J'ai une veste sur moi. Je l'a reconnais, c'est celle du Lieutenant. Lieutenant... Je ne connais toujours pas son nom. Je ferai bien de le lui demander en lui rendant sa veste. Il n'est pas là d'ailleurs. Il a dû redescendre.

Je rejoins la salle des repas, pour aller prendre mon petit-déjeuner. Astrid, Irene et Chris sont déjà là. Je vois Astrid et Irene me regarder puis fixer Chris. Elles me font signe de les rejoindre, mais il n'en est pas question ! Je suis toujours un peu en colère contre lui. Je retire la veste de mes épaules et cherche le Lieutenant du regard. Il discute avec le Capitaine. Je le rejoins.

— Bonjour !

— Bonjour à vous Fenrir ! J'espère que vous et vos amis, avez passé une bonne nuit.

— ...Oui, merci beaucoup. répondis-je. Je suis venue vous rendre votre veste, Lieutenant.

— J'espère que vous n'avez pas eu trop froid. dit-il en prenant sa veste.

— Non ç'a été. Encore merci !

Je repars. Je n'ai pas l'appétit aujourd'hui. Si seulement cette journée pouvait se terminer rapidement... ce serait génial. J'ai besoin de m'occuper, alors je décide d'aller aider les Pirates dans leurs tâches. Ils acceptent mon aide avec plaisir.

***

J'ai passé un bon moment à venir en aide, à ceux qui en avaient besoin. Le problème ? Le temps a décidé de défiler lentement aujourd'hui.

Tout le monde s'activent tout à coup, sur le pont. Le Capitaine sort de sa cabine, et regarde à travers sa longue vue. Ils se dirigent sur la rambarde du pont.

— Hissé ho Matelots ! Branle-bas de combat ! Nous approchons de la cascade aux milles couleurs ! Parez à virer ! hurle t-il.

Je ne comprends pas ce qu'il se passe, mais les matelots eux, exécutent les ordres de leur Capitaine sans broncher ! Mais il a dit... Cascade ? Une cascade en plein milieu de l'océan ?

— Virez à bâbord ! Toutes voiles dehors ! crie t-il.

Les autres me rejoignent. Nous ne savons pas quoi faire. Nous sommes littéralement perdu.

— Nous arrivons à la cascade ! Que tout le monde s'accroche ! crie le Lieutenant.

Je m'accroche après m'être transformé, à la rambarde qui est à la proue avec mes griffes. D'autres matelots se tiennent au même endroit. L'avant du bateau se met à pencher légèrement en avant. Les battements de mon cœur s'accélèrent. Tout ce que je vois en face de moi c'est le vide. Le bateau penche de plus en plus. Le Capitaine éclate de rire, et le bateau tombe de la cascade. Je ne peux me retenir d'hurler, et c'est pareil pour les personnes se trouvant près de moi. Je suis bien accroché, mais mes pieds se retrouvent en suspension dans les airs. Le bateau ne tiendra jamais le choc ! Il va se briser ! Des sortes de tentacules d'eau sorte de l'eau. Il y a des tonnes de couleurs différentes sur ces tentacules. Elles attrapent le bateau.

— Retenez votre souffle, Camarades Fenrir ! nous crie le Capitaine.

Je prends ma respiration. Les tentacules nous attirent profondément dans l'eau, puis disparaissent. Comment sommes nous censés remonter ? Je ne sais pas combien de temps je pourrais tenir. Je me libère d'une main et tente de voir si les autres s'en sortent. Ils ont l'air d'aller bien. Les secondes passent. Je commence à être à bout. Même si le bateau remontait dans seulement deux secondes, je ne pourrai plus tenir. J'expulse le peu d'air qu'il me reste.

FENRIR TOME IOù les histoires vivent. Découvrez maintenant