vkv XVIII

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C'est du moins ce que j'ai conclu. Il ne prendra pas le risque de me tuer. Je suppose que le bracelet ne lie pas que nos esprits mais aussi nos corps. Nos vies sont liées. S'il l'un de nous deux meurt, l'autre aussi. Enfin c'est ce que je crois.

-Tu as sûrement raison.

J'hoche la tête encore dans mes pensées. Habituée par ce viol d'intimité d'esprit. Jane me force à ne plus y penser.

-Qu'est-ce que tu dis ?

-Oh pardon, ça devient une habitude. On communique.

-C'est fou.

-Oui.

-Je pars ce soir.

Je lève la tête peut-être trop brusquement mon cou claque. Je lâche un juron discret en me massant la base du cou.

-C'est brusque. C'est rapide.

-C'est pour ça que je suis là. Je viens te dire au revoir.

Elle se frotte le bras, elle detourne le regard. Elle n'est pas à l'aise.

-Ne t'inquiète pas. Je te rejoindrai vite, je serais en sécurité.

Elle hoche la tête. Elle se lève doucement et prend son départ. Sur son dos, ses cheveux danse, comme avant. Je sens les extrémités des mes lèvres se relever.

-Jane ! Comment va ta mère ?

Je n'avais pas demandé, quelle impolitesse.

-Elle est morte. Il y a 8 mois.

Elle n'avait même pas prit la peine de se retourner. Elle s'est juste arrêté pour me répondre et à continuer ensuite.

Je me sens vide. J'aurais du demander avant, pour qu'elle m'explique. Elle est morte. La soeur de ma mère est morte et je n'en savait rien.

-Ne te rabaisse pas pour rien, tu n'aurais rien pu faire.

-J'aurais pu être là pour Jane.

-Tu connaissais la mère de Jane?

Je tourne négativement la tête.

-Elle ne voulait même pas entendre parler de moi. Mais c'était ma tante.

Je l'entends soupirer. Est-ce qu'elle m'en veut ? Elle m'en parle seulement avant son départ. Elle ne voulait pas en parler? Peut-être qu'elle a un problème avec ça? Est-ce que j'ai fais quelque chose ?

-Ne fais pas de commentaire sur mes pensées s'il te plaît.

Il ne répond pas. Merci. Je pense encore et encore jusqu'à m'assoupir.

Je ne me réveille que le lendemain avant l'aube. Je me relève sur mes bras pour pouvoir observer l'espace autour de moi. Je suis, évidemment toujours en cellule. Mon voisin a les yeux fermés mais je doute qu'il ne dorme. Il est assis sur son lit, le dos contre le mur. Je me mets en position assise, les jambes croisées. Je le regarde. Qu'est-ce qu'il en a vécu des choses.

L'homme qui croyait être son père l'éloigne de lui en le mettant en cellule parce qu'il ne sait pas comment s'exprimer.

-C'est ce que tu penses?

je sursaute. Ah oui, foutu connexion.

-hum.. j'imagine..

-Quoi ?

-Tu vas t'imaginer que je lui trouve des excuses ?

-Non.

-Menteur.

-C'est moi qui lis dans ton esprit, pas l'inverse.

-Il faut croire que je commence à te comprendre.

Je lève vers lui, un visage amusé. Il affiche, lui, une mine renfrogné mais surprise. Je manque de lui rire au nez. Après c'est moi qui suis hideuse ?

-Je pense que c'est aussi pour un problème de discussion que tu es ici. Aucun père ne-/

-Ce n'est pas mon père.

-Bien. Aucun prétendu père ne mettrai son enfant en prison, même si il avait détruit la terre entière.

Il hausse les sourcils, incertains. Bien sûr il ne me croit pas. Imbécile.

-C'est toi l'imbécile.

-Et pourquoi ? 

Il ne répond pas. Bien sûr il ne trouve pas de raison valable.

-Parce que tu t'occupes de chose qui ne te regarde pas.

Je me sens flanché un instant mais sourit intérieurement.

-Et bien vois-tu, je vais rester ici un moment, il faut bien que je m'occupe un peu, je vais combattre l'injustice d'Asgard family. 

Il est désespéré, c'est sur. C'est limite s'il implore le garde de le faire changer de cellule. Il finit par esquisser un sourire, et celui-ci veut dire "merci".

-Tu es hideuse ce matin aussi.

C'est tout ce qu'il trouve à dire? Malgré ce non-compliment, je me mets à rire. C'est une sorte de routine qui s'installe entre nous. Et ça m'emplit de joie.
Je me laisse tomber sur le lit les bras derrière la tête.

-Qu'est-ce qu'on va bien pourvoir faire aujourd'hui ?

-Qui sait? Peut-être que nous allons encore sauver un monde ?

Je pouffe de rire. Ce serait amusant oui. Un silence calme et agréable plane.

-Tu penses que, même si le roi me déteste, je pourrais entreprendre le travail que Thor m'a proposé ?

Un bruit de tissus, Loki vient surment de se relever ou de se tourner vers moi.

-Quel travail?

-Oh,  c'est vrai on était pas encore lié, enfin avec les effets.. et bien il m'a proposé de faire une étude sur votre monde. Il m'a proposé de me laisser venir ici, de prendre des notes et d'ensuite, faire parvenir votre histoire à tous.

Je le vois à sa tête: "Odin n'approuvera jamais". Je balais l'idée dans ma tête.

-Laisse, c'était trop d'espoir. Thor fait toujours des choix débiles sans fondements.

-Je vais voir ce que je peux faire.

Je le regarde, perdue. Il vient de proposer son aide, c'est possible? Je le sens sourire. Je veux vraiment faire cette analyse profonde !

-Merci !

-Rien n'est joué. Mais je vais m'occuper de ça.

Je lui souris. Est-ce les effets du bracelet ? Qu'importe !  Un garde entre dans la salle. Il talonne des pieds au sol jusqu'à nous. Il me fixe d'abord avec mépris avant de se planter devant Loki.

-Le roi d'Asgard, Odin lui-même m'envoie vous escortez jusqu'à la salle de parole.

-Notre petite sortie de la journée!

-Seul Loki Odinson y est convié.

Il me lance un regard mauvais. Quoi il aime pas les Midgardiens celui-là ? Je vois l'ombre d'un sourire passer sur le visage du Dieu. Il se lève de son lit et avance jusqu'en face du soldat.

-Que veut-il?

-Il n'a pas précisé l'objet de cet entrevue.

Le soldat parle en ouvrant la cellule de la tête de bouc.  Un simple garde pour quelqu'un qui a des capacités magiques ? C'est surment un test. Hé violeur de pensée, ne fais pas un pas de travers !

Une midgardienne de plus à  Asgard.. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant