CHAPITRE 43

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PDV Fenrir :

Et voilà. J'ai terminé de m'habiller, j'ai fait mon lit... J'ai toujours les pierres avec moi. Tout est ok ! Je fais apparaître ma queue et mes oreilles seulement, avant d'enfin quitter l'hôpital. La douleur est complètement partie ! Je suis pressée de revoir Chris, je l'avoue. Je n'arrive pas à lui en vouloir. Mais par contre, Astrid, elle était aller trop loin ! Elle sait que je n'aime pas qu'elle parle des parents, pour me remettre à ma place ! Je passe par le parc pour rentrer.

— Fenrir ? T'es là ? S'il te plaît répond moi.

J'ai un énorme sourire qui apparaît sur mon visage. Je m'assois près d'un arbre avant de répondre. Tout le monde trouverait étrange, de me voir parler dans le vent.

— Cassian ?

— Enfin ! Qu'est-ce qu'il t'est arrivé ? Ça fait des jours que j'essaie de te contacter sans succès !

— Et bien, il s'en est passé des choses... Si tu savais... marmonne ai-je.

— Ça fait une semaine que j'essaye de te contacter.

Une semaine ? Mais... Ça fait une semaine que nous sommes ici, avec les autres. J'en perds mon sourire.

— Cassian... Il s'est passé quelque chose ?

— ...

— Qu'est-ce qu'il s'est passé ?

— Rien. Qu'est-ce qui te fait dire ça d'abord ? demande t-il.

— Tu m'as promis que tu me contacterais tous les jours. Pendant un long moment je n'ai pas eu de contact avec toi. Et je sais que si tu ne l'as pas fait, c'est qu'il y a une raison.

— T'es un détective ou un truc dans le genre ou quoi ? Et sinon, comment vont les autres ?

— Ne change pas de sujet Cassian !

— Je dois y aller. Je te raconterai tout plus tard.

Qu'est-ce qu'il a bien pu se passer ? Ça a l'air grave j'ai l'impression. Sa voix tremblait un peu, lorsque je lui ai posé la question... Bref. Attendons qu'il me recontacte. Je rentre enfin à la maison, et retire mes chaussures. Il n'y a personne on dirait. Je vais dans ma chambre, et qui vois-je sur mon futon ? Chris, la Belle au Bois Dormant. Je m'allonge sans le réveiller près de lui.

— Deux jours hein... marmonne ai-je.

— Hmm ?

Chris se met à bâiller et s'étire. Il se frotte les yeux, et se retourne. Il se retrouve face à moi, et me regarde avec des yeux disant : « encore cinq minutes ! »

— Ça te dit qu'on aille faire un tour tous les deux ? propose ai-je.

— Mouais... Pourquoi pas... Ce serait... répond-il en refermant les yeux.

Le reste de sa réponse était incompréhensible ! Je joue avec ses mèches de cheveux, le temps que l'information atteigne son cerveau, et qu'il réagisse.

— Fenrir ! crie t-il en se réveillant en sursaut.

— C'est pas trop tôt ! rigole ai-je.

— Tu m'as manqué, tu sais... avoue t-il en se mettant à genou.

Je rougis et détourne le regard. Je sens mes oreilles se baisser sur ma tête. Chris s'approche de moi et les relève.

FENRIR TOME IOù les histoires vivent. Découvrez maintenant