Oklahoma City, maison familiale de Thalia.
Une douce odeur de biscuits de noël à la cannelle flottait dans toute la maison. Thalia était arrivée il y a une semaine à l'aéroport d'Oklahoma City, le Will Rogers-World. Les retrouvailles avec ses parents s'étaient évidemment passées dans une grande émotion, sa mère fondit en larmes et son père ne trouvait plus les mots pour décrire l'immense joie qu'il éprouvait.
Assise sur le canapé, un thé à la main devant un bon feu de cheminée, Thalia feuilletait les revues de sa mère vêtue d'un hideux pull de noël en laine, d'un jogging trop grand et de grosses chaussettes pour garder ses pieds bien au chaud. Elle leva les yeux et ne put s'empêcher de sourire, le salon avait entièrement été décoré comme lorsqu'elle était enfant, à l'occasion de son retour tant attendu.
Un grand sapin de noël avait été soigneusement scié par son père puis finement orné de somptueuses guirlandes lumineuses et de quelques boules par sa mère. Elle détourna le regard et contempla le jardin par la fenêtre. Dehors la neige virevoltait dans l'air transparent de l'hiver, le ciel et la terre se confondaient dans une harmonie de blanc lumineux : un monde irréel, un monde plus transparent, plus clair, plus lucide, un monde où tout se mélange.
Les flocons dans l'air vif semblaient former un ballet incessant, sublimant le paysage d'un voile blanc et brillant. La neige faisait disparaître le paysage, les arbres n'étaient plus que des formes blanches, surprenantes de beauté et d'élégance.
Le four se mit à sonner, indiquant la fin de cuisson des traditionnels biscuits.- J'y vais ! s'écria sa mère à l'autre bout de la maison.
La femme revint quelques minutes après, un grand sourire aux lèvres elle déposa fièrement l'assiette de biscuits devant sa fille.
- Merci maman, sourit Thalia.
Danielle, elle s'appelait Danielle. C'était une femme qui approchait des cinquante ans mais à qui on donnait facilement cinq ans de moins. Thalia devait tous ses traits à sa mère, ainsi que sa longue chevelure dorée, il était impossible de ne pas voir qu'elles étaient mère et fille tant la ressemblance était frappante. En revanche la jeune femme tenait son caractère de son père, le plus souvent calme et réfléchit. La femme s'assit aux côtés de sa fille et lui caressa les cheveux.
- Je suis si contente de te voir, murmura t-elle. Parles moi de toi et de ton nouveau boulot, tu ne m'en dis jamais beaucoup.
- Je sais maman, il faut que tu saches que mon contrat est en grande partie confidentiel, c'est pour cela que je ne peux pas t'en dire grand chose.
La mère afficha alors une mine légèrement anxieuse.
- Tu n'as pas à t'en faire, c'est en parti grâce à ce boulot que je mène une vie quasi normale, répondit-elle en faisant allusion à son statut de méta-humaine. C'est grâce à eux que je suis en bonne santé et que j'ai arrêté de me torturer.
- C'est donc à ça que te sert ce drôle d'objet dans ta nuque ?
- Oui maman, ce sont les gens qui travaillent avec moi qui l'ont créé.
- Bon, alors je suis heureuse que tu te sois trouvé un boulot qui te plaise et avec des gens aussi gentils et attentionnés à ton égard.
- Tu peux arrêter de t'angoisser maman, sourit chaleureusement Thalia.
- Si tu m'écrivais plus souvent peut-être que je me ferais moins de soucis, répliqua t-elle.
- Je sais, je suis désolée.
Sa mère sourit.
- Ça n'a plus d'importance ce qui compte c'est que tu sois là aujourd'hui, sourit-elle. Bon je devrais me mettre à cuisinier, le repas du réveillon ne va pas se faire tout seul !
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Agent Thalia Connor | Avengers
FanficTOME 1 « Ne me dites pas de ne pas pleurer, de me calmer, d'être moins excessive ou raisonnable. C'est ainsi que la terre a été créée. Que le vent continue à polliniser. On ne dit pas à l'océan de se contrôler. » Thalia Connor, méta-humaine aux ca...