Chapitre cinquante-et-un − Andrev Krakowski

4K 350 146
                                    

CHAPITRE CINQUANTE-ET-UN

Andrev.

Samedi 6 avril.

11h33.

Rien ne nous arrêtera. Pas cette fois.

Je le plaque contre la porte de sa chambre tandis qu'un gémissement franchit la barrière de ses lèvres. Il bascule la tête en arrière, m'offrant un total accès à son cou et sa pomme d'Adam qui m'excite plus que de raison.

Je mordille le lobe de son oreille avant de déposer une traînée de baisers le long de sa clavicule. Ses mains empoignent brutalement mes fesses et ses prises d'initiative suffiraient à me faire durcir. Alors que je repars à l'assaut de ses lèvres, rougies et gonflées, je m'applique à titiller l'élastique de son caleçon.

A l'aide de ma main droite, je viens exciter ses boutons de chair. On dirait deux bourgeons éclos sur son torse pâle. Avec mon genou, j'écarte ses jambes et me colle davantage à lui. Il bande. Comme un fou furieux.

Alors que les gouttes d'eau perlent sur la peau quasi-translucide de son cou, je m'applique à les aspirer. Doucement. Et je dois faire appel à tout mon self-control pour ne pas le marquer comme mien. Parce que ce n'est pas mon genre. Et parce qu'il me tuerait.

Un soupir de satisfaction s'échappe de ses lèvres. Je le laisse tirer mes cheveux, grognant de plaisir. Nos regards se croisent et un feu incandescent se déverse sur ma peau. On dirait la lave qui a détruit Pompéi.

Sans crier gare, je baisse son caleçon sur ses cuisses. L'air frais fait tressauter sa queue et un sourire étire mes lèvres. J'ai envie de le sucer. Il empoigne ma main et la pose sur son sexe dressé pour moi.

Visiblement, il préfère que je le pompe.

J'essuie la goutte qui perle au bout de sa queue. On dirait une fontaine de jouvence. J'imprime un mouvement rapide qui le fait haleter. Mais je ne veux pas qu'il jouisse.

« Je t'interdis de jouir, bébé. »

Il ouvre difficilement les yeux, sa lèvre inférieure coincée entre ses incisives. Il acquiesce tandis que mes lèvres fondent sur les siennes. Je me délecte du goût qu'elles ont. Une légère pointe sucrée, rapidement effacée par le goût de la pluie.

Je baisse encore un peu plus son caleçon sur ses cuisses et finis par totalement le retirer. Un fin sourire étire ses lèvres, bientôt happé par sa frustration de ne pas pouvoir jouir.

Je crois que je suis un poil sadique.

Ses jambes flageolent sous mes coups de poignet. Il tente tant bien que mal de se tenir à la poignée de la porte. Peine perdue. Je mords la peau de son cou, lèche sa pomme d'Adam et le soutient à la taille.

Une fois que je sens qu'il va lâcher, je le soulève sous les fesses. Une lueur féline traverse ses prunelles anthracite tandis que ses jambes s'enroulent autour de ma taille. Ses doigts passent sur mes omoplates, retraçant les contours de mon dragon.

Sans cesser de l'embrasser, je le dépose doucereusement sur le lit. A bout de souffle, nous nous décollons momentanément. Ses grands yeux ne cessent de me fixer et je sens peu à peu que ma queue commence à durcir.

J'embrasse ses épaules avant de m'attaquer à ses pectoraux, légèrement dessinés. Ses tétons me font signe et je fonds dessus tel un rapace. Je les mordille et les lèche sous ses gémissements. Ils font écho à ce qui se passe dans mon crâne.

Le bordel. Mais surtout, une envie furieuse de continuer, quoi qu'il arrive.

Mes lèvres se déposent sur son aine tandis que son dos s'arcboute. Un sourire carnassier étire mes lèvres, satisfait d'avoir découvert une nouvelle zone érogène. Je laisse ma langue glisser le long de sa cuisse, frôlant négligemment sa queue érigée.

Du Bruit Dans La CuisineOù les histoires vivent. Découvrez maintenant