Appeleur d'ange ( tome 1) Terminé

Chapitre 16 : La prophétie

Je me réveille et je sens un bras autour de ma taille. Ha oui je m'en souvient, j'ai passé la nuit avec Gabriel. J'ai fait l'amour avec lui et c'était intense. J'essaye de me retourner mais le bras autour de ma taille se ressert et m'empêche de bouger. Je sens le nez de mon compagnon dans mon cou.

- Tu ne bougeras pas d'ici, ronchonne t'il.

Je souris et j'arrive à me retourner face à lui.Il m'embrasse et me serre contre lui.

- Je ne t'ai pas fait mal ? Me demande-t'il.

Depuis hier il n'arrête pas de me le demander, il est vraiment trop protecteur, mais j'aime bien, bon j'adore.

- Mais non t'inquiètes pas. Il va falloir se lever car Morwen doit nous parler de la prophétie.

- Ben elle attendra, je ne bouge pas de ton cou, me dit-il avant de m'embrasser à cet endroit.

Ma mère à du être heureuse avec mon père, c'était son âme-sœur et il a tout fait pour la protéger. Je ne laisserai pas Séraphin me faire ce qu'il a fait à ma mère.

- Tu es bien pensive, ça va ?

- Oui je pensais à ma mère, elle a du être heureuse avec mon père. J'aurai tellement voulu le connaitre.

Je ne sais pas pourquoi, les larmes me montent aux yeux. Pourquoi je n'est pas eu la chance de connaitre mon père, de vivre dans une grande maison ,d'avoir des frères et sœurs ? J'aurai voulu qu'ils puissent vivre leur vie ensemble. Et si moi aussi, je n'aurai droit qu'à un court bonheur ?

- Je sens des pensées négatives, parle moi, me demande Gabriel en douceur.

- Ben et si notre relation se termine comme celle de mes parents, que sa soit court ? Gabriel je veux vivre, me confiai-je en laissant couler quelques larmes.

- Cela ne se produira pas.

- Je le sais, mais j'ai aussi peur pour Esana et s'ils lui font du mal ?

- Non ils ne vont rien lui faire et quand sa sera fini, on va vivre, on va habiter dans une maison, on va avoir des enfants qui vont nous ressembler et on sera heureux. Je serai toujours là Akéla.

Ses mots me touche profondément, je l'embrasse avec passion.

- Des enfants ? tu veux vraiment avoir des enfants demandai-je.

- Oui, avec toi ! Mais on a le temps. Par contre rien ne nous interdit de nous entrainer.

J'aime cet homme, toujours en train de vouloir me remonter le moral.

- Je t'aime.

Gabriel surpris me prend par les épaules et me pousse en arrière.

- Tu as dis quoi ?

- Rien, lui dis-je timide.

- Non tu ne t'en sortiras pas comme ça, répète s'il te plait.

- Je t'aime, criai-je presque.

Son visage se bloque sur l'expression de la surprise puis il laisse éclater sa joie.

- Pour de vrai, de vrai ?

- Oui, rigolai-je, imbécile, tu vas me le faire dire combien de fois ?

- Tous les jours.

Gabriel s'empare de ma bouche et de mon cou.

- Moi aussi je t'aime, Akéla, plus que tout mais es-tu sur que mon côté ange déchu ne te poses pas de problème ?

- Arrêtes de dire que tu es un démon ou un ange déchu. Tu es la personne la plus honnête que je connaisse, tu n'abandonnes jamais et même si je n'est pas toujours était tendre avec toi, tu as toujours était gentil. C'est toi que j'aime, ange, démon, avec tes blessures, ton humour, tout quoi.