Appeleur d'ange ( tome 1) Terminé

Chapitre 4 : Le rêve

Après avoir fini de mélanger les ingrédients, j'appelle Gabriel pour venir manger. Je ne sais pas ce que cette cohabitation va donner, en tout cas j'ai appris que mon ange gardien n'est pas le plus nul. Je nous sers de ma salade de pâtes et nous commençons à manger.

- Tu as des questions à me poser ? Me demande Gabriel.

- Oh non, pour l'instant, comme je te l'ai dit, j'ai trop d'informations à digérer. Mais j'en est une. Pourquoi, vu que tu es un ange gardien, Séraphin n'a pas voulu te tuer ?

- Voilà une question où je n'est pas la réponse, il n'a jamais voulu me répondre et je trouve cela très étrange.

J'étais de l'avis de Gabriel, Séraphin ne fait rien sans raison. Je continu de déguster ma cuisine express.

- Dis, ça te fait quoi d'apprendre que tu es à moitié ange ? Me questionne mon ange gardien.

- Rien, j'ai l'impression d'être la même, même si ma vie est chamboulé.

On continu à manger en silence, Gabriel fait la vaisselle et nous allons nous coucher.

Je me réveille sur un champs de bataille, avec plein de monde autour de moi. Je n'arrive pas à voir qui je suis en train d'affronter, quand un femme vole vers moi en me secouant par les épaules.

- Dépêches-toi ! Il faut que tu l'aides ! Il ne faut pas qu'il gagne s'il devient un démon tous sera perdu, me hurle-t'elle.

Je ne comprend rien de ce qu'elle me raconte, je me lève et regarde autour de moi. Des milliers d'anges sont en train de ce battre, mais deux sont en arrières. Je reconnais Séraphin, avec son air enjoué, comme s'il avait obtenu se qu'il voulait. Mais l'autre ange, celui qui à les ailes noirs, est différent. J'ai l'impression de le connaitre mais il n'est pas celui que je connais, il a des marques noir sur les visages et des dessins noirs, descendent jusqu'à ses poignets et il a l'air malheureux. Et là, je vois ce que l'ange tient dans sa main : ma perle. Je commence à courir vers eux, évitant les autres anges, en plein combat et lorsque j'y suis presque, un monstre apparait devant moi. Il tient une énorme hache, plus grande que moi, avec un masque sur le visage. Il allait abattre son arme sur moi, quand une épée de flamme, arrête sa trajectoire. Le visage de ma meilleure amie, Esana apparait.

- Fonce le laisse pas mourir ! Tu es la seule à lui faire entendre raison !

Je l'écoute et je cours droit vers mon ange gardien. Séraphin apparait devant moi et me met un coup de poing au ventre, qui me fais, me plié en deux. Je lève la tête et mon regard reste dirigé vers mon ange qui n'a pas bougé d'un iota.

- Tu ne peux rien faire, les anges gardiens n'existeront plus, pour le bien de tous, me dit-il avant, de me donner un coup de genou sous le menton.

Je m'effondre par terre, en levant toujours on visage vers mon protecteur, qui lui ne fixe que ma sphère.

- Détruit-là, Gabriel ! Lui hurle Séraphin.

Mes amis se mettent tous à crier et Gabriel se retourne vers nous, son regard passe de moi à ma perle et une larme coule sur sa joue.

- Gabriel, ne fait pas ça ! Tu n'est pas un démon tu es un ange ! Lui hurlai-je, mais je n'est pas le temps d'argumenter plus, que Séraphin m'attrape par les cheveux et propulse mon visage vers le sol. Je suis sonné et je vois trouble, mais la seule chose que je vois, c'est Gabriel qui me murmure un désolé avant de détruire ma perle.

Je me réveille en nage, déboussolé et en pleure. Gabriel entre comme une furie dans ma chambre, et quant il voit dans l'état que je me trouve, il me prend dans ses bras.

- Mon dieu, Akéla que c'est-il passé ? Je t'ai entendu hurlé et je te retrouve avec le nez en sang.

