Captain Styles [L.S]

Chapter 35

Louis entra dans la chambre alors que je regardais la télévision, allongé sur le lit, dos à la porte d'entrée, et donc à lui. Je remarquais que son cœur s'apaisa légèrement lorsqu'il remarqua que j'étais toujours là, puis il se dirigea vers la salle de bains. Quelques secondes plus tard, il revint vers moi, surpris.

_ C'est toi qui as fait ça?
_ Qui d'autre? A moins que tu as un amant derrière mon dos et qui s'est permis d'entrer dans la chambre sans que je ne remarque sa présence.

Il secoua sa tête de gauche à droite, puis il se permis de s'assoir sur mon corps, tout en caressant mes bras aussi délicatement que si j'étais du sucre.

_ Tu ne m'en veux pas?

Si je lui en voulais, mais pas au point de partir sans lui et encore moins pour aller voir ailleurs. Les seules paires de fesses que je voulais, c'était celles de Louis. Je le voulais lui tout entier. Il posa un léger baiser sur mes lèvres, avant de plonger son regard dans le mien.

_ Tu le prends avec moi?

Il était tout autant rouge qu'une pomme d'amour. Comment voulait-il que je résiste à son doux regard, maintenant? A moins d'être sans une once d'humanité, ce n'était pas possible. Je lui fis signe de descendre, et il ne se fit pas prier, tout sourire. Il attrapa ma main et courut presque jusqu'à la salle de bains.
Je l'avais décorée de manière romantique. Pendant son absence, j'étais parti faire un tour dans quelques petites boutiques pour y trouver le nécessaire. Des pétales rouges flottaient dans l'eau chaude du bain, légèrement moussante. Des petites bougies formant un coeur autour d'un bouquet de roses rouges et d'une bouteille de champagne étaient disposés au centre de la pièce. Je savais qu'il appréciait ce genre de surprise, car un soir, lorsqu'il surfait sur Internet, il m'avait montré quelques photos de ce genre et c'était limite s'il bavait devant.
Je nous servis deux coupes puis les posais sur le bord de la baignoire tandis qu'il se déshabillait, affreusement gêné. Pourtant, il ne devrait pas l'être. Il était beau comme un dieu, c'était un cadeau du ciel. J'étais heureux de voir qu'il avait pris un peu de poids, mais surtout du muscle. Suite à sa demande, nous avions passé un deal; chaque soir je devais lui faire faire une séance de sport, même s'il avait la flemme. Il tenait absolument à bâtir son corps. Mais pour moi, il était déjà parfait. Et bordel, je ne vous parlais pas de son joli fessier rebondi.
Je retirais mes vêtements à mon tour, et plongeais dans l'eau, Louis sur mes pas. Étant le plus grand de nous deux, je me retrouvais dos à la baignoire, et lui s'installa entre mes jambes, son dos contre mon torse. Il attrapa mes mains et s'amusa avec, avant de finalement se retourner vers moi et de poser un baiser sur mes lèvres, les joues rougies par l'embarras de la situation et par la chaleur du bain. Son regard descendit vers le collier, et il fut encore plus surpris que lors de la découverte de la salle de bains.

_ Où sont passées les bagues?
_ Je les ai mises avec l'urne de Rosita. Mais je ne les porte plus depuis que tu m'as offert ce collier.

Lorsqu'il posa ses lèvres contres les miennes, puis qu'il demanda accès à ma langue, il me fallut énormément de courage pour ne pas lui sauter dessus, dans tous les sens du terme. Autant vous dire que mon sexe contre le bas de son dos ne m'aidait pas non plus. Finalement, je pensais que cet instant n'était peut-être pas une bonne idée. Je voulais dire, si c'était très agréable mais... Ce moment aurait pu être d'autant plus magique si nous pouvions enfin aller plus loin.
Mais je préférais encore me retenir autant que possible, plutôt qu'il ne devienne vampire.
Mais ce n'était pas sans compter sur Louis qui descendit sa main bien trop bas.
D'un coup sec, je décollais ma bouche de la sienne, les sourcils froncés, les yeux rouges, et les canines sorties.

_ Qu'est-ce que tu fais? Grognais-Je.
_ Ça aussi, je n'ai pas le droit?

Il enleva sa main, mais ne se recula pas; il n'avait pas peur de moi, alors que nous savions tous les deux que je pouvais craquer à tout moment et disparaître le temps de me reprendre. Je ne voulais pas le blesser, ce serait comme me réduire en poussières.