CHAPITRE 32

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Je les rejoins à l'intérieur de la cage. Les barreaux sont assez écartés pour que je puisse passer. Mais ils sont plus resserrés en bas. Je me laisse tomber, et leur explique rapidement la situation.

— Dites moi qu'elle n'a pas fait ce que je crois à nouveau ?... demande Chris.

— Et bah je le dirais pas. Tu as très bien entendu. ajoute Astrid.

— C'est pas croyable franchement... termine Irene.

Je le savais. Je m'y attendais, tellement ! De toute façon on n'a pas vraiment le choix. Il n'y a qu'avec elle que je peux discuter. Je ne peux pas faire confiance à un Géant.

— Sinon... Elle t'a dit un truc sur le fait que tu lui plaisais ? Et tout. marmonne t-il.

— Pourquoi ? T'es jaloux ? demande ai-je en m'approchant de lui. Alors ?

— Tu aimerais bien ça ? dit-il en caressant mes cheveux.

— Vous avez fini de flirter ? nous interrompt Astrid.

— Pardon. Désolé. dis-je en me raclant la gorge. Allons-y.

— Où ça ? demande Astrid.

— Bah rejoindre Lanae.

— Elle n'a pas entendu ce qu'on vient de lui dire, je crois bien. dit Irene en se frottant les yeux.

Astrid commence à s'énerver. Même si elle se retient, je le vois. Je l'a connais bien. Je soupire et m'apprête à sauter pour sortir de la cage.

— Tu vas où là ? m'arrête Chris.

— Je vais récupérer la pierre. Si vous ne voulez pas venir, j'irai seul.

— Je viens avec toi. Si elle te drague, je préfère être dans les parages.

Je rigole après ce qu'il a dit. Et lui aussi. Il n'a vraiment rien de mieux à dire.

— Ce n'est pas drôle. dit-il en riant. Allez, je t'accompagne. Les filles, on revient vite.

Nous partons lui et moi. Maintenant, il va falloir trouver Lanae ou la pierre si on l'a trouve avant. Je fais attention à tout ce qui m'entoure. À si je vois un halo de couleur ou si j'entends un sifflement.

— Alors... Tu m'as trouvé un petit nom ?

— Tu sais, j'ai pas vraiment eu le temps de chercher. répondis-je. Et toi tu as trouvé mieux que « ma puce » ?

— Mon petit chat ? Chaton ? Mon amour ? Ma chérie ? Mon nounours ? Ma...

— Arrête ! dis-je avec le visage complètement rouge.

Il prend mon visage et m'embrasse sur la joue. Il a un sourire au coin des lèvres, comme s'il était satisfait.

— C'est pour quoi ce sourire ?

— Parce que tu as rougis ! répond-il. T'es vraiment trop mignonne.

Il n'y a plus aucune gêne, lorsque nous discutons lui et moi. Surtout pour lui, je trouve. Il me fait des compliments dès qu'il en a l'occasion. Ça me fait énormément plaisir, même si ça me gêne parfois. Nous croisons Lanae.

— La pierre n'est plus ici. Ils l'ont déplacé. Heureusement pour vous, je sais où. Mais il va falloir se dépêcher. On ne peut pas vraiment dire que c'est la porte à côté.

FENRIR TOME IOù les histoires vivent. Découvrez maintenant