Quand il me dit ça, je le repousse et passe mes doigts sur mon nez. Quand je les reculent, je vois du rouge sur eux. Comment ai-je pu saigner du nez ?

- Akéla ! Dis quelque chose ! Tu m'inquiètes là ! Qu'est-ce qui se passe, me dit-il plus calmement.

Je m'effondre en sanglot, dans ses bras et je suis incapable de m'arrêter. Il est là, dans mes bras, ce n'est pas un démon.

Gabriel garde ses questions pour lui et se contente de me serrer dans ses bras, en me chuchotant des mots rassurants. Je passe une bonne heure à pleurer, sans pouvoir me calmer. Au bout d'un moment, je le repousse.

- Je veux que tu me fasse une promesse. dis-je en reniflant.

Gabriel me regarde avec incompréhension et désarroi.

- Tout ce que tu veux.

- Quoiqu'il arrive, jamais tu ne détruiras la perle d'accord.

Gabriel, ne vois pas où je veux en venir, mais comme s'il avait confiance, il prend une dague, qu'il avait à sa ceinture, se taille sa main et me demande de tendre la mienne. Quand je lui tend, il la prend et me fait la même taillade et joint nos mains en sang.

- Je te le promet, par le sang et l'âme.

Gabriel lâche doucement nos mains, part dans la pièce d'à côté et revient avec la mallette de secours. Il me met un bandage sur ma main taillé et s'occupe ensuite de mon nez.

- Bon tu vas m'expliquer ? Car tu m'as fichu la peur de ma vie, en plus de me demander un serment.

- J'ai fais un rêve, il semblait tellement réel ! Séraphin a gagné en te faisant devenir un démon et tu détruis ma perle.

Gabriel me regarde intensément, puis se mit à réfléchir.

- Après tout ça n'était qu'un rêve. Mais ne t'en fait pas, je ne te prendrais ta perle. Après tout tu auras bientôt un nouvel ange gardien.

- Non ! Je n'en veux pas un autre ! Je veux te garder toi et toi seul. Et puis c'est impossible de changer un ange gardien, vu qu'on est lié.

- Toi oui, la perle Nocturne le permet, si un ange fait couler une goutte de sang sur ta sphère, il deviendra ton nouveau ange. Bon repose toi, on en reparlera demain.

Je me recouche au fond de mon lit, Gabriel se lève et ferme la pote. Mais il n'est pas parti et se couche sur le fauteuil, à côté de mon lit.

- Que fais-tu ? Lui demandai-je.

- Il est hors de question que je te laisses seule, après la peur que tu m'as fait. Allé ! endors toi.

Je me tourne et me retourne dans mon lit mais je n'arrive pas à trouver le sommeil. Et je sens le regard de Gabriel, qui court sur mon dos. Je me retourne face à lui et l'espace d'un instant, j'ai cru voir de la tendresse.

- Tu as fini de me fixer comme ça, c'est perturbant.

Il se lève et s'assoit à moitié sur le lit. Je m'assis donc car hors de question que je ne sois pas à sa hauteur. Il s'approche de mon visage, tellement que nos nez se touchent presque.

- Je comprend ton père, me chuchote-t'il.

Pourquoi il comprend mon père ? je ne comprend pas. Mais je ne tarde pas à le comprendre. Il comble l'espace qu'il y a entre nous et pose ses lèvres sur les miennes. Surprise sur le coup, j'approfondis le baisé avec force. Il passe son bras au tour de ma taille et m'allonge sur le lit. On continu de s'embrasser avec tellement de force, comme si on pouvait enfin respirer. Il prend ma main dans la sienne et croise nos doigts. J'ai l'impression d'être dans un nouveau rêve. Pourtant je sens bien son corps lourd sur le mien, sa bouche en train de dévorer la mienne et nos mains lié.

Mais Gabriel rompt le contacte et se volatilise, comme si on avait fait la plus belle erreur de nos vies. Je reste seule sur mon lit encore perturbé par ce qui vient de ce passer. J'avais embrasser mon ange gardien, et je ne pourrai jamais l'oublier car c'était mon premier baiser.